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On quitte le game et on va voir du côté des australiens de Tame Impala.
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A l'origine, Kevin Parker, artiste complet : chanteur, compositeur, guitariste et producteur. C'est en 2007 qu'il crée un projet qui deviendra un groupe gravitant autour de lui. Il se fait un nom tout seul avec son petit compte MySpace (coucou les vieux) il emmène avec lui ses potes vers la sortie du premier EP au nom du groupe, en 2008. A l'instar de groupes comme Django Django, Animal Collective ou MGMT, Tame Impala creuse le sillon du rock psychédélique et cherche à le traverser par la recherche de nouvelles sonorités. Une sorte de neo-psychédélisme toujours très coloré, laissant la place à de méchants riffs comme à des moments d'introspection et de méditation par le son. Beaucoup de guitares et de batteries noyées autour de la voix mélodieuse et perchée de Parker. Les deux premiers albums ressemblent à un prolongement de l'oeuvre des Beatles ou de Pink Floyd de la fin des 60's. D'ailleurs sur quelques sons, la voix de Parker ressemble beaucoup à celle de McCartney et l'affiliation semble presque évidente. Currents, le troisième et dernier album en date signe le marqueur d'un groupe arrivé à son apogée. De la recherche de sonorités et du psychédélisme cool on arrive au concret du voyage entrepris et à la construction d'un nouvel état de la pop. Hybride, réflexif, on est dans le rapport direct entre la musique et l'esprit et sur les vagues d'émotions qui en ressortent. Personnellement un énorme coup de coeur et je comprends tout à fait la hype autour de Parker qui devient l'artiste avec qui il faut travailler. On n'a pas fini d'entendre parler de Tame Impala.