[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[osorojo]

J'te laisse Marion Game t'inquiète.

J'm'en vais choper ce truc en vitesse

Elles sont très bien ses cuisses non mais :

[pabelbaba]

Y'a du mieux dans ton film. Mais elle est super maigre dans le Costner.

Mébon, on la voit aussi attachée aux barreaux de la tête de lit...

[osorojo]

Ça doit être son kif

[pabelbaba]

En y repensant, il y a d'autres similitudes avec RHPC...

[pabelbaba]

Sierra Torride aka Two Mules for Sister Sara de Don Siegel - 1970

J'ai pris mon courage à deux mains et ai enfin regardé ce film en entier.

Pourtant il a tout pour plaire : Clint en mode spagh' désabusé, un scénario de western Zapata, Don Siegel à la réalisation, Morricone pour le fond sonore... Sur le papier, c'est du bonheur sur pellicule. Et ça se retrouve dans l'exécution. Siegel nous en met plein les mirettes avec des plans magnifiques sur les décors mexicains, Morricone mixe ses influences méditerranéennes et bruitistes pour proposer une BO aux sonorités connues mais originale, et enfin Clint est égal à lui-même.

Ce qui cloche, c'est ce scénario toupété qui n'arrive jamais à proposer quelque chose de bien avec le perso de Shirley MacLaine. Pourtant elle aurait pu être un sidekick pas trop casse-burne, mais on sent que les scénaristes ne savaient pas quoi foutre d'elle et on se paye un tas de situations à rallonge sans intérêt. Le serpent à sonnettes, la flèche, le pont qui explose... ça n'a rien de palpitant, dans un film normal cela devrait durer 2 minutes max et on passe à autre chose. Mais là ça dure des plombes, c'est pas drôle ni excitant, juste relou. Et ce n'est pas le twist en mousse, repérable à 100 mètres, qui va relever le niveau.

J'espérais que le final allait pimenter cette balade asthmatique avec un gros feu d'artifice sanglant, mais le pari n'est réussi qu'à moitié. Ca pète dans tous les sens, le bodycount explose, c'est un peu gore, mais c'est surtout un peu nawak, avec Clint qui se balade au milieu de la mêlée sans risquer un coup de baïonnette ou une balle perdue...

Résultat, on passe presque deux heures à s'emmerder gentiment devant un couple pas super passionnant, mais qui passe devant des paysages de folie.

5/10

[Alegas]

La Belle et la Bête de Christophe Gans - 2014

Cette affiche donne bien le ton.

Ce sera moche.

J'étais un peu curieux de voir Gans remettre une pincée de noirceur dans ce conte après la version Disney. Mais quel qu’aient été ses efforts ou ses idées pour proposer un concept novateur, l'histoire de base n'est pas franchement passionnante et il aurait fallu s'en éloigner davantage pour offrir un scénario un peu consistant.

Mais alors on pourrait peut être se reposer sur autre chose? Pas le casting en tout cas. Rien qu'en voyant Audrey Lamy, on sait que c'est cramé. Le reste du cast est dans le même ton avec une kyrielle de nobody sans intérêt qui n'a jamais joué sur fond vert. Et ce ne sont pas miss Seydoux ou Dussolier qui vont relever le niveau. Ni même Cassel en image de synthèse et à la voix trafiquée.

Il reste au moins un univers à construire... Et là ce n'est même plus le drame, on est bien au delà et on nage dans un océan mêlant le pire de Dinotopia et de la Caverne de la Rose Noire. Même Once Upon a Time propose des trucs qui ont plus de gueule. C'est la foire au raté et à l'immonde avec des FX miteux. Comme en plus ils prennent une place énorme, impossible de faire l'impasse et d'essayer de voir ce qui se cache dessous.

Du coup, la mise en scène de Gans... Ben... Elle s'est perdue au milieu de ces montagnes de pixels pastels et grisâtres.

Finalement, c'est raccord avec le scénario et on a une oeuvre cohérente de A à Z.

1/10

[Hannibal]

ça fait pas envie

[Mark Chopper]

océan mêlant le pire de Dinotopia et de la Caverne de la Rose Noire

[Val]

Et le design foireux de la Bête. Encore un grand travail de Patrick Tatopoulos.

EDIT : Je viens de voir la note d'intention de Gans : "La difficulté, je crois, vient du fait que la version Cocteau et la version Disney (que je n’aime pas) ont imposé des éléments qui ne sont pas dans le conte de Madame de Villeneuve mais qui sont désormais ancrés dans l’inconscient collectif (...) Avec ma version, j’entends apposer une grille de décodage plus contemporaine, avec des réflexions sur l’écologie ou encore sur les classes sociales, surtout en cette période de crise économique. Une part importante du film est consacrée à la chute sociale du marchand, à l’invasion de sa maison par des huissiers. Le remède à une pareille situation ? L’amour et l’imagination. Des valeurs qui ne coûtent rien et qui ne sont pas imposables !"

WTF ? D'autant que le film copie la scène de danse du Disney, ce qui rend cette déclaration encore plus improbable.

[pabelbaba]

Le CV du grec est assez impressionnant.

Sinon Gans a dû claquer les 3/4 du budget FX en psychotropes, c'est pas possible autrement.

[Dunandan]

Top Gun de Tony Scott - 1986

Pas fastoche de critiquer un truc pareil.

D'un côté, la nostalgie opère, les bons souvenirs associés aux films, les répliques réutilisées jusqu'à plus soif pendant 15 ans, les musiques, ça fout le smile direct. Mais on est rapidement rattrapé par la réalité avec cette histoire à dormir debout de pilote tête brûlée trop génial et qui rencontre des Migs à chacune de ses sorties à la fin de la Guerre Froide.

Niveau caractérisation des persos on repassera, c'est méga bas du front et un peu con même, la palme allant à Val Kilmer, avec son nom russe et ses actions bizarres. Enfin l'idée, c'est de caler un max de poncifs avec le héros torturé, le sidekick débile, la jolie prof et les instructeurs en mode gentil flic/mauvais flic. Du coup, on a un peu de mal à prendre tout ça au sérieux. Et si on rajoute la scène du beach volley, ben on devrait même être mort de rire.

Cependant, il y a bien quelques trucs à sauver. Rien que le casting des instructeurs et officiers supérieurs, c'est de l'or en barre, Skerritt, Ironside et Ron Clark, y a rien à jeter. Comme les scènes d'aviation, c'est pas complètement dingo, mais on pige ce qui se passe et on a vraiment l'impression d'être dans les airs et que ça fighte. Scott et son monteur ont fait un super taf là-dessus. Sans parler de tous les plans iconiques sur la base ou sur le porte-avions, avec les soleils couchants et ces foutus filtres rouges.

Au final, ça donne une sorte de nanard sympathique, dont la vision, teintée de nostalgie, et toujours un peu jubilatoire.

6/10

[Mark Chopper]

Je préfère Top Guns avec Stoya

[pabelbaba]

Pourtant Mcgillis la ratatine sans souci en combat de sourcils.

[Jed_Trigado]

Top Gun, ça déboite. J'ai le même blouson que Maverick chez oim.

[pabelbaba]

Mais quel troll...