[Padri18] Mes critiques en 2016

[padri18]

True Lies
de James Cameron (1994)

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5/10
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Pas vu depuis un moment et je le revois à la baisse. Car autant sur le papier, un combo action/comédie par Cameron avec Schwarzenegger en action-man qui cache sa vie d'agent secret à sa petite famille, ça pourrait donner envie, autant la partie comédie (qui n'est pas mauvaise dans l'idée, Schwarzy se débrouille même pas mal) vampirise bien trop le film qui passe bien trop de temps sur un jeu de piste avec la femme de Harry, délaissant alors l'intrigue et menace principale. Problème à ce niveau là également, cette dernière est terriblement basique avec des terroristes qui veulent tout faire péter à coup de bombe atomique. Autant dire que niveau subtilité, il faudra repasser.
Heureusement, malgré un souci incessant de doublures constamment visibles lors des scènes d'action, il faut quand même admettre que le père Cameron sait envoyer du steak à l'occasion. Entre la course poursuite à cheval, le combat dans les toilettes, et la fusillade sur l'île avec bonus lance flamme, on peut dire que le film flatte la rétine à l'occasion (mention également à la danse sensuelle de Jamie Lee Curtis qui démontre un sex-appeal jusqu'ici insoupçonné pour ma part).
Bref, loin d'être un navet, ce True Lies reste un film bien mineur dans la filmo de Cameron. Jonglant entre un scénario action bien trop simpliste et une comédie trop prenante et pas souvent drôle, le film reste un divertissement honnête où l'on se régale de voir Schwarzy distribuer de la punchline à gogo.

[pabelbaba]

Tu demandes un truc élaboré avec Schwarzy?

[padri18]

Je demande pas forcement beaucoup d'originalité, mais là Cameron il nous sort une intrigue tellement bateau... Juste avant de faire Titanic... Toutélié !

[Alegas]

Faut le prendre pour ce qu'il est : une comédie d'action bigger than life. Après je peux concevoir que ça puisse être décevant pour quelqu'un qui s'attend à mieux de la part de Cameron, mais en ce qui me concerne je vois vraiment ce film comme une grosse récréation autant pour l'acteur que pour le réal. On sent qu'ils se sont fait plaisir.

[padri18]

Nan mais je pense pareil; j'ai mis la moyenne quand même donc je le revois un brin à la baisse mais je l'enfonce pas non plus. Par contre voilà; autant ça envoie bien comme il faut sur certaines scènes, et j'adore quand Schwarzy s'essaye à la comédie, mais perso j'ai clairement du mal avec la partie centrale sur le jeu de piste avec Curtis qui monopolise trop de temps de film à mon goût.

[pabelbaba]

Nan mais ça mérite un 6 avec le bonus Tia Carrere.

[Mark Chopper]

Malus doublures visibles + malus film trop long...

Ouais, ça vaut 6.

[Hannibal]

Padri tu es peut être plus "la Totale" avec Miou Miou que strip tease avec Jamie

[padri18]

Le dernier train de Gun Hill
de John Sturges (1959)

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7/10
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Loin d'être un friand de western, j'avoue également beaucoup de mal à regarder des films relativement anciens. Drôle de comportement que de renier une partie aussi importante du catalogue cinématographique quand on est un adepte du 7ème art, mais j'essaye de m'ouvrir à l'occasion.
C'est donc avec une certaine appréhension, mais également avec un certain goût du défi que je me suis lancé dans le visionnage de ce Dernier train pour gun hill que notre cher Oso me proposa de regarder dans le cadre du "Challenge critiques".
Et j'ai très vite commencé à apprécier ce revenge movie, qui voit la confrontation entre deux hommes, deux amis, qui n'ont donc d'autre choix que de s'affronter pour des raisons personnelles qui leurs sont chères. Un homme veut venger la mort de sa femme, l'autre veut empêcher la mort de son fils. Tous les deux ont une noble raison et sont dans leur droit, mais aucun terrain d'entente ne sera possible et les deux le savent très bien dès le début : le dénouement ne sera pas heureux, quelque soit son issue. Kirk Douglas et Anthony Quinn en duo, c'est indéniablement une force tant ils apportent le charisme nécessaire à leurs personnages, mais également l'alchimie entre les deux protagonistes.
Si le film ne nous gratifie pas de beaucoup de paysages, il reste néanmoins très efficace dans son siège où le héros se retrouve seul contre tous et cloisonné dans une chambre d'hôtel. Le film, dans son dernier tiers, délivre ainsi une tension certaine dans quelques scènes clés (le miroir, la lutte avec le shotgun, et l'affrontement final sur le quai).
Dans cet univers impitoyable, on pourra reprocher la naïveté du personnage de Jones qui aurait mérité un meilleur équilibre entre les deux protagonistes principaux, au lieu de ça on l'a voit prendre constamment ses airs dramatiques. Néanmoins, il faut reconnaître que du haut de ses 1h30, le film ne lasse pas et réussit à se clore sur une note aussi satisfaisante que dramatique avec une victoire au goût bien amère.

[osorojo]

J'aurais aimé te proposer meilleur, mais partant des temps modernes je n'ai pas trouvé ^^ J'espère que ça te mettra le pied à l'étrier pour d'autres péloches du même genre, ancien ne veut pas forcément dire chiant

[padri18]

Retour vers le futur 2
de Robert Zemeckis (1989)

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9/10
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Difficile d'être objectif quand on s'attaque à un classique de son enfance. On aimerait pouvoir rester impartiale, et ne pas se laisser influencer par le caractère nostalgique du visionnage. En vain. Et au final quelle importance ? Doit-on noter un film strictement sur ses qualités en tant que telles, ou bien sur le plaisir qu'il peut nous apporter en tant que spectateur. Un peu des deux j'imagine, et c'est bien ici l'exemple parfait du film que je me réjouis de voir et revoir tout en lui accordant bien des qualités.

Suite directe du premier volet, cet opus aurait pu commettre l'erreur classique de calquer le schéma de son prédécesseur sur une autre époque. Que nenni, si le film semble dans un premier temps prendre une orientation classique en explorant le futur (contre le passé dans le premier volet), on part très vite dans une autre direction en revenant dans le présent mais d'une réalité alternative, pour en dernière partir retourner dans le passé avec des événements parallèles au premier volet. On pourrait pinailler que si les scénaristes avaient sût à l'époque du premier volet de quoi le second aurait traité, ils auraient pu faire bien des références au deuxième Marty sans pour autant le dévoiler et ainsi faire un toutéliage. Mais il faut néanmoins reconnaître que cela ne gâche en rien l'entreprise, le plaisir reste totalement intacte et les interactions de Marty avec les événements du premier volet restent même techniquement impressionnantes compte tenu de l'âge du film.
D'ailleurs, le film entier (que dis-je, la trilogie même) dispose d'effets spéciaux et maquillages de très bonnes factures et l'ensemble vieillit vraiment bien.
Imprévisible, avec un rythme qui ne faiblit presque pas (la partie centrale dans la réalité alternative accuse un peu de mou mais à le mérite de relancer l'intrigue et surtout, présente clairement le concept de voyage dans le temps), ce Retour vers le futur 2 reste pour moi une référence dans le divertissement, quelque soit l'âge du spectateur.

[Mr Jack]

Autant je suis d'accord avec toi pour dire que ça propose autre chose que le premier opus, ça c'est une vraie qualité, par contre je trouve qu'il y a un gros coup de mou au milieu et que les FX sont assez bof quand on part dans le futur.

[Scalp]

Terriblement surcoté ce film.

[padri18]

Joshy
de Jeff Baena (2016)

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6,5/10
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Joshy fait parti de ces petites productions indé fauchées qui attirent par leur cast attrayant, ici une multitude d'acteurs issus de l'univers de la série TV (Thomas Middleditch, Nick Kroll, Jenny Slate,...), mais qui en général gravitent beaucoup autour des mêmes sujets que sont l’amitié et l'amour. Le postulat de départ, à savoir le suicide de la fiancée d'un protagoniste, est vite un prétexte pour cloisonner un groupe d'amis pendant un weekend. Et si le film ne surprend guère par son sujet, il le fait par la justesse avec laquelle il est exécuté. Réunis dans un weekend de débauche d'alcool et de drogue, chaque protagoniste dépasse progressivement son statut de mec fêtard pour voir son masque tomber, parfois furtivement au détour d'une réplique, mais on ne peut nier que ça tape dans le mille. On pourra reprocher la storyline peu intéressante et prévisible du mec marié qui flirt avec une inconnu le temps d'un weekend, mais l'ensemble du métrage respire une sincérité qui fait plaisir, sincérité qui doit probablement beaucoup au fait que les dialogues ont majoritairement été improvisés. A cela, on peut rajouter un Middleditch qui reste stoïque une grande partie du film pour au final délivrer un monologue bouleversant en fin de métrage. Bref, Joshy est un film sans prétention, franchement peu original, mais qui fait son petit effet; suffisant pour se démarquer du lot.

[Mr Jack]

Rien qu'à l'affiche, tu peux dire que Middleditch est dans l'exact même registre que dans Sillicon Valley