8.5/10
Merci a toi Ben d’être rester fidèle en ton cinéma et pas trahit ton publique. Quel pur plaisir de spectateur !
Si Argo était une démonstration de maîtrise, a la fois palpitant et engager, avec une dimension ludique immédiate (limite meta ) , il lui manquait chez moi une connexion émotionnelle .
La ou Gone et Town était arriver a me toucher grâce a des personnages troubler, un amour du polar viscéral et des parcours dramatique et choix de vie qui avait trouver échos en moi, en gros, ça m’avait grave causer … Et bien sont dernier film s’inscrit totalement dans cette dernière catégorie, si bien que la, a chaud, j’aurai du mal a dire lequel je préfère !
Une chronique mafieuse fleuve qui a l’image de sont personnage principale, reflet du réalisateur lui même, cache sous ces codes classiques assumer et sublimer, un humanisme élémentaire, et dans le cas de Live by night, tout un tas de thématiques d’une richesse foisonnante.
J’ai pas lu le roman de Lehane , donc niveau adaptation , on oublie les griefs , basta , en l’état Ben a condensé en 2h10 un récit admirablement rythmer , un scénario remarquable tant les motivations et valeurs d’une gallérie de protagonistes chorals se nourrissent les uns des autres .
Le thème de la famille, oh combien éculer dans le genre, prend peut a peut une importance qui coule de source tant Coughlin , outlaw brutal et accédant en haut de l’échelle , reste constamment par le biais de choix étonnant ( l’éternel bad guy pas si bad que ça , la figure du gangster magnifique que l’ont a envie de soutenir ) un mec qui finalement aspire juste a l’amour , le foyer … aussi introvertis et torturer soit il , voir même froid en apparence , il m’a acquis a ça cause . A ce niveau la j’ai beaucoup penser aux Lyonnais et Road to Perdition. Quand l’identification est au rendez vous, on a déjà fait la moitié du chemin !
Et cela se répercute sur plusieurs autres storyline , que dire de Chris Cooper encore une fois bouleversant , d’Elle Fanning et sont parcours de repentie évangéliste qui est un tremplin parfait pour souligner l’extrême intelligence des dialogues avec notamment un dernier échange face a coughlin ou elle dynamite en règles sont personnage ( jubilatoire ! )
Affleck-scénariste équilibre a merveille sont récit, les séquences s’enchaîne dans une richesse étourdissante, tout ce qui est « stratégie mafieuse » , ou comment prendre possession d’une opération , éliminer la concurrence , contenir sa prendre vengeance , obtenir la protection de la police local , des choses pourtant vue et revue , trouve ici un flot captivant …. Il y a un monologue d’Affleck face a la commission des casino , sur la constructions des états unis , qui en 2 minutes défonce tout les films fait sur le sujet et le racisme pour les nuls , depuis 5 ans a Hollywood . D’ailleurs quand le KKK deboule , on se dit qu’on met les pied dans un films totalement différents , et non , le tout s’imbrique et forme une grande peinture culturelle , historique même , avec une vrai conscience ethnique .
Le discours de coughlin , continue alors de s’élargir , et la très belle romance avec une zoe saldena sublime prend elle aussi une dimension social , qui , chez moi , a toucher une corde sensible , oui , j’ai cru a tout ce que Ben me racontais . Et puis putain le racisme made in Lehane , c’est autre chose que du spike lee . ( et pareil pour la prohibition , du coup ca coche aisement la case untouchables aussi )
Quoi d’autre ? L’épilogue m’a un peut secouer, le final très touchant.
Brendan Gleeson en impose sévère en père flic tirailler.
Ah oui , visuellement c’est une tuerie , de loin le film le plus beau formellement de la carrière de Ben real . La photo est hallucinante virant parfois a l’expressionnisme flamboyant, la composition des plans vertigineuse, ça pullule.
La prod design, reconstitution d’époque donnent vraiment ce sentiment de lieu , de temps , d’authenticité ( que ce soit Boston hivernal et poisseux qui sent bon la guiness , la Floride urbaine et multiethnique , le bayou ) , on en prend plein les yeux et revient a cette idée de pur plaisir de spectateurs . Et puis les moments de bravoures, braquages hard boiled , sont bien violent et sec. Putain ce climax a base de shootout a la the getway qui est un pur moment de jouissance avec des retournement de situations a la Miller’s crossing …
Comblé je suis . Merci Ben