C'est même sûr qu'il n'y aucun autre univers quand on se remémore certaines répliques ("les richards voulant jouer aux cowboys", "ça fait 10 ans que je le connais comme le père de Dolores"), donc ça va se concentrer sur la part de conscience qui va se révéler chez les créatures (le mot est lancé à détour d'une réplique également). Dans chaque film de créature, soit elle sort du carcan de son maître, soit elle se met à lui ressembler et à prendre ses qualités mais surtout ses défauts. Et je pense que c'est dans cette direction que le show compte aller.
Ce qui est appréciable, c'est cette seconde storyline concernant l'alter ego de Yul Bryner dans le film: on a de gros doutes sur ce qu'il est et ce qu'il recherche. Et Ed Harris pète la classe !
Que du positif dans ce pilote, une écriture soignée qui tisse plusieurs arcs narratifs et pose pas mal de questions, sans rien dévoiler. Une mise en scène au poil avec THE scène de carnage. Et une B.O géniale (cette reprise de Paint It Black !
y'a aussi une autre reprise par l'intermédiaire du piano automatique mais j'ai pas retrouvé c'était quoi, ça m'énerve !)
Ah et le générique qui défonce aussi.
Du lourd !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."