[Caducia] Mes critiques en 2016

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mr Jack » Sam 17 Sep 2016, 21:30

Mark Chopper a écrit:Nan mais Jack tu peux le tacler, on se souvient de son surnotage de Bullitt à l'époque où il n'avait vu que deux polars 70's.


C'est vrai en plus. :eheh:

Mais ok j'ai pigé le message, les gars. :super:

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Oath (The) - 7,25/10

Messagepar caducia » Dim 18 Sep 2016, 13:48

The oath

Réalisé par
Baltasar Kormákur Avec
Hera Hilmar, Baltasar Kormákur, Ingvar Eggert Sigurðsson
Long-métrage : Islande
Genre :thriller
Durée : 01h50min
Année de production : 2016

7.25/10


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Synopsis

Finnur est un chirurgien et bon père de famille mais il se trouve confronté aux problèmes de drogues et de fréquentations de sa famille.


Critique

Film Islandais qui ne paye pas de mine à première vue; réalisé et interprété par Baltasar Kormákur; qui a déjà tourné quelques trucs sympa du cote d'Hollywood (2 guns, contrebande ou encore Everest).
Ici il campe aussi le rôle principal; une sorte de Liam Neeson en version un peu plus soft qui tente de remettre sa fille dans le droit chemin car elle a quitté ses études, enchaîne les fêtes psychédéliques et les rails de coke.
La cause est pourtant évidente, son petit copain Óttar qui a la tete de junkie; un mélange de Jean Claude Van Damme et de Damon Albarn. "The oath" n'est pas très prometteur et a tous les airs d'un téléfilm avec un script déjà vu malgré les quelques facilités, la noirceur s’insinue peu à peu et montre qu'un père est prêt à tout pour sauver sa famille des mains d'un manipulateur. On pourra aussi penser au récent "une seconde chance" au niveau du script et de l'ambiance glaciale.
Baltasar Kormákur propose une mise en scène agréable mais quelconque dans son ensemble, qui peut très vaguement faire penser au Milenium de Fincher avec des maisons immenses et design où tout peut arriver et ces paysages enneigés qui défilent sans fin.

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Le cardiologue est tiraillé entre l'amour qu'il porte pour sa fille qui est totalement à l Ouest qui est folle amoureuse d'Óttar mais qui est mode auto-destruction sous substances qui rejette son père pour mieux l'appeler en cas de besoin financier ou affectif.
La qualité du film est rehaussée par les remarquables interprétations des ennemis Baltasar Kormákur et Gísli Örn Garðarsson qui assurent le spectacle niveau intimidation ou bluff. Baltasar Kormákur devient aussi flippant que Jeffrey Dean Morgan dans the Walking dead par moments, son personnage calme et posé se transforme en machine sanguinaire.
Le téléfilm gentillet se transforme vers un thriller assez sanglant, mais il est dommage que le spectateur puisse anticiper la suite des événements avec une fin si prévisible.
Un film surement oubliable sur les relations familiales, l'équilibre professionnel et intime et bien sur la filiation.

Un revenge movie efficace mais au scénario un peu trop tiré par les cheveux qui vaut néanmoins le détour pour les moments de tension et de pression psychologique.
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Lady Macbeth - 5/10

Messagepar caducia » Mar 20 Sep 2016, 14:34

The Young Lady

Réalisé par
William Oldroyd
Avec Hera Hilmar, Baltasar Kormákur, Ingvar Eggert Sigurðsson
Long-métrage : UK
Genre : drame
Durée : 89 min
Année de production : 2016

5/10


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Synopsis

Dans le cadre d’une champagne anglais en 1865; Katherine (Florence Pugh) se voit mariée de forcé a un homme deux fois plus âgé qu’elle qui l’enferme dans son immense demeure et la laisse dépérir dans sa solitude.


Critique

Réalisé par un des pontes du théâtre anglais William Oldroyd, Lady MacBeth se rapproche d’une mise en scène théâtrale minimaliste d’un classicisme extrême ; avec des décors épurés et au final peu de personnages impliqués dans l’intrigue. L’histoire étant inspiré du roman « Lady Macbeth of the Mtsensk » basée sur le trio la femme, le mari et l’amant et s’attarde plus précisément sur les conditions de vie de la jeune femme qui vont la conduire au pire alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente et connait peu de chose de la vie.
Katherine est une femme de l’époque Victorienne, totalement soumise aux lois de la société qui a été vendue avec des terres par ses parents à un homme repoussant (Alexander) qu’elle ne connait pas. Rapidement, voyant la faiblesse et la soumission de la jeune femme, son mari s’acharne sur elle, en l’humiliant, la dévalorisant et en la délaissant tout simplement.



Dans un premier temps, le réalisateur nous présente la petite vie dénuée de sens et pleine d’ennui de l’héroïne qui est fatiguée de ne rien faire et de rester cloitrée chez elle en attendant gentiment que son mari rentre et vienne se coucher avant de la traiter comme un animal. C’est un sentiment d’inutilité profonde et de solitude extrême qui se fait ressentir. Pour tromper l’ennui, Katherine va peu à peu sortir de son carcan et explorer la propriété de son mari et se frotter aux domestiques. C’est alors qu’elle découvre qu’elle a un pouvoir d’autorité absolu sur eux et qu’elle va pouvoir faire la même chose que ce qu’elle subit au quotidien, c’est-à-dire les manipuler à souhait. Bien entendu, une histoire d’adultère va pointer le bout de son nez, une love story charnelle et passionnelle qui va mener au drame puisque Katherine tient à ne pas laisser s’envoler cet amour.

Le script n’est pas extraordinaire et fera penser à celui de « loin de la foulée déchainée » quant au personnage de Katherine il est dans la même veine que celui de lady Susan de «love and friendship» en plus cruel.
Malgré la justesse des interprètes, le film possède une mise en scène trop paresseuse et une caméra offrant trop de plans fixes ce qui renforce la lenteur d’action. Une histoire déjà vue et revue pour un résultat anecdotique qui manque clairement de lyrisme et d'originalité.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mar 20 Sep 2016, 14:42

On dirait plus une variation sur Madame Bovary que sur MacBeth.
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Porto - 4/10

Messagepar caducia » Mar 20 Sep 2016, 14:59

Porto

Réalisé par
Gabe Klinger Avec Anton Yelchin, Lucie Lucas, Françoise Lebrun
Long-métrage : bresil
Genre : drame
Année de production : 2016

4/10


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Synopsis

Jake et Mati sont deux expatriés, l’une française, l’autre américain qui ont le coup de foudre.


Critique


Avant-dernier film d’Anton Yelchin ; comme son nom l’indique le film se déroule à Porto, mais il aurait pu se passer n’importe où ailleurs dans le monde car peu importe le cadre étant donné que le film se concentre sur une rencontre amoureuse et qu’il n’y a quasiment aucune intercation avec les habitants si bien que cette histoire aurait pu se dérouler n'importe ou.
Un film perturbant qui déploie 3 chapitres et possède une narration non chronologique avec des flash backs et des séquences déjà vues qui sont remontrées quelques minutes plus tard (je n’ai toujours pas compris l’intérêt).

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Le métrage est en dents de scie avec des moments de passion intense et d’intimité qui contrastent avec les séquences de déprime profonde et de questionnements que subit le couple.
Anton Yelchin campe ici un marginal qui est proche du clochard, traînant dans les rues de Porto avec son chien ou dans les bars quémandant quelques sous pour se mettre quelque chose sous la dent. Il rencontre une jolie française (Lucie Lucas) dans un bar et décident de passer la nuit ensemble d’où les scènes charnelles multiples, pas désagréables esthétiquement. Ce qui dérange c’est qu’on ne comprend pas le message que veut faire passer le réalisateur car cette histoire d’amour passagère va avorter avec une incompréhension de la part de l’un de deux amoureux. Le problème c’est que Porto de par son montage bancal tente de nous insuffler des émotions mais ne nous donne pas toutes les clés de l’histoire.
Gabe Klinger s’amuse avec de longs plans paysagers contemplatifs ou encore ce regard sans fin pour clôturer le film qui montre que tout ça n’est qu’esbroufe. Porto est une coquille vide qui perd le spectateur par sa structure narrative qui se veut stylée avec trop de longueurs se résumant qu'à un coup de tete d'un soir. Les dialogues sont trop banals et manque de poésie et d'inspiration.
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Colossal - 4/10

Messagepar caducia » Mar 20 Sep 2016, 15:40

Colossal

Réalisé par
Nacho Vigalondo Avec
Anne Hathaway, Dan Stevens, Jason Sudeikis
Long-métrage : Espagne
Genre :comédie
Durée : 01h50min
Année de production : 2016

4/10



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Synopsis


Gloria est une newyorkaise un peu paumée, alcoolique sur les bords et une fêtarde invétérée qui vient de rompre avec son ami à cause de comportement irresponsable et tente de se reprendre en main.

Critique

Colossal se démarque par son script très original et difficile à retranscrire sans spoiler mais sachez que Godzilla est de la partie et qu’il casse tout sur son passage. Je pense que pour comprendre cette critique, il faudra clairement avoir vu le film car le concept est bien tordu et il faut le voir pour le croire.


Pour les curieux :

Gloria a la possibilité d'incarner un monstre monumental à Séoul à une heure précise de la journée et dans un espace particulier (un jardin public dans son patelin aux USA)

Nacho Vigalondo possède une imagination débordante et créée un lien entre sa petite vie de paumée et l’Humanité si bien que Gloria (Anne Hathaway) peut quasiment changer la face du monde selon ses souhaits. Une histoire bien barrée avec un postulat de départ difficile à avaler rendu possible par un fait surnaturel inexpliqué.


La drôlerie du film vient surtout des gaffes successives du personnage d’Anne Hathaway cumulant malchance et une nonchalance à toute épreuve. Gloria est comme de nombreux trentenaires une femme-enfant qui ne planifie pas grand-chose dans sa vie et profite de chaque instant. Gloria décide de retourner se cloîtrer dans une maison familiale loin des tourments de la vie new-yorkaise pour faire un point et se ressourcer, c’est là que les ennuis commencent.
Anne Hathaway que j’apprécie habituellement semble complètement à l’Ouest et non impliquée dans son rôle ; interchangeable à souhait sur ce projet.
Elle retrouve un copain d’enfance (Jason Sudeikis) et renoue des liens d’amitié emplis de nostalgie et de souvenirs communs.

Hélas Colossal ne va pas au bout des choses comme dans « Le Dernier pub avant la fin du monde » ou « this is the end » qui ont aussi comme postulat de départ un événement de science-fiction majeur mais qui assument le coté comique à 100%. Colossal possède bien entendus quelques gags de comique de situation qui fonctionnent, mais cela reste bien maigre par rapport à l’ensemble du film avec un dénouement très décevant qui se prend très au sérieux, tentant une pseudo réflexion sur le sens de la vie.
Le film devient rapidement redondant et tente de ronronner sur son concept avec des images à la Pacific Rim jusqu’à en saouler son public.
Si vous aimez voir Anne Hathaway se prendre des gamelles et Jason Sudeikis être a côté de ses pompes entre deux scènes de destructions massives Colossal est fait pour vous. Niveau humour, il est dommage que le film s’autocensure et ne franchisse pas quelques limites à la mesure de son titre.
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Quelques minutes après minuit - 7,5/10

Messagepar caducia » Mer 21 Sep 2016, 09:01

Quelques minutes après minuit

Réalisé par
Juan Antonio Bayona
Avec
Felicity Jones, Liam Neeson, Sigourney Weaver
Long-métrage : Espagne
Genre :fantastique
Durée : 01h48min
Année de production : 2016

7.5/10



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Synopsis

Pour échapper à son quotidien se partageant entre la maladie de sa mère et les humiliations répétées de ses camarades de classe, un jeune garçon se réfugie dans un monde imaginaire digne des contes de fées, où il est question de courage, de perte et de foi.


Critique


Un conte gentillet que ce « A Monster calls » qui possède des qualités esthétiques évidentes grâce à la mise en scène elegantissime de Juan Antonio Bayona.
Le film nous transporte sans cesse d’un monde à l’autre celui de la dure réalité et celui des rêves du jeune garçon Connor qui toutes les nuits imagine qu’on monstre va débarquer dans sa chambre.
Autant la partie onirique est d’une maitrise extrême et originale, autant la celle du réel offre juste une morale pesante et facile jouant sur la maladie de la mère en fin de vie.
Lewis MacDougall incarne donc le jeune héros et est vraiment moche comme un pou mais se révèle convainquant dans son interprétation, et arrive à faire preuve de courage dans les moments difficiles. Connor est un garçon solitaire dont les parents sont divorcés. Sa vie quotidienne est rude car il doit rapidement devenir indépendant étant que sa mère est trop faible pour s’occuper de lui il trouve un moyen d’évasion dans le dessin ; ainsi Bayonna nous offre de jolis gros plans sur ce thème pour une piqure de nostalgie garantie : copeaux de crayons, mines cassées, esquisses; images très léchées et enivrantes.



La mère de Connor lui a néanmoins transmis son don artistique le garçon passe ses journées à gribouiller des croquis et y retranscrit ses rêves. « A Monster calls » propose de nombreuses scènes (y compris le générique) qui retranscrivent les rêves et pensées de Connor sous forme d’images uniques qui mélangent aquarelles aux couleurs éclatantes et dessins numériques qui sont juste magnifiques, classieux permettant d’imbriquer de petites histoires au sein même du film, celles-ci permettront à Connor d’apprendre des choses et d’évoluer en prenant les meilleures décisions possibles.
Ces scénettes artistiques seront insufflées par les dialogues avec le monstre qui apparaît à une heure précise après minuit lors du sommeil du garçon. Liam Neeson prête sa grosse voix au monstre, lui donnant un fort charisme. Les effets numériques sont bluffants avec une animation très fluide mais aussi très poétique avec ce « Groot » immense qui déploie ces racines de façon majestueuses et dont surgit des flammes. Le monstre est donc une sorte de guide spirituel de l’ombre qui pointe des doigts des solutions pour que Connor ait tous les éléments pour les choix cruciaux de sa vie.

La mise en scène de Bayonna est méticuleuse, on y retrouvera clairement une réalisation proche de l’orphelinat avec des plans jouant sur la réflexion des métaux ou du verre (serrures très présentes, déformation par les vitraux), des beaux travellings qui soulignent les décors vintage. De belles trouvailles stylistiques qui ne sont pas envahissantes et font plaisir à voir.
Là où le film pêche c’est plutôt dans ses éléments de la dure réalité d’un garçon qui est la tête de Turc de l’école qui ne rebelle jamais et s’enferme dans son imaginaire refusant de voir la vérité en face de sa lâcheté et de la fin proche de sa mère.

Cote personnages secondaires, il est regrettable que Sigourney Weaver soit presque reléguée à un rôle de figurante pleurnicharde et que Felicity Jones soit transformée en momie.
Globalement, le film se démarque grâce à son style visuel innovant qui apporte un lyrisme profond en contraste avec le coté pathos du quotidien de Connor et le thème de la maladie qui garantit de faire pleurer dans les chaumieres.
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Snowden - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 22 Sep 2016, 08:38

Snowden

Réalisé par Oliver Stone
Avec
Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley
Long-métrage : USA
Genre : biopic
Durée : 02h15min
Année de production : 2016

7/10


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Synopsis

Pour échapper à son quotidien se partageant entre la maladie de sa mère et les Patriote idéaliste et enthousiaste, le jeune Edward Snowden semble réaliser son rêve quand il rejoint les équipes de la CIA puis de la NSA. Il découvre alors au cœur des Services de Renseignements américains l’ampleur insoupçonnée de la cyber-surveillance. Violant la Constitution, soutenue par de grandes entreprises, la NSA collecte des montagnes de données et piste toutes les formes de télécommunications à un niveau planétaire.
Choqué par cette intrusion systématique dans nos vies privées, Snowden décide de rassembler des preuves et de tout divulguer. Devenu lanceur d’alerte, il sacrifiera sa liberté et sa vie privée.
En juin 2013, deux journalistes prennent le risque de le rencontrer dans une chambre d’hôtel à Hong Kong. Une course contre la montre s’engage pour analyser les preuves irréfutables présentées par Snowden avant leur publication.
Les révélations qui vont être faites dans cette pièce seront au cœur du plus grand scandale d’espionnage de l’histoire des États-Unis.


Critique

Snowden relate comment l’espion américain a décidé de se mettre les Etats-Unis à dos en divulguant des dossiers top secret prouvant que les USA ne s’intéressaient pas qu’aux terroristes mais à chaque citoyen sur terre : ce qui est malheureusement devenu un acquis et tout le monde est désormais conscient que toutes nos données informatiques sont accessibles à presque n’importe qui. C’est dommage que le film arrive un peu tard par rapport aux faits car ce thème même s’il reste toujours d’actualité, a moins d’impact sur le spectateur.
Stone a dénoncé tout au long de sa carrière le gouvernement américain ; les objectifs réels des guerres menés par les États-Unis (économiques) bien sûr au mépris des victimes militaires ou civiles. Stone tente de lever le voile sur les méthodes employées pour tracer n’importe qui sur terre à travers des mots clés à l’aide de super-logiciels crée par des geeks comme Snowden. L’espion ayant travaillé sur plusieurs programmes de ce type dans différents pays dans le cadre de missions secrètes voit donc les débordements du système d’espionnage de l’intérieur sans pouvoir en parler à quiconque. Les explications informatiques données sont grand public et compréhensibles de tous. Pourtant Stone selon moi ne va pas au bout des choses pour approfondir les conséquences d’exploitation de données illégales.
Stone lance aussi des piques sur la guerre réalisée à distance grâce aux drones où tout devient facile en un simple clic avec un désintéressement des pertes collatérales. Ainsi on peut être un meurtrier innocent du moment qu’on bosse pour le gouvernement américain selon le personnage de Scott Eastwood.
Un discours trop manichéen qui met en avant les méchants américains derrière leurs ordinateurs qui exécutent de sang-froid des innocents et se rincent l’œil grâce au piratage de données d’inconnues. Le contexte terroriste actuel ou les attentats des années 2010 ne sont pas du évoqués.

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Joseph Gordon-Levitt incarne Snowden de façon convaincante mis à part une voix grave forcée gênante. Dommage qu’à cause du coté réserve et introverti de Snowden, l’acteur n’ait pas l’occasion de sortir de ses gonds restant d’une grande froideur du début à la fin ; une constante ennuyeuse pour ce personnage.
Une grande place est attribuée à sa relation avec sa petite amie ; Lindsay (Shailene Woodley) : je ne sais pas si son personnage est conforme à la réalité mais ce rôle est caricatural sans aspérité. En revanche, de nombreux seconds couteaux 3 Etoiles qui font plaisir à voir même brièvement : Rhys Ifan, Zachary Quinto ; Melissa Leo, Timothy Olyphant ou encore Nicolas Cage.
Snowden se veut proche de la réalité, sans grands moments de tension (mis à part une scène capitale); rien à voir avec des moments de tension comme dans Argo par exemple ; il ne faut pas s’attendre à des sensations fortes ou à un suspense accru (de toute façon on connait déjà la fin).
Coté réalisation, Stone se la joue Fincher use et abuse des réflexions sur les matières (métaux, verres, écran d’ordinateurs, lunettes, tout y passe) avec quelques lense flares. Stone tente ainsi d’insulter une certaine froideur au sein des bureaux d’espionnage mais c’est trop tape à l’œil et répétitif.
Un film agréable à suivre et à découvrir si on ne connait pas l’histoire de ce scandale mondial, un métrage qui demeure assez superficiel quant à l’ampleur des révélations et une conclusion balbutiante.
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Film: Snowden
Note: 5,5/10
Auteur: Alegas

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 22 Sep 2016, 08:44

Vraiment brève l'apparition de Cage ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Jeu 22 Sep 2016, 08:48

je dirais moins de 15 minutes mais personnage marrant.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 22 Sep 2016, 08:58

J'y croyais pas trop a ce projet, mais plus le temps passe et surtout après découverte du morceau de Peter Gabriel composé spécialement pour le film, je pense faire le déplacement en salles.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 22 Sep 2016, 09:03

Gordon-Levitt en mode Laurent Gerra qui s'imagine qu'imiter = interpréter, ça me ne donne pas très envie quand même...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 22 Sep 2016, 09:05

Ben je pense que c'est le seul reproche objectif qu'on peut faire après vision du trailer.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 22 Sep 2016, 09:08

Il y a aussi le fait qu'on connaît déjà l'histoire et que le film risque d'être sans surprise, ça fait beaucoup.

Avec d'autres sujets plus cinégéniques sur le papier, ça ne me gênerait pas, mais là...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar logan » Jeu 22 Sep 2016, 09:49

Combien de temps pour Timothy Olyphant?
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