[Alegas] Mes Critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mar 17 Jan 2017, 22:36

Critique complètement aveuglée par le ressenti d'Alegas sur Jodo (aka le mec qui a osé dire du mal de Spielby). :chut: :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Val » Mar 17 Jan 2017, 22:39

C'est clair. On sent que tu as pris le documentaire en grippe dès le départ. C'est dommage, il me semble que l'intérêt du film est justement de tenter de restituer la folie qui a entouré ce projet et non pas d'en faire une critique "objective".
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mer 18 Jan 2017, 00:56

Bah en l’occurrence, non, c'est pas mon ressenti contre Jodo, vu que je trouve ce dernier supportable pendant les 2/3 du film (et globalement j'ai beaucoup aimé le doc durant ces parties).
Non, c'est vraiment ce côté "on faisait le film ultime et on nous a pas laissé le faire alors que ça allait être forcément génial" qui m'a saoulé. Ça plus le "le film a jamais été fait, mais on a inspiré tout plein de gens qui ont copiés nos idées".
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 18 Jan 2017, 00:59

Ça plus le "le film a jamais été fait, mais on a inspiré tout plein de gens qui ont copiés nos idées".

Ben ça c'est un fait, c'est même prouvé images a l'appui, je ne vois pas où est le problème.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mer 18 Jan 2017, 01:03

Totalement d'accord pour certains, mais d'autres c'est carrément nawak comme je le dis dans ma critique avec l'exemple de Contact.
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Spirit (The) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Ven 20 Jan 2017, 15:07

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The Spirit de Frank Miller
(2008)


Seconde vision et autant le film m'avait plus à sa sortie, autant ça passe assez mal le cap de la revision. Déjà, le très gros problème du film, c'est que jamais Miller ne donne l'impression d'avoir envie de faire plus qu'un Sin City bis sur le plan visuel. Dès le début, les parallèles entre The Spirit et le film de Rodriguez sont nombreux, et ça empêche vraiment le film d'avoir une identité qui lui est propre (même dans la façon dont il a été et est toujours vendu par ailleurs). C'est d'autant plus dommage que sur le papier, le film a quand même une certaine ambition en faisant une adaptation qui s'éloigne du premier degré, pour offrir finalement un métrage très cartoon dans l'ensemble et qui a certainement déstabilisé une bonne partie du public (rien que le premier combat entre Spirit et Octopus, c'est du Looney Tunes like avec des personnages qui se foutent sur la gueule sans jamais être blessés). L'humour du film fonctionne (mieux que dans Sin City) et la totalité du casting joue vraiment bien le côté auto-dérision qui transparaît à quasiment chaque scène (et ça va loin parfois, voir Samuel L. Jackson et Scarlett Johansson en nazis qui font fondre un chat c'est pas banal :mrgreen: ).

Sur le plan visuel en revanche, et un peu comme Sin City, ça passe pas spécialement bien le poids des années, entre les plans bien moches (au début quand on tente de nous faire croire que Eva Mendes est sous l'eau :lol: ), les incrustations foirées (le final) et les choix à la con (le sépia sur les flashbacks, comme c'est original... :roll: ) c'est le genre de film qui fait illusion à sa sortie mais qui montre vite ses limites ensuite. Je ne m'étendrais pas sur les capacités de Miller à la réal, étant donné que le film arrive à faire en sorte que sa force ne vienne pas des séquences d'action. Il y a bien quelques beaux cadres par ci par là, mais à l'instar du film de Rodriguez je pense que ça vient plus de la BD d'origine que d'un véritable choix de réalisateur. Un film pas mauvais en soi à partir du moment où on adhère à la note d'intention, parfois surprenant (Gabriel Macht joue bien, c'est dire) mais qui souffre vraiment d'une paresse dans la conception formelle et narrative.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Ven 20 Jan 2017, 15:11

Je ne l'ai pas vu, mais je comprends qu'il ait été mal accueilli dans la mesure où les univers de Sin City et du Spirit n'ont pas grand chose à voir et que visuellement les films faisaient la même proposition.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 20 Jan 2017, 15:12

Ah mais ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu lire de Eisner.

J'ai trouvé ça atroce. Heureusement que les jolies actrices sont fétichisées, à part ça c'est le néant complet.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Ven 20 Jan 2017, 15:14

T'as lu le Spirit ou ses BD des 70s?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 20 Jan 2017, 15:14

Le Spirit seulement.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Ven 20 Jan 2017, 15:18

Et Miller n'a pas suivi cette veine?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Ven 20 Jan 2017, 15:19

Pour moi il a fait une parodie de Sin City, pas du Eisner.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Ven 20 Jan 2017, 15:23

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Nocturnal animals - 5/10

Messagepar Alegas » Dim 22 Jan 2017, 14:06

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Nocturnal Animals de Tom Ford
(2016)


Pas spécialement convaincu par cette première intrusion dans le cinéma de Tom Ford. Autant d'un côté je suis assez surpris par l'approche entre cinéma de genre (la partie au Texas) et quelque chose de bien plus psychologique (la storyline du personnage d'Amy Adams), autant globalement je trouve dans le film un peu tout ce que je craignais d'un métrage réalisé par un styliste, à savoir quelque chose de trop propre, froid et qui n'a pas grand chose à raconter. Car c'est clairement le gros problème de Nocturnal Animals : celui d'avoir un propos en soi assez intéressant (que je ne révélerais pas ici étant donné qu'il se découvre au fur et à mesure de l'avancement du récit) mais que l'on devine à mon sens bien trop rapidement. De ce fait, toute la storyline au Texas devient assez prévisible une fois que l'on devine où le film souhaite nous emmener, et une fois arrivé au plan final je ne peux que constater "tout ça pour ça". Deux heures de film pour dire quelque chose que la plupart devineront en deux fois moins de temps, autant dire que Nocturnal Animals souffre d'un gros problème de remplissage, avec son récit qui fait constamment du surplace. A la limite, ça pourrait être pardonné si il se passait quelque chose à l'écran, mais entre la partie au Texas prévisible à souhait et la storyline d'Amy Adams qui consiste à voir cette dernière lire un livre avec quelques flashbacks à la clé, c'est franchement pas la joie.

A côté de ça, et de façon surprenante, le film n'est jamais vraiment ennuyeux, certes le récit est des plus simplistes mais il faut bien avouer que les personnages sont assez bien écrits pour que ce soit intéressant à suivre. Alors certes, la partie polar donne forcément l'impression d'être du thriller de bas-étage, mais c'est quelque chose de voulu, par contre tout ce qui touche à la destruction du couple est vraiment la force du film, à tel point qu'il est vraiment dommage de constater que toute la partie avec Amy Adams est trop mise en retrait (la scène finale est de loin la meilleure du film). Formellement, c'est plutôt chiadé mais j'aurais presque envie de dire que ça l'est trop. C'est bien sympa de vouloir faire des jolis plans, mais de un il faudrait que ce soit réellement travaillé et pensé, là on sent que c'est du joli pour faire du joli, et que ça ne développe pas de sens, et de deux il faudrait que ce soit justifié, car toute la partie texane aurait carrément eu plus d'impact avec une mise en scène plus brute. Enfin, là où on peut difficilement critiquer le film, c'est du côté du casting où tout le monde est bon, même si j'ai quelques réserves sur Aaron Taylor Johnson dont le sacre aux Golden Globes me laisse plus que songeur (surtout qu'il a été bien meilleur auparavant). Un tout petit film intéressant à bien des égards mais quand même franchement anecdotique. Quand je vois le nombre de bonnes reviews et les comparaisons nawak faites un peu partout, j'ai un peu l'impression qu'il y a une hallucination collective sur ce film.


5/10
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Dernier des hommes (Le) - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 23 Jan 2017, 19:44

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Der Letzte Mann (Le Dernier des hommes) de Friedrich Wilhelm Murnau
(1924)


Un peu déçu par cette seconde intrusion dans le cinéma de Murneau, moi qui avait beaucoup apprécié L'Aurore qui reste encore aujourd'hui un de mes films muets favoris. Alors clairement j'y retrouve le même Murneau expérimental, voire même plus sur ce film, mais à côté de ça je dois bien avouer avoir eu du mal à me passionner pour le récit proposé, et forcément dans le cadre d'un film muet le fait de rester captivé devant l'écran joue énormément dans l'appréciation du film. Pourtant ça démarre plutôt bien avec une première partie sur laquelle je n'ai pas grand chose à redire. On y suit l'histoire du portier (super bien interprété) d'un hôtel prestigieux qui, à cause de son grand âge, va se voir peu à peu relégué à des postes beaucoup moins envieux, au grand désespoir du bonhomme qui n'a justement que ce travail pour briller en société, auprès de sa famille ou de ses voisins. C'est donc une descente aux enfers plutôt originale que l'on suit là (et pour le coup, le terme n'est pas exagéré, le héros va littéralement descendre les marches qui le conduiront à son purgatoire personnel), et autant de la part d'un mec sans talent ça aurait pu donner quelque chose de bien insignifiant, autant là on parle de Murneau, l'un des réalisateurs les plus innovants de son époque quand il s'agit de parler de l'inventivité formelle, et sur ce point le film est loin de décevoir.

C'est bien simple, je n'ai pas souvenir d'un film muet aussi expérimental visuellement. Ça ose énormément de choses, notamment quand il s'agit de mouvement de caméra, et on a donc ce qui est peut-être (ça reste à vérifier) la première véritable caméra embarquée de l'histoire du cinéma :shock: . Et c'est pas utilisé n'importe comment, non il y a vraiment une recherche de sensation avec notamment des plans qui suivent le héros en passant à travers la porte-tambour de l'hôtel, ou qui passent d'un homme à un autre lors d'un dîner à table. Si on rajoute à ça une pelletée de petites touches originales (le fondu avec les bouches qui se superposent, le court plan où l'on voit l'hôtel s'effondrer vers le héros, etc...), on obtient clairement un film sacrément avant-gardiste. Malheureusement, et malgré la portée sociale que tente d'avoir le récit, je ne peux pas spécialement en dire autant sur le scénario, qui me paraît sacrément étiré pour pas grand chose, la preuve avec le dernier acte qui consiste à voir deux hommes manger et se moquer d'autres convives pendant plus de dix minutes sans interruption, le genre de moment où l'on a envie de dire qu'il suffisait de quelques plans pour comprendre où voulait en venir le réalisateur. Et puis le coup de l'épilogue, je ne peux pas. Le film avait tout pour se finir de façon magistrale, avec ce superbe plan de l'homme isolé dans la pièce dans laquelle il finira jusqu'à la fin de ses jours, et non finalement on se tape un carton ironique prétextant un épilogue parce que l'auteur a pitié de son personnage :roll: . C'est con car ça bousille à mon sens tout le propos que tente d'avoir le film (à savoir la cruauté des hommes, et la nécessité d'avoir une fin de vie digne), et tout ça pour un final guignolesque qui dure beaucoup trop longtemps. Il y avait le potentiel d'un grand film comme L'Aurore, mais autant je m'y retrouve sur la forme, autant sur la gestion de la longueur et de la finalité du script j'ai vraiment du mal.


6/10
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