[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[Hannibal]

tu te fais une rétro Bébel?

[pabelbaba]

Ma vie est une rétro Bébel.

[Hannibal]

[Dunandan]

Spy Game de Tony Scott - 2001

J'ai beau le voir et le revoir, il y a toujours des éléments qui m'échappent. Mais je kiffe toujours autant.

Pourtant ce n'est qu'un huis-clos avec quelques flashbacks et des retournements de situations un peu abracadabrantesques. Mais le film est particulièrement prenant. Son montage est très astucieux et les allers-retours passé/présent donnent un rythme fou au film, avec peut être un petit coup de mou à Beyrouth, et qui justement nous font voyager hors des locaux de la CIA. Les infos sont alors très bien distillées, notamment sur la relation Redford/Pitt, qui a l'air de se construire sous nos yeux. Impossible alors de ne pas être pris pas les enjeux, avec ce temps qui défile et la deadline fatidique.

Et puis les deux acteurs sont taillés pour leurs rôles respectifs. Redford en fin de carrière pendant que Pitt joue au chien fou, ça sonne bien. D'ailleurs c'est marrant de voir à quel point Pitt n'est pas mis en valeur (ces coiffures improbables... ) alors que Redford est toujours impeccable.

En revanche, pour faire passer la pillule de situations un peu nawak, les quelques scènes d'action sont plutôt softs. Ca n'enlève rien au film, si ce n'est que l'attentat suicide est un peu trop easy pour être honnête.

Au final, ça donne un thriller d'espionnage vraiment haletant, sans fausse note, et qui se paye le luxe de nous proposer des troisième rôles sympas et exotiques comme Charlotte Rampling et Amidou.

8/10

[Alegas]

Le Marin des Mers de Chine 2 aka Project A 2 de Jackie Chan - 1987

Quatre ans après le premier opus, Jackie reprend son costume de douanier/garde-côte.

L'idée n'est pas saugrenue puisque le premier film proposait un concentré de fun et d'action dans un décors historique bien rendu. Le souci, c'est que Jackie a un petit problème avec les suites.

En premier lieu, ne pas reprendre Sammo et Yuen Biao, c'est pas très malin. Mais surtout, je pense que Jackie a cru que le succès du précédent film reposait sur sa cascade complètement folle de l'horloge. Résultat : ce film est un cimetière pour cascadeurs! Tout le monde plonge, saute, dévale, se rétame, se gamelle, se croute et se fait mal. D'après le making-of, tout le monde y passe, même Maggie Cheung et Rosamund Kwan! Du coup, on a sans cesse mal pour les acteurs. Mais le revers de la médaille, c'est que le film n'a pas vraiment autre chose à proposer.

En effet, malgré un bon paquet de scènes d'action, il y a peu d'échanges de coups. Les protagonistes sont sans cesse projetés, à terre ou en train de courir d'un lieu à l'autre. C'est assez frustrant. Heureusement il y a quelques idées pour éviter le train-train comme la course-poursuite avec les menottes, mais c'est très isolé.

A vrai dire, l'écueil principal, c'est le rythme. Il y a trop de scènes pour meubler avec un intérêt proche du néant. Le bal ou le vaudeville dans l'appart, ça sert juste à remplir. C'est pas drôle, longuet et n'apporte rien à l'histoire.

Résultat des courses, on a un film boiteux, où Jackie a essayé d'envoyer le plus de monde possible à l'infirmerie, mais qui peine à divertir tellement l'action est mal dosée, et qui pâtit en plus de la comparaison avec le premier du nom.

6/10

[pabelbaba]

Un Prince à New York de John Landis - 1988

Retour vers les programmes du mardi soir des 90s.

Mais mes souvenirs étaient flous.

En effet, cette comédie écrite sur une idée d'Eddie Murphy n'est vraiment pas sensationnelle. J'avais pourtant quelques espoirs après avoir revu Un Canapé Pour Deux, qui tient encore à peu près la route, mais là le film s'enlise trop. Pourtant, en mettant Murphy dans le rôle du Prince naïf qui débarque de son trou perdu pour New York, il coupe court au Murphy Show et à ses blagues débile balancées avec son débit mitraillette caractéristique. Ca peut être un plus pour certains qui détestent l'exercice, cependant, si on regarde un film avec lui, c'est ce qu'on veut voir.

Donc pas de Murphy Show... En contrepartie on se paye Murphy et Arsenio Hall qui se déguisent pour jouer d'autres rôles. Là, c'est 100% navrant. Vraiment. En plus ça revient souvent dans le film et ce n'est jamais drôle.

Du coup le film nous propose quoi à se mettre sous la dent? Ben déjà Eriq La Salle (ouais, le gars d'Urgences ) avec une coupe de cheveux et des blagues à son propos vraiment tordantes. Enfin c'est fun, mais seulement deux-trois fois en tout. On a aussi un plan boobs vraiment cool, avec une situation fun à la clé. Y'a aussi Samuel Jackson qui vient faire coucou. Et... et... et... C'est à peu près tout.

Le bilan est donc famélique, quelques blagues, une paire de boobs, ça ne va pas rendre cette comédie romantique mémorable. Pourtant elle partait bien avec cette idée pour une fois de faire de l'homme le naïf de service et non pas la femme.

3/10

[Jed_Trigado]

C'est son plus regardable encore aujourd'hui pourtant.

La musique de la pub Soul Glo me fait pleurer de rire a chaque fois.

[pabelbaba]

Un Canapé pour Deux est déjà devant, ça c'est sûr, et pourtant je n'aime vraiment pas Dan Aykroyd. Je reverrais bien L'Enfant Sacré du Tibet et Boomerang. Mébon, juste par pure nostalgie.

Et Soul Glo c'est le meilleur truc du film.

[Jed_Trigado]

[Mark Chopper]

A part le deuxième Flic de Beverly Hills et Le Flic de San Francisco, il n'y a rien à sauver de sa filmo.

Dire que ce mec a été une superstar... Bon il me faisait marrer quand j'étais gosse, mais aujourd'hui je le trouve juste lourdingue.

[pabelbaba]

Sinon c'était ma 500ème critique.

Mark => C'est un peu pété le Flic de San Francisco dans mon souvenir.

[Mark Chopper]

Mon souvenir date, mais j'en garde le souvenir d'un polar sympatoche qui souffre d'un titre français bidon.

[Jed_Trigado]

Les deux 48 Heures, Perpète, Un Prince a New York et ses deux stand-ups, voilà ce qu'il faut retenir du bonhomme.

Edit : Le Flic de San Franscisco c'est honnête mais Murphy n'était pas a sa place, c'est évident.

[Mark Chopper]

Perpète je ne connais pas du tout...

[pabelbaba]

Le Flic de San Francisco, faudrait que je le revoie avec à l'esprit que ce n'est pas censé être drôle.