[Mr Jack] Mes critiques en 2016

[pabelbaba]

Je vais arrêter de faire des réponses construites et imagées, la prochaine fois je mettrai un smiley vieux et reprendrai mes études de médecines.

[osorojo]

Non mais, il y a un truc avec Haneke, c'est devenu personnel je crois

[Mr Jack]

Honnêtement je pensais pas que ça réagirait autant. C'est le démon, le gars.

[osorojo]

Sinon, si tu veux continuer à mater les bouses de ce connard fini, tu peux essayer La pianiste ou Caché, j'ai un "bon" souvenir des deux

[Mark Chopper]

Je le trouve dangereux, irresponsable et stupide

[Jed_Trigado]

C'est le démon, le gars.

Clairement.

[pabelbaba]

Je le trouve dangereux, irresponsable et stupide

Autant que John Woo?

[Mr Jack]

Sinon, si tu veux continuer à mater les bouses de ce connard fini, tu peux essayer La pianiste ou Caché, j'ai un "bon" souvenir des deux

Je peux essayer de pas vomir du sang devant, ouep.

[Mr Jack]

L'ETE MEURTRIER (1983)

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┟ jean becker ┧
5/10

Thriller sans suspense, l'été meurtrier est un film qui porte pas si bien son nom. Pour un film chaud, il manque de transpiration tout simplement parce qu'il se dévoile trop vite. Adjani, sans remettre en cause ses talents d'actrice, porte un personnage trop facile à lire et qui oscille entre la femme fatale et la vengeresse sanguinolente en prétendant être les deux mais en ne finissant par en être ni l'une ni l'autre. Trop vite on lit dans ses yeux ses traumas enfantins qui annihile tout ce vers quoi auraient pu nous amener ses enjeux personnels. Son corps, trop vite dévoilé, n'a pas le temps de transpirer d'un désir intérieur et de dégager une force qui aurait agit sur son environnement bien plus qu'un simple objet physique bon à reluquer. C'est un film qui manque de passion, qui s'impatiente et s'explicite beaucoup trop, rythmé par de interminables voix off bêtement transposées du livre par l'auteur lui-même. C'est un film long qui ne laisse pas le temps à l'image d'imposer son sens, trop bouffé par la volonté de dire ce qui se passe et surtout ce qui va se passer. C'est un film qui manque de chair, de jus, de pouvoir érotique toujours par cette impatience latente de vouloir tout dévoiler sans faire saliver. Même si Souchon n'est pas mauvais, il incarne trop mollement son personnage d'amoureux naif, happé par la beauté de Elle. Sa passivité rend le personnage mou, et le film mou par ce qu'il représente et ce qu'il est censé faire rejaillir. Deux heures c'est long quand une narration ne sait pas exactement comment s'articuler. Le puzzle de l'intrigue se devine trop vite pour donner de l'importance réelle à la dissémination (parfois maline, pourtant) des pièces. La réalisation est classique, sans véritable parti pris ni fulgurances, si ce n'est ces flashbacks efficaces dans leur énergie dramatique apportée aux personnages. En somme on n'est pas devant un téléfilm (même si on est en France, dans les années 80), il y a une vraie volonté de raconter quelque chose et Adjani transmet sa beauté fragile, mais c'est bien trop mou, bien trop tendre pour prétendre être plus que cela.

[Moviewar]

THE NEON DEMON (2016)

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┟ nicolas winding refn ┧
2/10

7 minutes de clip auraient suffit. En disant ça, je ne veux pas insulter la forme du clip mais plutôt dire que Refn s'est trompé de forme tout court. Pourquoi faire un film pour ne rien raconter ? On sent très bien le flux de pensée abstraite que représente le film, projeté emballé de couleurs par le cerveau de Refn. The Neon Demon ça aurait pu être une toile d'art contemporain, juxtaposant des formes géométriques de couleur différente dans laquelle il aurait fallu se projeter pour en dégager du sens. On est vraiment dans cette démarche purement artistique, sans nécéssite d'implication ni de feedback. Une simple succession d'images qui vont former par un miraculeux mouvement du sens à l'oeil de celui ou celle qui regarde. Sauf que déjà, un film à mon sens c'est pas juste un défilé d'images. Même si on est dans un art visuel, c'est pas un art nu, dépouillé, mais bien une association entre plusieurs langages qui convergent en un sens développé pour raconter quelque chose. Et puis un film sensoriel ça se construit autour d'un sens. Comme le noyau d'un fruit. Sans lui, ce n'est que de la chair. On ne peut pas, je pense, créer du sens avec des simples projections d'idées. Du moins pas dans ma conception et ma perception du cinéma. Je pense honnêtement que pour apprécier la percussion d'idées abstraites de ce film, il faut aimer la contemplation , l'art contemporain ou les substances psychotropes. Et encore, si on essore toutes les symboliques lourdingues que met en place Refn tout le long, on ne tiendrait que des messages balisés et une morale profondément creuse. Je crois que le pire défaut du film ce n'est même pas tout ce que je viens d'énumérer mais finalement que pour un film dit sensoriel, il ne dégage rien. En voulant coller son concept de profondeur au personnage principal, Refn a fait un film magnifique mais creux. Énergique mais sans animosité. Captivant mais sans électricité. Pas de noyau, pas de chair, c'est juste le tracé d'un fruit que l'on savoure que dans la perception de sa saveur. Refn m'a donc vendu une expérience sensorielle totalement spéculative qui ne tente même pas l'esquisse d'une tentative de récit. Du bruit, du son, de la couleur. Point.

[Jimmy Two Times]

T'as vraiment rien pigé au message du film

Et moi non plus Putain de triangle!!!

[osorojo]

Bah, c'est blindé de métaphores, on peut pas dire que le film est vide. Mais il faut un manuel de 20 pages pour en saisir tous les enjeux, où 3 heures à perdre après la séance pour débriefer. Pour moi, c'est trop tard.

Et puis bon, l'abricot, Refn l'aime pourri, mort et sans âme à priori. J'suis pas un enfant de coeur, mais le moment copulation à la morgue, comment dire, c'était gênant

[logan]

T'as vraiment rien pigé au message du film

Et moi non plus Putain de triangle!!!

Triangle, vagin, elle en sort, renaissance.

Pas compliqué (Mais ca reste de la merde )

[Mark Chopper]

Peu importe le message, rien ne justifie une telle lenteur et des dialogues aussi assommants.

[Mr Jack]

Voilà.
Le "langage" qu'utilise Refn n'a l'air destiné que pour lui-même, en fait.