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BONE TOMAHAWK
S. CRAIG ZAHLER | 2016 | 7/10
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« Une lichette d'opium pour Predator »
Dégraissé de certains dialogues poussifs et plus rigoureux dans son dernier acte, Bone tomahawk aurait été un sacré western / survival. Il y avait sur la table de quoi livrer une petite pépite : un script efficace, un savoir-faire certain en matière de mise en scène et de jeunes acteurs qui ont à cœur de prouver qu’ils ont leur place dans la cour des grands. On retrouve à l’écran pas mal de têtes connues des amateurs de séries TV —dont la petite Rebecca de Banshee qui n’a pas perdu son sex appeal— aux côtés de Kurt la légende qui prouve à nouveau, après sa belle partoche dans le dernier Tarantino, que son charisme, moustaches bien brossées, est toujours au top de sa forme.
Ces réserves mises à part, en l’état, ce western qui emprunte au ciné de genre ses phases les plus troublantes —tout son final notamment, qui prend place dans la pénombre d’une grotte inhospitalière, peuplée par de joyeux drilles aux mœurs douteuses— est tout de même une sacrée bonne surprise, ne serait-ce que pour la force de proposition de son auteur qui livre ici un premier film à la hauteur de sa belle ambition, laissant espérer de belles choses pour la suite de sa carrière. L’homme est à l’aise pour composer des ambiances percutantes ou diriger ses acteurs, il ne manque à ce premier essai finalement qu’un soupçon de confiance en soi, cette assurance qui lui aurait permis de ne pas trop en faire.
Difficile en effet d’être pleinement convaincu par le dénouement de cette mission de sauvetage macabre. Le réalisme du début laisse place à la profession de foi, c’est regrettable : une fin plus noire, un poil plus crédible, comme peut l’être la première heure, aurait été davantage à mon goût. M’enfin ne boudons pas notre plaisir, une bobine de cette trempe, ça file quand même une sacrée banane. D’autant plus que pour un DTV, formellement parlant, Bone Tomahawk tient plus que la route, c’est marqué qu’on termine la séance : je ne sortirai plus jamais ma fiole de Whisky pour la pause de 10H sans avoir une pensée pour mon copain Snake.
Ces réserves mises à part, en l’état, ce western qui emprunte au ciné de genre ses phases les plus troublantes —tout son final notamment, qui prend place dans la pénombre d’une grotte inhospitalière, peuplée par de joyeux drilles aux mœurs douteuses— est tout de même une sacrée bonne surprise, ne serait-ce que pour la force de proposition de son auteur qui livre ici un premier film à la hauteur de sa belle ambition, laissant espérer de belles choses pour la suite de sa carrière. L’homme est à l’aise pour composer des ambiances percutantes ou diriger ses acteurs, il ne manque à ce premier essai finalement qu’un soupçon de confiance en soi, cette assurance qui lui aurait permis de ne pas trop en faire.
Difficile en effet d’être pleinement convaincu par le dénouement de cette mission de sauvetage macabre. Le réalisme du début laisse place à la profession de foi, c’est regrettable : une fin plus noire, un poil plus crédible, comme peut l’être la première heure, aurait été davantage à mon goût. M’enfin ne boudons pas notre plaisir, une bobine de cette trempe, ça file quand même une sacrée banane. D’autant plus que pour un DTV, formellement parlant, Bone Tomahawk tient plus que la route, c’est marqué qu’on termine la séance : je ne sortirai plus jamais ma fiole de Whisky pour la pause de 10H sans avoir une pensée pour mon copain Snake.
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