[Hannibal] Mes critiques en 2016

[pabelbaba]

Tu vas conforter sa place dans le top.

Si tu l'as sur support physique regarde les bonus, on apprend pas mal de choses sur le tournage.

[Alegas]

Celui là c'est quand ils veulent pour un BR.

[Hannibal]

oui, un beau BR ça ferait pas de mal...

[Alegas]

X-men Apocalypse

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Bryan Singer (2016) | 5,5/10
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Et un épisode de plus dans la franchise X-Men ! Même si je ne suis pas un grand fan, à la base, je les regarde sans déplaisir en tant que bon fan de fantastique. Cet épisode n’est ni plus mauvais ni bien meilleur que les autres signés Singer mais il est décidément très loin du best épisode ever de la saga à date, à savoir le « first class » de Matthew Vaughn, définitivement plusieurs crans au dessus selon moi.

Pourtant le film commence plutôt bien avec un retour en Egypte ancienne assez bien vu et enthousiasmant. Mais on retombe malheureusement trop vite dans dans les éternels errements psychologiques de Magneto : un coup gentil, un coup méchant, un coup gentil, etc, etc….
De gentil au début, il redevient méchant, avec pourtant de réelles motivations mais son personnage, pourtant l’un des plus intéressants de la saga, devient complètement anecdotique au fur et à mesure du film.

La naissance et l’éclosion de la future team X-men telle qu’on la connaît, tente de redonner un peu d’intérêt au tout, mais n’est pas toujours intéressant : il y a du bon (Tornade, Diablo) et du moins bon (Cyclope, Jean Grey). Idem côté méchants avec des personnages à potentiel (Psylocke) mais peu exploités ou relativement neutres (Angel).

Suite au succès de la meilleur scène de l’opus précédent, on retrouve Vif Argent, pour une séquence assez similaire et toujours aussi bien foutue mais sinon, ça reste relativement classique.
A contrario, les motivations d’Apocalypse sont floues et même s’il pète plein de bâtiments, on a du mal à sentir la menace ultime qui plane sur le monde. Il peine un peu à exister face à la multitude de personnages.

Ce X-Men Apocalypse restera dans la moyenne de la série, sans arriver à retrouver le charme et la maestria de l’opus reboot. Il en reste un blockbuster juste sympa mais vite oublié.

[padri18]

Généralement je fais pas trop la fine bouche pour pas mal de blockbusters mais j'avoue que j'ai franchement pas envie de mater ce dernier X-Men, vu comment le précédent m'avait bien soûlé...

[Hannibal]

tu rates rien, c'est pas mieux que le précédent

[Alegas]

Showgirls

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Paul Vehoeven (1995) | 7/10
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Plus de vingt ans après sa sortie en salles et après avoir été descendu en flèche par la critique, essentiellement pour ses scènes de nu et de sexe, qu’en est il aujourd’hui de Showgirls, à savoir la vision brute de Verhoeven du monde de la nuit de Las Vegas ? Vingt ans après, il reste un film d’ascension fulgurante et de chute tout aussi brutale d’une jeune stripteaseuse qui va rapidement comprendre ce qu’il faut faire pour être au top, à savoir devenir aussi vicieuse et malsaine que ses concurrentes pour prendre leur place, quitte à se brûler les ailes comme ses prédecesseurs : et l’histoire se répète ainsi inlassablement.

La réalisation de Verhoeven est vraiment soignée avec une mise en valeur des corps et des chorégraphies qui sont très rythmées et intenses. Les acteurs ont tendance à exagérer leur jeu, notamment Elisabeth Berkley qui tombe par moment dans la caricature mais je reste persuadé que c’est voulu par le réalisateur pour souligner les ego exacerbés des personnages qui sont souvent dans l’excès pour renforcer l’implication et l’impact des événements sur leur personnalité. Ce procédé a le défaut de montrer les acteurs sous un jour pas très heureux donnant l'impression qu'ils jouent comme des cochons (même si c'est peut être vrai pour certains d'entre eux).

Le film se suit agréablement même si on peut regretter le manque de suspense tant les personnages sont stéréotypés et prévisibles dès le départ. Aucune surprise donc et c’est peut être le plus grand défaut du film qui dépeint sinon bien les coulisses d’un grand show de Las Vegas à l’américaine avec ses intrigues entre danseuses, ses rivalités de pouvoir et ses affrontements d’ambitions démesurées.
Showgirls reste un bon Paulo tranquillement calé entre le troublant Basic instinct sorti 3 ans plus tôt et le réjouissant Starship Troopers sorti deux ans plus tard.

[Jed_Trigado]

Plus de vingt ans après sa sortie en salles et après avoir été descendu en flèche par la critique, essentiellement pour ses scènes de nu et de sexe, qu’en est il aujourd’hui de Showgirls, à savoir la vision brute de Verhoeven du monde de la nuit de Las Vegas ?

Ça va même plus loin que Las Vegas je trouve, c'est une méthaphore sur la société ricaine qui a le comble de véhiculer des valeurs puritaines et qui habite en son sein, ce qui est a mes yeux une ville qui en est le contraire absolu.

Les acteurs ont tendance à exagérer leur jeu, notamment Elisabeth Berkley qui tombe par moment dans la caricature mais je reste persuadé que c’est voulu par le réalisateur.

En effet, Paulo a sciemment dirigé Berkley en lui demandant de jouer de manière excessive, il l'a confirmé plusieurs fois.

Le film se suit agréablement même si on peut regretter le manque de suspense tant les personnages sont stéréotypés et prévisibles dès le départ.

J'attends pas spécialement du suspense en matant un film comme Showgirls, j'attends surtout de la crudité et de la franchise, perso je m'attendais pas a ce que ça aille aussi loin (cf le viol, qui remet bien a plat une certaine image du showbiz qui te laisse un peu faire ce que tu veux tant que t'es sur le haut de l'affiche).

[Hannibal]

Je suis d'accord avec tes commentaires,
pour le dernier point, je suis aussi d'accord avec toi sur la franchise de Paulo, mais j'aurais pas été contre une petite surprise car là dès le début, on sait quasiment comment ça va finir et par quelles étapes on va passer.

[Hannibal]

Il était une fois la révolution

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Sergio Leone (1971) | 9/10
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Encore une fois un très gros morceau de Leone que cet Il était une fois la révolution. C’est probablement l’un des derniers que je n’avais pas encore vu et je ne suis vraiment pas déçu. Dotée d’une ambiance mélancolique très plaisante, on sent clairement qu’on est entre deux époques, la fin de l’ère western et le début de l’ère industrielle. Comme souvent, au milieu de cette grande mutation, les personnages tentent de survivre en s’adaptant.

Ils prennent ici la forme de Juan, braqueur de diligences (la première attaque est vraiment savoureuse!) et patriarche d’une famille très nombreuse, et John, révolutionnaire irlandais en fuite et expert en explosifs (quelle gueule ce Coburn!). Les deux vont bien sûr faire équipe pour mettre la main sur un magot, après avoir appris à se connaître via coups fourrés et embrouilles comme souvent chez Leone. On se prend rapidement d’affection pour les deux bonhommes, au fur et à mesure que leur passé se révèle et que leur futur se dessine.

Outre la mise en scène toujours aussi élégante et inspirée de Leone, on notera la partition exceptionnelle de Morricone qui frôle le génie. Sa composition reste en tête très longtemps après la vision du film, ce qui est la marque des grands morceaux. Elle accompagne la nonchalance du film et sert vraiment le propos avec force.

Je n’ai quasiment rien à reprocher à cette fresque de plus de 2h30 qui passe sans problème et sans ennui. Leone met la barre très haute et prouve que sa trilogie « il était une fois » est bien un des sommets du cinema mondial.

[Val]

(changement d'avatar de circonstance d'ailleurs).