[Caducia] Mes critiques en 2016

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Sam 19 Nov 2016, 23:45

logan a écrit:Angel c'est le seul Fassbender que je n'ai pas vu


Tu mens.

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Sam 19 Nov 2016, 23:52

:eheh:

D'ailleurs, j'attends sa review pour le prochain Bomcast, enfin le jour où on en arrivera a en faire un au complet. :chut:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Sam 19 Nov 2016, 23:55

logan a écrit:Angel c'est le seul Fassbender que je n'ai pas vu, on le voit beaucoup dedans?


bah, disons que j'ai aussi regardé pour ça, oui tu le vois pas mal, mais bon c'est pas un rôle majeur.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar logan » Dim 20 Nov 2016, 08:30

Mark Chopper a écrit:
logan a écrit:Angel c'est le seul Fassbender que je n'ai pas vu


Tu mens.

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Techniquement non car c'est un téléfilm :mrgreen: (Bon j'avais pas précisé film certes)

(Mais je le verrais un jour, j'ai pas de race.)
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1492 : Christophe Colomb - 7,5/10

Messagepar caducia » Dim 20 Nov 2016, 15:50

1492 : Christophe Colomb

Réalisé par Ridley Scott
Avec
Gérard Depardieu, Sigourney Weaver, Armand Assante
Long-métrage : USA
Genre : historique
Durée : 02h34min
Année de production : 1992

7.5/10



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Synopsis


1492. Le navigateur Christophe Colomb essaye depuis des années de convaincre les rois d'Europe de soutenir son projet de découvrir une route maritime vers les Indes en passant par l'ouest. Ce sont finalement les souverains espagnols qui lui viennent en aide. Dans la nuit du 11 ou 12 octobre 1492, après un long et éprouvant voyage, les marins aperçoivent un bout de terre. Mais pas celle qu'ils avaient imaginée...


Critique[/center]

Fresque historique de la découverte du Nouveau Monde, Ridley Scott s'attaque peut-être à un sujet qui mériterait plusieurs films tellement cette époque devait être riche du point de vue politique et humain. Je pense que de nos jours ça serait faisable car c'est à la mode mais dans les années 90 il en était hors de question.

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Par rapport aux films actuels, le film a un peu vieilli avec une mise en scène académique et des scènes de combat lisibles mais parfois le film manque de rythme et possède tout de même des moments de grâce esthétiques et à fort pouvoir symbolique (la départ des caravelles sur les flots scintillants, le premier pas en Amérique) et dévoile le coté sombre du personnage de Colomb avec le grand écart entre son idéalisation de sa future découverte et la dure réalité.
Depardieu qui a un virtuosité de jeu inégale dans sa carrière est convainquant et ne surjoue a aucun moment, possédant à la fois la carrure pour imposer ses idées et une sensibilité pour connaitre ses limites, tiraillé entre son idéal et la réalité.


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Je me souviens à la découverte au ciné des séquences violentes et brutales qui de nos jours sont anecdotiques mais qui ado dérangent.
Dans le contexte historique, Colomb peut apparaître comme un fou qui essaye de vendre son rêve à la reine quitte à mentir et à négocier pour arriver à son but ultime. Scott le présente comme un homme simple ayant les pieds sur terre qui ne souhaite pas envahir un nouveau continent ni coloniser le peuple mais qui a du prendre de fâcheuses décisions en se pliant aux rudes conditions de vie et en cédant à la facilité et aux volontés de la royauté espagnole.
Colomb se heurte à l’hostilité de la nature: météo capricieuse, nouvelles espèces animales, épidémies mais aussi aux rivalités humaines au sein des tribus indiennes mais aussi au sein même de ses colons qui en ont marre des conditions de vie et des décisions prises sans leur demander leur avis.


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La mise en scène maîtrisée qui offre des plans léchés avec un jeu envahissant de contre-jours dans la jungle ou les cales des bateaux, les décors des palais andalous sublimes, petites touches animalières qui entrecoupent des scènes plus dramatiques. Une 1ere vision de la terre promise géniale avec une brume qui disparaît pour enfin laisser entrevoir une foret, signe que le voyage prend fin de façon inespérée.


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Scott lance des piques envers l'Espagne nombriliste qui est en plein obscurantisme, décimant tous les non-cathos (musulmans, athées, les gens soupçonnés de sorcellerie...) et les oppose avec Christophe Colomb qui vient d'un milieu modeste, idéaliste qui n'est pas belliqueux pour un sou mais assez influençable et a peu de pouvoir face à la monarchie.
Peu de place donné aux peuples colonisés dont la rébellion est tardive qui semble dans un premier temps accepter l'inconnu puis se révèlent de sévères adversaires mais il est déjà trop tard. Intéressant de voir que la vision du film est complexe et non manichéenne, le spectateur ne peut pas tellement prendre parti pour les Indiens ou les Européens car sans ce fait historique comment serait notre civilisation aujourd'hui ?

Un résultat académique bercé par une bande originale légendaire, une exploration chaotique et un choc de civilisations qui méritent le coup d’œil.
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Loving - 7/10

Messagepar caducia » Dim 20 Nov 2016, 22:34

Loving

Réalisé par Jeff Nichols
Avec
Joel Edgerton, Ruth Negga
Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 02h03min
Année de production :2016

7/10


Image


Synopsis


Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État.



Critique

Récompensé à Cannes, "Loving" c'est une histoire d'amour emblématique et interdit à l'époque entre un blanc et une noire qui ont du se battre pour s'aimer. De nos jours, ça parait impensable, quoique pas pour le monde, une affaire judiciaire qui a donné exemple pour de nombreux couples par la suite.
Jeff Nichols est un peu en mode automatique et joue la facilité sans réelle prise de risque, il s'entoure notamment de deux de ses acteurs fétiches Joel Edgerton et Michael Shannon. Ensuite, même si le spectateur ne connait cette histoire vraie, tout est cousu de fil blanc et le film ne surprend jamais. Seuls les fans du cinéaste se laisseront doucement bercer.


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Loving ronronne donc du début à la fin avec une dénonciation claire du racisme dans le cadre des années 60 aux states. La rétine est flattée par les décors typiques de l'époque, les voitures, cette société si libérée en apparence mais où la discrimination latente diverge avec l'image sur papier glacé. Nichols ne joue pas la carte du spectaculaire ou du démonstratif mais plutôt celle de l'intime en montrant un couple qui souhaite juste avoir la paix, le droit de s'aimer et d’élever leurs enfants comme n'importe quel autre couple.
Les injustices s’enchaînent envers le couple qui doit se plier aux exigences législatives et faire des choix absurdes entre leur couple ou leur famille d'origine. C'est alors qu'une tripotée d'avocats se presse quand leur affaire devient médiatisée pour que leur cas passe devant la cour suprême pour que leur procès fasse jurisprudence et ouvre la voie vers une évolution législative.


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Jeff Nichols choisit la sobriété élégante des images plutôt que des dialogues de rébellion, c'est donc le coté pacifiste des Loving qui ressort. Le cinéaste multiple à outrance les gestes d'affection par moments qui fait que le film manque un peu de spontanéité. Vu que l'amour entre Richard (Joel Edgerton) et Mildred (Ruth Negga) est ininterrompu et mis en scène de la même manière, on retrouve une certaine vision très classique de la romance avec ce couple qui frôle la perfection. Malgré un duo d'acteurs de haut niveau, Joel Edgerton n'a pas vraiment l'occasion d'exprimer ses talents ou de faire des étincelles avec cet homme discret d'une extrême banalité.
Malgré leurs différences, une femme noire délicate et un homme blanc froid pudique, la passion est palpable et est le fil directeur crucial où viennent se greffer des rejetons tous aussi adorables les uns que les autres.
On regrettera la présence de M Shannon qui est proche d'un caméo que d'un vrai rôle secondaire.



Loving est donc très réaliste, sans esbroufe mettant en avant cette union de personnages discrets qui vont malgré eux devenir emblématiques et devoir se plier aux lumières médiatiques sous peine d’être encore plus stigmatisés.
Le film a donc une narration et une forme très académique qui plaira forcément aux oscars, est-ce que ça sera mérité ?
En tous cas, l'amour et l'affection du couple est palpable et crédible et a encore des retentissements de nos jours car les regards de dégoût et d’indignations devant des couples mixtes existent encore.
Une alternance permanente de scènes intimistes et de plans de délibérations judiciaires plus lourdes mais nécessaires.
Loving se démarque des films de dénonciation du racisme tels que "Mississippi burning" ou encore "Django" en ne montrant qu'a minima la violence envers les noirs mais en prônant la justice et la solidarité.
Critiques similaires
Film: Loving
Note: 7,5/10
Auteur: Velvet
Film: Loving
Note: 6/10
Auteur: Alegas

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mer 30 Nov 2016, 22:47

BILAN Novembre 2016
34 films vus


TOP




FLOP





Souvenirs de première


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Coups de feu sur Broadway - 8/10

Messagepar caducia » Mer 30 Nov 2016, 23:38

Coups de feu sur Broadway

Réalisé par Woody Allen
Avec
John Cusack, Dianne Wiest
Long-métrage : USA
Genre : comédie
Durée : 01h39min
Année de production : 1994

8/10



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Synopsis


A New York, dans les années vingt, un jeune auteur de théâtre passe un marché avec un gangster : celui-ci finance sa pièce, mais en échange sa petite amie est engagée. Celle-ci est protégée par un garde du corps qui, peu à peu, se mêle de tout et intervient dans la mise en scène.

Critique

Un coup de maître que ce coups de feu sur Broadway dont le titre résume bien le pitch. Le New-York des années 20 qui oscille entre les spot-lights des théâtres et les ruelles où les règlements de compte et trafics en tous genres se règlent en toute discrétion. Woody Allen excelle dans les dialogues où se côtoient intellectuels de salon et gens du milieu, mais les plus talentueux ne se trouvent pas forcément là où le croit et c'est toute la morale du film.

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Ainsi David Shayne (John Cusack) tente de monter une pièce à broadway mais son histoire est un peu bancale et balbutiante, pour apporter des fonds à son projet il se voit obligé d'engager Olive (Jennifer Tilly) qui n'est autre que la femme du parrain de la mafia locale. Lors de répétitions de la pièce, le garde du corps de l'actrice commence à mettre son grain de sel jusqu'à remanier toute la pièce à sa sauce, apportant un peu de vérité et des mots qui sonnent justes.

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La mécanique est bien huilée si bien que le film sera monté en réelle pièce de théâtre. Par moment, Allen invite le téléspectateur à se transformer en réel spectateur en posant une caméra en vue subjective avec un plan large de la scène pour capter ce que verrait vraiment quelqu'un dans un fauteuil au théâtre.


Le cinéaste prend des acteurs caricaturaux et là on se dit que ça va être un massacre. Comme Chazz Palminteri ou Joe Viterelli qui ont assuré 90% des rôles de mafieux, mais ici ils sont d'une justesse rare. Jennifer Tilly habituellement rencardée aux rôles de femmes fatales est totalement à contre emploi avec une voix juste exaspérante et un look monstreux, et assure donc dans un registre opposé au reste de sa filmo.
Allen fait se rencontrer deux mondes qui ne cohabitent pas en pleine lumière et pourtant tout parait naturel et spontané avec des répliques qui font mouche, maladresses, quiproquos, non-dits...

Une comédie dramatique douce amère qui possède une vraie fluidité avec de nombreux plans séquences, une mise en scène très théâtrale assumée et des personnages hauts en couleur qui se moque à la fois des milieux bourgeois hypocrites et de l'inculture des gens simples.
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Prisonnier d'Alcatraz (Le) - 7/10

Messagepar caducia » Ven 02 Déc 2016, 22:15

Le Prisonnier d'Alcatraz

Réalisé par John Frankenheimer
Avec
Burt Lancaster, Karl Malden, Betty Field
Long-métrage : USA
Genre : biopic
Durée : 02h27min
Année de production : 1962

7/10


Image



Synopsis


Robert Stroud, un prisonnier condamné à perpétuité, recueille un oiseau blessé et se passionne pour l'ornithologie


Critique

Derrière ce pitch assez simple, se cache un biopic inspiré de l'histoire d'un vrai détenu qui au départ par pur hasard recueille un oisillon tombé du nid, puis se prend d'affection pour lui, lui apprend et fait faire des tours en l'apprivoisant. Robert Stroud parvient même à amadouer le patron d'Alcatraz qui amusé par la bestiole lui permet de garder son moineau. Mais la passion de Stroud va devenir de plus en plus envahissante.

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The Birdman of Alcatraz est aussi un prétexte pour évoquer différents thèmes universels car la narration s'étale sur de très nombreuses années et le spectateur restant au coté du héros, il a le temps de voir s'esquisser les premières rides sur son visage, et voir le personnage évoluer, s'endurcir mais aussi exprimer sa bonté par moment. La vieillesse, le sens de la vie, la mort, les rouages administratifs, l'amour constituent les pièces du puzzle de la vie de Stroud.

Dans son ensemble, c'est la noirceur et le drame qui est mis en évidence avec un enfermement à vie signe de désespoir profond, la peine de mort aurait-elle été une meilleure sentence. Mais c'est aussi la solidarité et des divers aspects qui pointe le bout de son nez arrivant à se frayer un chemin à travers les barreaux.

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Difficile de ne pas faire un parallèle entre la cage des volatiles et la geôle insulaire. On peut y voir une certaine forme de cruauté que de vouloir enfermer les êtres qui symbolisent le plus la liberté, mais d'un autre ces petits oiseaux mignons et innocents qu'on apprivoise sans arrière pensée redonnent un sens à la vie de prisonniers qui tournent en rond. Le film nous permet d'assister à une éclosion, des images d'une rare banalité mais qui arrivent à toucher le spectateur.



Globalement, John Frankenheimer joue la carte de la simplicité avec une mise en scène intimiste, obligatoire pour un film du genre, mais tout y est sobre, meme son héros d'une rare humilité incarné par Burt Lancaster qui n'hésite pas à s'enlaidir au service de l'ornithologue.
Un film touchant, un peu longuet dont il faut décrypter la symbolique pour capter toute l'intention du cinéaste.
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Vaiana, la légende du bout du monde - 6,5/10

Messagepar caducia » Sam 03 Déc 2016, 22:40

Vaiana

Réalisé par John Musker, Ron Clements
Avec
Cerise Calixte, Anthony Kavanagh, Mareva Galanter
Long-métrage : USA
Genre : animation
Durée : 01h47min
Année de production : 2016

6.5/10



Image



Synopsis


Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l'Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi...
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l'aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu.


Critique

Un Disney décevant par rapport à leurs dernières productions, ici, on ressent plus quelque chose formaté mais au résultat plutôt bancal, car je ne vois pas quel public est réellement visé car les très jeunes auront surement des cauchemars à cause du gros méchant, les adultes se font suer, reste les autres qui devront être peu exigeants sur la qualité.

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Les studios nous proposent un voyage dans les Iles (du coté de la Nouvelle Zélande) avec une ambiance exotique assurée, hélas cette vision est très américaine et clichée, aucune authenticité ne ressort mis à part peu être que Disney ne propose pas des personnages aux silhouettes longilignes mais qui semblent plus réalistes avec de vraies courbes, en revanche le visage de l’héroïne ne me plait pas vraiment, un aspect trop poupée, trop lisse...
Le tableau Océanique est donc une succession de cartes postales : colliers de fleurs, pagnes, végétation colorée, palmiers, plages et noix de cocos où c'est BisounoursLand, tout le monde vit en harmonie parfaite et danse tout la journée en faisant les taches quotidiennes barbantes avec un sourire jusqu'aux oreilles : un univers sans aucune finesse, paradisiaque destiné aux très jeunes.
Pour apporter des touches humoristiques, on a bien sur de petits complices qui se tiennent aux cotés de l’héroïne pour distraire le spectateur, franchement le cochon est mignon mais inutile (bon à vendre de la peluche).


Globalement, "Vaiana" est un copié/collé d'anciens Disney implanté dans des paysages jamais explorés par le studio mais qui manque clairement de renouveau. Le script ressemble énormément à Dragon où un membre de la tribu part pour sauver son peuple alors que ce n'est pas une évidence que c'est le plus fort du peuple concerné. Difficile de ne pas penser au singe Louie quand on découvre le crabe dans son antre qui entonne son hymne d'auto-glorification.
On a le sentiment que Disney voulait faire de ce film d’animation une sorte de buddy movie avec des disputes constantes entre deux persos dans la même galère mais la sauce ne prend jamais réellement, et la suite des événements est très attendue (comme le retour de Maui à la Ethan Hawke dans les 7 mercenaires).

Visuellement, il est certain que les enfants en prendront plein les mirettes avec cet univers coloré, dépaysant et qui leur est inconnu car ces pays sont peu médiatisés pour les plus jeunes mais les images proposés resteront impersonnelles et transposables à d'autres continents. Dans Vaiana, on retrouve quelques inspirations cinématographiques comme Abyss, mais surtout avatar avec des plantes fluorescentes à foison sans pour autant apporter un quelconque message écolo. D'ailleurs, je n'ai trouvé aucune morale ou aucun sous texte, ce sont juste des plans visuellement mignons qu'on ingurgite sans trop réfléchir. On pourra aussi penser à Waterworld avec une petite bataille sur l'eau qui est selon moi la scène qui se démarque le plus de l'ensemble du film.


Maui est la touche d'originalité du film joué par The Rock en Version Originale, avec de belles trouvailles comme ses tatouages "vivants" qui relatent son histoire et qui est une sorte d'anti-héros qu'on adore mais le coté plus dark n'est pas dévoilé, par conséquent toutes ses actions sont prévisibles et répétitives. Lui aussi possède un potentiel humoristique de part ses mimiques, son ego démesuré mais ça reste très limité. Quant à Vaiana, c'est encore pire, aucun défaut, au suivant....pitoyable.
Le marketing a frappé avec les chansons habituelles entêtantes, les bestioles accessoires qui se transforment en peluche et l’héroïne en poupée.

Ca sera plus le coté magique qui pourra émerveiller le spectateur avec les mouvements aquatiques bien trouvés, les esprits et la réincarnation avec l'apparition des êtres de l'au-dela ou les visions, dommage que celles-ci soient un peu sous exploitées mais ça aurait peut-être été difficile à comprendre par tous les enfants.

Bilan en demi-teinte pour un périple plutôt calme dans son ensemble avec pas mal de bavardages superflus, reste de belles images irréprochables mais le bestiaire proposé est lui aussi attendu et déjà vu.
Une odyssée qui tient la route mais qui cumule des inspirations pour un sentiment de déjà-vu qui surplombe celui de la découverte.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mar 06 Déc 2016, 23:41

rajout des captures d'écran pour les 7 mercenaires pour ceux que ça botte.
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Rebelle - 5,75/10

Messagepar caducia » Mer 07 Déc 2016, 22:44

Rebelle

Réalisé par Mark Andrews, Brenda Chapman
Avec
Bérénice Bejo, Jacques Frantz, Nathalie Homs
Long-métrage : USA
Genre : animation
Durée : 01h35min
Année de production : 2012

5.75/10



Image



Synopsis


Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère.




Critique

Un film d'animation sympathique mais sans plus. Le début fait assez peur avec la découverte de cet univers celtique au design assez étrange dans la lignée d'Astérix avec pas mal de colosses aux trognes déformées caricaturales, peu esthétiques qui manquent clairement d'élégance et de réalisme. Meme l’héroïne n'est clairement pas une des plus belles réussites de Pixar, si on lui retire sa chevelure qui apporte un peu d'allure à Merida, elle ne ressemble pas à grand chose.

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Disney ne déroge pas à la règle avec une présentation du village bien clichée sur la culture des autochtones à base de banquets, de grossièretés dignes des images d'Epinal qu'on peut se faire des Ecossais et des jeux de force traditionnels.
Rebelle prend une tournure mystique et se transforme en une histoire emplie de mystère, plus noire et même les images subissent un embellissement visuel.

Clairement, les scènes nocturnes ou à la lueur des bougies sont largement plus jolies que les scènes en plein jour aux couleurs trop flashy. On remarquera aussi un jeu de profondeur intéressant avec des flous d'arrières plans très présents qui fonctionnent très bien. Des décors naturels réalistes et inquiétants.


Rebelle s'adresse à un public jeune avec un manque de profondeur et certain et une histoire d'une simplicité enfantine, hantée par des gags parfois lourdingues, les rares moments de lyrisme tentent de relever le niveau mais aucun personnage n'est réellement développé pour créer un lien émotionnel avec le spectateur.
Finalement Rebelle est la lignée des dernières héroïnes modernes des films d'animation est ne propose aucun renouveau d'où une prévisibilité anesthésiante pour le public et un manque de ressort narratif. Le spectateur reste sur sa faim par le manque de péripéties et la linéarité de l'intrigue, un film peu subtil mais plaisant dans son ensemble.
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Film: Rebelle
Note: 7,5/10
Auteur: alinoe
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Harry Potter et la Coupe de Feu - 4/10

Messagepar caducia » Sam 10 Déc 2016, 16:38

Harry Potter et la coupe de feu

Réalisé par Mike Newell
Avec
Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint,
Long-métrage : USA
Genre : fantastique
Durée : 02h30min
Année de production : 2005

4/10



Image



Synopsis


La quatrième année à l'école de Poudlard est marquée par le "Tournoi des trois sorciers". Les participants sont choisis par la fameuse "coupe de feu" qui est à l'origine d'un scandale. Elle sélectionne Harry Potter alors qu'il n'a pas l'âge légal requis !
Accusé de tricherie et mis à mal par une série d'épreuves physiques de plus en plus difficiles, ce dernier sera enfin confronté à Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, Lord V.




Critique

Un épisode réellement réservé aux fans qui accumule les défauts, mis à part le visuel qui reste tout à fait cohérent et agréable, il ne reste pas grand chose à sauver...On a l'impression que la production souhaite nous introduire pas mal de personnages en un seul coup dont la présentation est plus tape à l’œil qu'autre chose et un cruel manque de fond et de charisme de la part de ces nouveaux arrivants : de jeunes acteurs qui pourtant ont une belle filmo depuis (Clémence Poésy, Robert Pattinson).


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Le film en lui-même reste assez décousu, pas intéressant et difficile à suivre, tellement ennuyeux. On parle de la coupe du monde avec un avant-gout prometteur, innovant, vertigineux qui est rapidement avorté pour une frustration garantie du spectateur, puis un passage avec un bal de promo qui tourne au fiasco avec un ton décalé qui fait vraiment tache dans toute la saga puis l'épisode devient beaucoup plus sombre avec la découverte de Ralph Fiennes en Lord V.


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Le trio de sorciers a toujours été une des forces de la saga, ici ils sont en conflit quasi permanent et les 2 acolytes de Potter sont extrêmement peu présents ne servant que très peu la narration, plus de sentiment de complicité ou d'union des forces, Potter se la joue en solo contre les forces du Mal. Le coté enfantin spontané et gaffeur est définitivement tourné pour une entrée en pleine adolescence avec les premiers rapprochements amoureux et les expérimentations en tous genres. L'univers de cet opus est beaucoup moins surprenant, Mike Newell recyclant pas mal des éléments déjà connus, la magie est aussi plus discrète. Ne comptez pas non plus sur le déploiement d'un bestiaire de toute beauté...


Brendan Gleeson en professeur Moody n'est pas une franche réussite mais quand il se transforme en David Tennant, on se dit que ce n'était pas si mal. Là où les effets spéciaux étaient de haut niveau pour l'époque, ils demeurent de bonne qualité dans l'ensemble mais on pourra noter quelques fautes de gout qui dénotent par rapport à l'univers bien connu des fans et une colorimétrie douteuse parfois (du caca d'oie en veux-tu en voilà).

Un résultat paresseux sans réel challenge qui manque de poésie et de passion faisant place à un jeu de la séduction timide. En 2h30, on trouve clairement le temps long, qui manque d'inspiration et de lyrisme.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mr Jack » Sam 10 Déc 2016, 17:10

Tout pareil, vraiment ennuyeux celui là. :?
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Harry Potter et l'Ordre du Phénix - 7,5/10

Messagepar caducia » Sam 10 Déc 2016, 21:52

Harry Potter et l'ordre du Phoenix

Réalisé par David Yates
Avec
Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint,
Long-métrage : USA
Genre : fantastique
Durée : 02h15min
Année de production : 2007

7.5/10



Image



Synopsis

Alors qu'il entame sa cinquième année d'études à Poudlard, Harry Potter découvre que la communauté des sorciers ne semble pas croire au retour de Voldemort, convaincue par une campagne de désinformation orchestrée par le Ministre de la Magie Cornelius Fudge. Afin de le maintenir sous surveillance, Fudge impose à Poudlard un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Dolorès Ombrage, chargée de maintenir l'ordre à l'école et de surveiller les faits et gestes de Dumbledore. Prodiguant aux élèves des cours sans grand intérêt, celle qui se fait appeler la Grande Inquisitrice de Poudlard semble également décidée à tout faire pour rabaisser Harry. Entouré de ses amis Ron et Hermione, ce dernier met sur pied un groupe secret, "L'Armée de Dumbledore", pour leur enseigner l'art de la défense contre les forces du Mal et se préparer à la guerre qui s'annonce...

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Critique

Un épisode qui fait plaisir à voir grâce à la mise en scène de David Yates qui redonne brillamment du souffle à la saga avec un coté réconfortant pour le public tout en sachant se renouveler et évitant de tourner en rond avec une vraie opposition des forces et des combats entre sorciers qui envoient !

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L'épisode nous transporte à travers de nouveaux décors qui sont une merveille pour les yeux avec un "ministère" proche de la caverne à gadgets de 007, emplie de mystères, sombre et interminable dévoilant les arcanes des hautes sphères des sorciers.
Imelda Staunton incarne Ombrage et donne le ton sous ses airs d'une Dame stricte british au sourire pincé, adepte du mauvais gout à la Barbara Cartland, on se doute pas que derrière ce petit bout de femme se cache une Dame de fer qui compte bien révolutionner l'école de sorcellerie avec une rigueur caricaturale à toute épreuve.

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Le spectateur s'identifie facilement avec un retour dans sa propre scolarité avec l'absurdité de certains profs tyraniques et l’espièglerie d’ élèves insubordonnés qui les faisaient tourner en bourrique. Là où Potter et ses amis étaient tout de même des élèves modèles jusqu'alors deviennent vite des sorciers rebelles refusant l'autorité imposée, preuve de l'évolution des protagonistes qui n'ont plus forcément besoin de leurs tuteurs pour prendre leurs propres décisions. Le scénario soulève des points plus politiques, celui de manipulation par la peur et de l’ambiguïté des professeurs.



Yates a la bonne idée de laisser planer le doute, si bien que le public ne sait jamais si les séquences sont réelles ou imaginaires car cet opus comporte pas mal de flash backs, les plans oniriques ou en temps réels sont difficiles à distinguer. Le petit plus c'est que les sorciers peuvent capter les souvenirs d'autres personnages tels des mediums, permettant d'en savoir un peu plus sur le passé de personnages peu bavards (comme le Pr Snape).

Une scène introductive qui se passe dans la capitale anglaise avec une mise en scène de lieux typiques qui permet d'ancrer son histoire dans la réalité, montrant que des sorciers sont plus maladroits dans le monde réel qu'à Poudlard.
Plein d'inventivité, d'artefacts ou d'effets magiques, le cahier des charges est rempli avec un script qui tient ses promesses.
Yates délaisse la romance entre Harry et Cho entraperçue dans "la coupe de feu" pour se concentrer sur la menace qui plane et qui ne tarde pas à tomber à coup d'effets numériques dynamiques de toute beauté.


Un des rares épisodes où se rend compte de l'implication de certains comédiens qui ne sont pas là que pour le gros chèque, où plusieurs acteurs de renom livrent des interprétations crédibles malgré leur faible présence à l'écran.

Un épisode parfaitement équilibré entre action pétaradante, éléments psychologiques et évolution des personnages qui redonne espoir en la saga.
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caducia
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