La coupe du monde musicale with a vengeance

[Mr Jack]

Au tour de Pete Rock.



Né dans le bronx, il forme avec CL Smooth un duo qui va marquer l'âge d'or du rap en lâchant Mecca and the Soul Brother et The Main Ingredient. MC à part entière mais surtout producteur de sons bercés de soul et de jazz, il va représenter un genre à part entière, aux côtés de DJ Premier et A Tribe Called Quest. Loin des bastons urbaines entre les deux côtes, Pete Rock se réfugie dans sa nostalgie de la grande soul des 60's et du jazz fusion des 70's et va ériger l'art du sampling à son paroxysme. Sa maitrise du découpage, du parcellement et du mixage des sons est quasi sans égal et va influencer un bon nombre de producteurs, notamment J Dilla avec qui il va travailler sans collaborer officiellement. Entre 1998 et 2008, il ne sort que trois albums solos mais tous de grande qualité où il s'entoure toujours très bien (tout le Wu, Talib Kweli, Redman, Common). Parallèlement, son Petestrumentals (2001) devient une des références du hip hop instrumental dont la suite est sortie en 2015.

[Mr Jack]

Transition toute trouvée avec Slum Village.



Le groupe du petit prodige de Detroit mort trop tôt, J Dilla. A ses côtés, Baatin (décédé en 2009) et T3 puis le disciple de Jay Dee, Young RJ. Tout a commencé dans la banlieue de Detroit où trois potes de lycée font la tournée des open-mic et se font un nom dans le hip hop underground. D'abord nommé Ssenepod (pour Dopeness à l'envers), le groupe devient Slum Village au début des années 90 et finit d'enregistrer son premier album, Fantastic (vol.1) en 1997 -album qui ne sortira officiellement que 8 ans plus tard pour des raisons un peu floues liées aux boites de prod. Si le groupe a depuis connu diverses mésaventures (départ de J Dilla pour sa carrière solo en 2001 puis sa mort en 2006, et celle de Baatin en 2009) et changements de MC, elle a toujours gardé dans ses productions l'esprit de J Dilla, un coeur de soul avec des arrangements jazzy suaves et des touches de musiques tribales.

[Mr Jack]

J'enchaine tout de suite avec La Fine Equipe.



Présenter La Fine Equipe après avoir parlé de J Dilla tombe presque sous le sens. Ce quatuor de beatmakers français en est le direct descendant. Pratiquant un rap instrumental appliquant à la perfection la fameuse science du sampling (ultra-découpage et mixage presque sensoriel des sons) mêlant les sonorités Dillaiennes : jazz, soul et tribal ramenant aux sources de ce qui fait remuer toutes les cellules d'un corps. A huit mains, ils fabriquent l'extension du chef d'oeuvre de Dilla, Donuts, en reprenant le concept culinaire et en créant La Boulangerie. Ce qui deviendra une trilogie sans déchets débute en 2008 par le premier opus, un véritable Donuts 2. La Boulangerie 2 va entamer un travail de distinction et les 4 frenchies vont se forger un vrai style de puncheurs, à base d'extraits de vieux films français, de scratchs omniprésents et d'une petite touche d'electro. Près de 100 pistes en 3 albums, et aucun raté. La Fine Equipe ne fait pas dans le gâchis alimentaire.

[Mark Chopper]

Pas mal La Fine équipe, je vais creuser un peu... ça me rappelle le boulot d'Onra, j'aime bien.

[Mr Jack]

Et comme j'ai dit y'a peu de ratés. C'était même dur d'en choisir que 5/6 sur près de 100.

[comICS-soon]

Grave ça démonte La Fine Equipe !



Avec le poto Fakear:

Par contre je récidive mais z'êtes vraiment méchants à ne pas mettre sous spoil, quand tu as 2-3 présentations sur une page avec genre 5 liens par présentation c'est trèèèèèèèèèès relou à charger, genre vraiment beaucoup

[Mark Chopper]

Tu dois vraiment avoir une connexion de merde dans ta cambrousse

[comICS-soon]

Dans ma cambrousse d'avant, dans la montagne de Reims, j'étais à 17 mb/s en download. Dans ma cambrousse de maintenant, au nord de Reims et plus éloigné qu'avant, je suis à 10 mb/s

[Mr Jack]

Toujours dans le rap game avec Ugly Duckling.



Deux MC, un DJ. Cette fois ci on est sur l'autre côte, près de Long Beach. Trois blancos qui se dorent le cul au soleil et rappent avec l'énergie qui rappelle des Beastie Boys - qui auraient troqué leur esprit rock pour un esprit de traine savates. Dizzy Dustin et Andy Cooper, c'est la force tranquille et l'esprit vif, du flow découpé à la cool. Derrière les platines, Young Einstein qui mixe sans les gants, scratche plus vite que son ombre avec sa grosse chaine en or qui brille. Dans la mouvance des Jurassic 5 et autres Dilated People, UD règne sur l'underground hip hop de L.A. Journey to Anywhere, leur premier album, colle aux influences de l'âge d'or des mid 90's en équilibrant bien le scratch bien drifté, la plume bien ciselée et la boucle bien léchée. Solaire, libre, mais très loin du sérieux imposé par le rap game. Grosse place aux duels parodiques entre les deux MC, aux jeux de mots bien placés et à l'humour cartoonesque. On est dans le frais dans l'esprit et le chaud dans les sonorités. UD c'est zéro prise de tête mais beaucoup de hochements approbateurs.

[Jimmy Two Times]

Que de très bons choix l'ami

Mais le gang de la pop mou du genou et des mecs qui écoutent la musique de leurs darons pour essayer de pécho risquent de ne pas te suivre...

T'auras mon soutien!

[dagokhiouma]

Les présentations c'est bien quand les gens qui répondent ont un minimum de respect et ne sont pas relou, pas comme dago quoi.

@Comics : C'est clair.

C'est marrant de venir juste pour assener son bon goût a tout le monde et repartir aussitôt. Je suis loin de partager les goûts musicaux du forum dans son ensemble (ben ouais je suis le président du fan club de Phil Collins comme chacun le sait) et pourtant, je m'amuse pas a cracher dessus pour ma part.

mais euh !

je viens quand je peux déjà. Ensuite quand on se présente à une élection faut pas avoir peur de prendre une cartouche. Enfin pour finir, vous omettez que je n'ai pas fait que dire "je n'aime pas". J'ai écrit des commentaires positifs pour Fabe (proposition de comics d'ailleurs hein), syd matters, globalement les propal de Pabel, et j'en ai pas eu l'occasion pour le moment, mais celles de Mr Jack me plaisent également dont quelques-unes qu'il vient de me faire découvrir.

Sinon je la trouve très bien la formule de Logan avec les présentations, ça permettra à certains d'écouter de la bonne zique pour une fois

[Mr Jack]

Sur ces belles paroles, on rebifurque côte Est et sur Action Bronson.



Un des MC les plus actifs et les plus talentueux du game actuellement. Flow emprunté à Ghostface, avec un style plus décalé, foncedé jusqu'à la moelle, amoureux des belles femmes, des grosses carrosseries et partenaire de jeu d'un des DJ qui compte, Statik Selektah. Fils d'immigré albanien, ancien chef gourmet d'où son apparente bonhommie, Bronson claque des joues dans le rap après s'être pété la jambe en cuisine. Actif depuis 2011 et son premier album sorti en indé, Dr Lecter, il imprime sa gouaille et traine avec les bons (outre Statik, Party Supplies, The Alchemist aux prods et des feats en pagaille, souvent accompagné de la jeunesse qui monte, Joey Badass et Chance the Rapper entre autres). Depuis 5 ans, il enchaine les mixtapes qui claquent (les Blue Chips, en tête), EP et LP collaboratifs où son flow tue la concurrence à petit feu. L'année dernière, il sort Mr Wonderful et sort de l'eau pour montrer à tous qui est le boss. Le mieux pour comprendre c'est d'ouvrir ses oreilles et apprécier.

[Jed_Trigado]

Bronson, c'est du bon.

[Mr Jack]

On conclue la (grosse) parenthèse rap avec du grand classique et Gang Starr.



Le regretté Guru et le mythique DJ Premier aux platines. A la fois des pionniers et des incontournables du hip hop. Ils ont vu naitre l'âge d'or et ont propagé la bonne parole via leurs albums et les innombrables productions de DJ Premier jusqu'à aujourd'hui. Ils ont construit une facette du rap East Coast et continuent à représenter ce qui s'est fait de mieux dans le hip hop en général. Ils sont dans le Hall of Fame, pas besoin de grandes présentations, leur son parle pour eux.

[Dionycos]

J'enchaine tout de suite avec La Fine Equipe.



Présenter La Fine Equipe après avoir parlé de J Dilla tombe presque sous le sens. Ce quatuor de beatmakers français en est le direct descendant. Pratiquant un rap instrumental appliquant à la perfection la fameuse science du sampling (ultra-découpage et mixage presque sensoriel des sons) mêlant les sonorités Dillaiennes : jazz, soul et tribal ramenant aux sources de ce qui fait remuer toutes les cellules d'un corps. A huit mains, ils fabriquent l'extension du chef d'oeuvre de Dilla, Donuts, en reprenant le concept culinaire et en créant La Boulangerie. Ce qui deviendra une trilogie sans déchets débute en 2008 par le premier opus, un véritable Donuts 2. La Boulangerie 2 va entamer un travail de distinction et les 4 frenchies vont se forger un vrai style de puncheurs, à base d'extraits de vieux films français, de scratchs omniprésents et d'une petite touche d'electro. Près de 100 pistes en 3 albums, et aucun raté. La Fine Equipe ne fait pas dans le gâchis alimentaire.

Excellente découverte

Gros coup de coeur sur celle-là :