[Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Ven 02 Déc 2016, 03:58

Ben c'est réussi alors, le thème colle parfaitement aux images :mrgreen: !
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Sacrifices of war - 6/10

Messagepar Dunandan » Ven 02 Déc 2016, 21:36

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The Flowers of war, Zhang Yimou (2011)

Basé sur une idée assez intéressante sur le papier (le contexte de cette guère peu traitée au cinoche, et surtout cette petite guéguerre à laquelle se livrent les jeunes vierges et les prostituées), ce film n'évite pas, une fois n'est pas coutume avec Zhang Yimou aux commandes, du patriotisme à gogo, avec une vision du japonais qui, en dépit d'une petite tentative pour en adoucir les traits, détient le mauvais rôle. Au moins y réalise t-il l'une de ses scènes les plus impressionnantes (le sniper chinois qui se fait à lui seul toute une escouade japonaise, on aurait d'ailleurs aimé avoir plus de scènes de ce genre là), et bien que la violence soit parfois esthétisée de manière exagérée pour souligner la fibre dramatique de ce conflit armé côté chinois, là aussi on a droit à des séquences qui ont de la gueule, et rappellent combien on a affaire à un bon technicien de l'image.

Mais là où ce film s'en sort le mieux, c'est dans son casting, Christian Bale en tête, impeccable dans le rôle de ce faux prêtre lâche et opportuniste (il détonne parfois au point que je me demandais parfois si c'était vraiment dans le script, mais cette petite folie autour de son personnage est un véritable plus), bien que son retournement de veste soit traité de manière malhabile (ah ben oui comme toutes les jeunes filles vierges dont il s'occupe, il a lui aussi droit à sa petite minute pathos). Plus regrettable est la direction linéaire du récit, surtout qu'on reste pendant les 3/4 du film dans l'église où vient se réfugier tout ce beau monde, avec donc une intrigue plutôt prévisible et un peu longue pour ce que ça raconte, bien que le personnage de la prostituée (et tout ce qui entoure son milieu) soit par la suite intéressant à suivre, moins monolithique qu'à première vue. Bref, avec un contexte plus nuancé et approfondi, un dégraissage de trente minutes, et un meilleur équilibrage dans les effets, on aurait clairement gagné quelque chose. En l'état, on peut quand même se contenter de cette histoire touchante et ses personnages attachants, le tout exposé dans un assez bel emballage, ce qui est déjà pas mal.

Note : 6/10
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Piège Mortel - 8/10

Messagepar Dunandan » Ven 02 Déc 2016, 22:06

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Piège mortel, Sidney Lumet (1982)

Le maître mot de ce film est surprise. Car la façon dont Sidney Lumet monte son histoire, en forme de poupées russes emboîtées les unes dans les autres, le tout se fondant dans une belle mise en abyme sur le théâtre, l'écriture, et la science du crime, est bien difficile à prévoir, d'autant plus qu'il s'amuse à en varier les tons de manière toujours plus grinçante et fracassante. Déjà brillamment écrit et dialogué (on peut suivre en direct les doutes et interrogations des personnages), la palme revient aux acteurs. Si Michael Caine est une nouvelle fois très bon dans le rôle de ce dramaturge en panne d'inspiration élaborant un plan machiavélique pour revenir au devant de la scène, c'est Christophe Reeve qui étonne dans celui de la jeune relève ambitieuse par qui tout arrive.

Je terminerai en disant simplement, pour maintenir le suspens intact, que par delà l'aspect divertissant de l'intrigue avec ses nombreux retournements de situation où l'on se fait mener par le bout du nez via ce duo, la mise en abyme sur l'écriture au théâtre qui en résulte n'est pas moins passionnante et rajoute un niveau de richesse appréciable. Quant à la mise en scène, elle est plutôt sobre dans l'ensemble, mais en guise de représentation filmée du théâtre, elle est plutôt pertinente, avec des effets visuels ou des placements de caméra qui arrivent au bon moment pour enrichir subtilement le propos ou ajouter un élément de tension. Bref, un des meilleurs films que j'ai pu voir dans ce genre parfois casse-gueule de l'adaptation d'une pièce de théâtre, et qui me donne envie de plonger davantage dans la filmo de Lumet.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Ven 02 Déc 2016, 22:07

Un des meilleurs Lumet pour ma part, une variation du Limier a la fois très ludique et maitrisée. :super:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Alegas » Ven 02 Déc 2016, 22:10

Je m'étais jamais intéressé à celui-là. Je vais essayer de me le procurer.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Murderer (The) - 8/10

Messagepar Dunandan » Sam 03 Déc 2016, 19:59

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The Yellow sea, Na Hong-jin (2010)

À ma grande surprise, j'ai préféré un chouïa The Yellow sea à The Chaser, pourtant plus estimé, qui se présente encore comme du bon gros polar vénère mais plus porté vers l'action que ce dernier. Certes, l'intrigue porte parfois un peu à confusion, surtout lors d'une seconde partie (débutant avec la fuite du protagoniste dans les montagnes) qui délaisse un poil sa crédibilité du début (impressionnant comme il est résistant et rapide le saligaud) pour offrir de grands moments d'action où on s'affronte sans complexe à coups de machettes, haches, ou couteaux, lors de plusieurs course-poursuites haletantes qui laissent peu de temps au protagoniste (et au spectateur) de souffler (putain de carambolage!).

Mais la qualité de la mise en scène (on passe encore à un autre niveau) permet de passer outre certains de ces défauts, d'autant plus qu'au final le ton général du film est assez ironique, comme The Chaser en somme. Et ça commence fort en offrant un cadre poisseux et réaliste à souhait avec cette banlieue de laissés pour compte, et on va d'ailleurs rester par la suite dans le même genre d'ambiance, toujours oppressante y compris lors des séquences en extérieur où les montagnes vont se recouvrir d'une chape de brouillard. Et même si on se ballade un peu entre divers endroits ayant chacun une personnalité propre, on ne perd jamais cette identité visuelle qui laisse peu d'espoir aux personnages. Quant au duo principal, le même que dans The Chaser mais aux rôles inversés, est vraiment impressionnant. Tandis que Kim Yoon-seok qui joue le commanditaire pète la classe à chaque plan, Ha Jung-woo, l'exécuteur, surprend avec un jeu quasi mutique mais dont on peut deviner aisément les doutes et réactions.

Côté action, on a droit à certaines séquences d'anthologie. Ma préférée demeure celle de l'immeuble où l'exécuteur imagine son plan de manière méticuleuse, comme un pro, mais qui va finalement ne pas se dérouler comme prévu. Ce retournement de situation ne m'a pas déplu, mais j'aurais peut-être préféré que ce soit un élément plus banal qui vienne enrayer la machine. Passée l'acceptation de cette petite facilité du script venant justifier une séquence d'une rare sauvagerie et donc balayer une première partie marquée par une peinture sociale au cachet réaliste, on passe rapidement au cinoche de genre. Une transition un peu poussive qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui m'a finalement accroché par tant de générosité dans la marchandise délivrée, d'autant plus si on joue le jeu de cet humour noir et glauque auquel sont invités de force les protagonistes (non mais sérieux je suis encore estomaqué par ces montagnes de cadavre que constitue autour de lui le commanditaire avec une simple hache, et plus légèrement, par l'incapacité des flics à faire leur job).

Bref, bien que l'apparente invincibilité des deux protagonistes et quelques trous dans le scénario finissent par faire baisser la tension dans la dernière ligne droite du film, je n'ai pas eu l'impression d'avoir été volé en termes de maestria visuelle (sans oublier le réalisme en chemin), offrant des séquences d'action particulièrement tendues, mettant ainsi à l'amende nombreux polars de ces dernières années, avec en bonus une petite touche d'humour noir et d'ironie qui fait plaisir.

Note : 8/10
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Anguille (L') - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 04 Déc 2016, 00:19

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L'anguille, Shōhei Imamura (1997)

J'avais hésité à de nombreuses reprises avant de lancer ce film tant son pitch me semblait déprimant comme tout, alors que c'est tout le contraire. Après avoir suivi un homme ayant assassiné sa femme lors d'une séquence digne d'un film d'exploitation, on revient d'une façon surprenante à une ambiance bien plus calme et zen, voire optimiste, du moins durant une bonne heure, où jamais on n'interroge réellement son passé (d'autant plus qu'il n'a pas de remords), ce qui offre les meilleurs passages à mon goût, presque malsains lorsqu'on se rapporte à ce qu'il s'est passé. Et c'est ce qui va faire toute la force de ce qui va suivre, car après avoir posé un cadre rempli de personnages folkloriques et attachants ainsi qu'un rythme apaisant d'arrière-pays, on comprend à mi-parcours qu'on ne tombera pas dans l'acceptation de soi et la rédemption faciles, avec d'une part la réapparition d'un codétenu qui a mal tourné alors qu'il parait avoir tout fait comme il fallait (contrairement à l'autre), et d'autre part la présence d'un mari qui va essayer de profiter de manière abusive de sa femme qui s'était pour le coup invitée chez l'ex-meurtrier malgré les réticences de ce dernier en raison de son passé encore trop présent.

La finalité se révèle en filigrane, le protagoniste étant quasi mutique, parlant essentiellement à une anguille qu'il a adopté en prison, ce qui se marrie bien avec le cadre souvent insolite du film, mais va se revêtir également d'un sens symbolique finement posé sur le désir et le lien ténu qu'il garde avec la réalité, préférant l'étrange présence de ce poisson à celle des humains. Le casting est très bien aussi, sobre et juste, à l'image de la réalisation, hormis une scène de confrontation entre presque tous les personnages du film frisant l'hystérie, mais au fond très drôle dans la manière dont elle se déroule et se résout.

Je découvre Shōhei Imamura avec ce film et il m'a vraiment bluffé dans sa façon de mettre en oeuvre cette histoire de la seconde chance qui se présente aux deux protagonistes, avec un drôle d'équilibre entre réalisme et surréalisme, et sans jamais vraiment considérer le sentiment de culpabilité comme un passage obligé ou central, car au fond ce qui semble compter ici c'est d'assumer leur nature et de grandir en conséquence avec les responsabilités qui vont de paire. Bref, un drôle de film rafraîchissant et bienveillant sur des thématiques qui auraient pu connaître une tournure bien plus moralisatrice et qui finalement portent sur l'humain avant tout avec un regard mature, mais en même temps léger et libérateur dans la manière dont c'est traité.

Note : 8/10
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Breathless - 4/10

Messagepar Dunandan » Dim 04 Déc 2016, 20:05

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Breathless, Yang Ik-june (2008)

Voilà le genre de film qui ferait un tabac dans le jeu à boire si on devait compter le nombre de claques ou de jurons qu'on y trouve. On suit donc une petite frappe qui vient collecter les dettes chez les habitants dans un patelin paumé, le tout traité de la manière la plus misérabiliste possible. Il y a bien quelques respirations ici et là qui laissent apercevoir une petite lueur d'espoir au bout du tunnel, mais c'est pour mieux replonger dans un quotidien où la violence revient toujours au devant de la scène comme dans un cycle infernal. Bref, pour le réalisateur, si ce film est pensé comme une catharsis (comme l'attestent les bonus), pour le spectateur, il s'agit plus d'un calvaire à vivre.

Point positif, le casting est convaincant, et gros tour de force, on parvient finalement à apprécier le protagoniste (et surtout la jeune lycéenne qui l'accompagne, mais ça c'était gagné d'avance), pourtant d'emblée présenté comme un gros connard. Je pense notamment aux séquences parlant du lien inaltérable du sang avec son père (un moment clé du film), ou lorsqu'il devient un frère protecteur pour les plus jeunes, bien qu'ambiguë dans ses réactions (la claque dans la gueule n'est jamais très loin).

Mais le traitement ultra naturaliste, et l'intention d'exposer la réalité de la manière la plus brute et frontale possible en filmant des petits bouts de vie de manière déliée sans véritable évolution dramatique (sauf la fin qui fait bien mal d'ailleurs - oui, encore plus que le reste du film -), comme dans la vie en somme (ce qui a pour inconvénient de grosses répétitions dans le déroulement et le comportement des personnages), ce n'est définitivement pas pour moi.

Note : 4/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Déc 2016, 20:09

Voilà le genre de film qui ferait un tabac dans le jeu à boire si on devait compter le nombre de claques ou de jurons qu'on y trouve. On suit donc une petite frappe qui vient collecter les dettes chez les habitants dans un patelin paumé, le tout traité de la manière la misérabiliste possible.


Voilà, bon résumé.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Dim 04 Déc 2016, 20:14

Sinon j'ai écouté un bout de l'interview de Charles Tesson présente dans le DVD, collector la manière dont il essaye de faire passer ce film comme une représentation remarquable de la violence en Corée du sud :chut:. Et son rapprochement de ce film avec ceux de Kitano :roll:.

(par contre ce film donne faim, quand ils ne tapent ou ne s'insultent pas, ils bouffent et boient :mrgreen:)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Déc 2016, 20:18

Bah en même temps c'est peut-être la norme de se coller des claques en permanence là-bas...

Même dans My Sassy Girl ça n'arrête pas :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 04 Déc 2016, 20:19

Tesson en même temps c'est un gars qui vient des Cahiers du Cinéma, pas étonnant d'apprendre ça. :chut:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Dim 04 Déc 2016, 20:22

Et le boss qui n'arrête pas de dire gentiment : "s'il te plaît, arrête de taper mes gars, je sais qu'on est amis depuis longtemps mais bon..."

(au moins Sassy Girl est une comédie, bien que ça m'a fait marrer lorsqu'il aligne la jeune... :eheh:)

@ Jed : ouais il parle plutôt bien (comme un intellectuel quoi), mais du coup il fait de la grosse extrapolation pour se construire sa vision du film :mrgreen:.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 04 Déc 2016, 20:28

Il m'avait bien gavé dans les bonus de films asiat' dans lesquels j'ai pu le voir, ça me fait toujours marrer ces exégètes de salon qui cherchent de l’intérêt là où il y en a pas.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Alegas » Dim 04 Déc 2016, 20:30

Dire que je l'ai eu comme prof dans un cours de ciné coréen. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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