[Alegas] Mes Critiques en 2016

[Alegas]

[Jimmy Two Times]

Je vous promets que je ferai l'effort de revoir Busan dans quelques temps, un jour où je serai bien détendu du slibard (pourtant, j'étais en vacances cet été)

[Milkshake]

Sinon Batman Begins, c'est un des meilleurs Nolan. On s'en fout de Bane finalement, le problème de TDKR, c'est sa structure narrative foireuse et le trop-plein de personnages.

Si tu considères Begins comme un des meilleurs Nolan là on peut pas être plus opposé en terme de point de vue qualitatif sur l'échelle de la filmo de Nolan.


Bien sur qu'on s'en fou pas de Bane, c'est le perso qui vampirise le film et qui fait avancer l'histoire. Sauf que Bane est un perso bidon à la base dans le comic, tu peux rien en faire à part un perso caricatural et si en plus tu lui donne un plan de Bad Guy qu'on a déjà vu 10 000 fois.

Il aurait mieux fallu à ce moment recentrer le film sur Catwoman mais Nolan avait peut être pas suffisament d'idées pour traiter correctement 1 bad guy sur 2h au lieu de ça on a 3 dans le même film, syndrome Spiderman 3.

Pas grave, tu materas quand même les films en question.

Pas sur, le dernier Batman VS Superman j'ai pas tenu jusqu'au bout tellement c'était mauvais. Je jetterais certainement un oeil à la Justice League mais le reste Suicide Squad, Wonder Woman, Aquaman, Flash & co avec leur cast/real tout bidon ça donne vraiment pas envie.

[Jimmy Two Times]

Bah, y a quoi de mieux chez Nolan? Le prestige, c'est sur. Memento à la limite. Tout le reste est inférieur, donc top 3 pour Begins

[Mark Chopper]

Sauf que Bane est un perso bidon à la base dans le comic, tu peux rien en faire à part un perso caricatural

A partir du moment où un personnage comme Lex Luthor est intéressant dans Smallville, il me paraît possible de rendre n'importe quel personnage de comic book intéressant pour peu qu'on prenne des libertés.

Bref, pour peu qu'on bosse.

[Milkshake]

Argument imparable. Presque fascinant de voir un Lex Luthor si réussi dans Smallville alors tout le reste vire dans le soap de bas étage.

Après ça reste plus dur et demande plus de travail de vouloir rendre intelligent un perso bêta et impulsif dans le comic(Bane) que de ridiculiser un perso intelligent et refléchi dans le comic (Lex Luthor).

[Alegas]

The Bourne Ultimatum (La Vengeance dans la peau) de Paul Greengrass
(2007)

Je me souviens, quand j'avais découvert le film à sa sortie vidéo, que le sentiment qui prédominait était le déception, surtout après l’accueil critique et public enthousiaste qu'il avait reçu. Cette seconde vision, à défaut de me faire changer d'avis sur mon opus préféré de la saga, aura au moins eu le mérite d'éclaircir les défauts que je trouve à ce troisième volet. Déjà, on commence par un bon point puisque le film démarre avec une séquence expliquant l'ellipse de fin du second volet, où Bourne, blessé, doit fuir de Moscou. Une séquence de correction loin d'être gratuite puisque The Bourne Ultimatum va justement se poser comme un complément du film précédent, au point d'en réutiliser une séquence (la discussion au téléphone qui clôturait The Bourne Supremacy) pour lui donner un nouvel enjeu, une épaisseur supplémentaire. Clairement, il n'y a pas grand chose à redire sur la première heure du film (à la limite on pourra pester contre la tendance de Greengrass à garder sa shaky sur certaines scènes de dialogues) tant tout est là pour donner un baroud d'honneur à Jason Bourne. Ainsi, sans être de fabuleux morceaux d'action, la séquence de filature à Londres et la course-poursuite au Maroc sont de jolis moments de tension, soutenus par une mise en scène plutôt poussée (le fameux plan où Bourne saute à travers une fenêtre, ça fait son petit effet) où Greengrass se fait plaisir avec son montage toujours aussi exigeant.

Malheureusement, par la suite, on sent clairement que le script commence à tourner en rond, avec une énième recherche d'un élément du passé (et que je trouve pas spécialement essentielle en plus, ça change pas grand chose pour Bourne de savoir ça) et des séquences qui font redite par rapport à l'opus précédent. A cela s'ajoute quelques facilités scénaristiques un peu gênantes (ok, Bourne est très fort, mais on aimerait bien savoir comment il peut rentrer aussi facilement dans le bureau new-yorkais d'un boss de la CIA) ou encore une course-poursuite moins inspirée que d'habitude (par rapport à celle de Moscou, il y a un gouffre qualitatif). Rien de très grave, le film reste un honnête divertissement qui fait très bien le job, mais c'est suffisant pour boucler cette trilogie sur une note de trop peu : il y avait clairement moyen de faire plus abouti (même si ça aurait peut-être tué dans l’œuf la suite qui sort cette année). Donc voilà, The Bourne Supremacy, c'est mieux.

7/10

[Waylander]

Argument imparable. Presque fascinant de voir un Lex Luthor si réussi dans Smallville alors tout le reste vire dans le soap de bas étage.

Après ça reste plus dur et demande plus de travail de vouloir rendre intelligent un perso bêta et impulsif dans le comic(Bane) que de ridiculiser un perso intelligent et refléchi dans le comic (Lex Luthor).

Tu ne dois pas lire beaucoup de comics parce que Bane est un perso réputé intelligent , doué et un des plus forts contre Batman (l'antagoniste principal de Batman c'est Ra's et il dit de Bane qu'il est second mec le plus dangereux pour la planète et Batman et pas qu'à cause de sa force) . C'est le film Batman et Robin qui a balancé une image bidon de ce perso + quelques comics mais à la base c'est un mec aussi malin et calculateur que le Joker hein.

[Milkshake]

En tout cas j'ai pas lu ces comics là, Bane dans les comics et dessin animé 90s que j'ai pu voir, il a toujours été presenté comme une grosse brute.

Alors qu'il y a moyen de faire de bonnes version de The Riddler, Mr Freeze, Poison Ivy (raté dans les Schumacher) ou encore le Chapelier fou, Clayface... tout ces perso me semble bien plus intéressant sur le papier.

[angel.heart]

186 : Some like it hot, Billy Wilder, 1959, Truc VOST : 8/10

Vraiment très bon, celui-la. C'est autre chose que 7 ans de réflexion...

[Waylander]

179 : The Tiger : An Old Hunter's Tale, Park Hoon-jung, 2015, Truc VOST : 7,5/10

Je me sens moins seul d'un coup.

[Alegas]

186 : Some like it hot, Billy Wilder, 1959, Truc VOST : 8/10

Vraiment très bon, celui-la. C'est autre chose que 7 ans de réflexion...

Premier Wilder que je mate en plus, autant dire que ça commence très bien. Du coup, je vais sûrement me mater prochainement Boulevard du cépruscule et Assurance sur la mort.
Sinon, pour 7 ans de réflexion, si Marilyn est aussi séduisante que dans Certains l'aiment chaud, je sens que je vais devoir le mater un jour.

179 : The Tiger : An Old Hunter's Tale, Park Hoon-jung, 2015, Truc VOST : 7,5/10

Je me sens moins seul d'un coup.

Bah ouais il est bien cool celui-là, et pourtant j'avais vraiment pas aimé le premier film du réal. Bon par contre c'est clairement trop long pour ce que ça raconte, il y a plein de passages étirés pour que dalle, mais à côté de ça la relation entre Choi Min-sik et le tigre, comment c'est top.

[maltese]

Pour les Wilder, n'oublie pas Le Gouffre aux Chimères

[Jed_Trigado]

Et Stalag 17.

[Alegas]

A Bug's Life (1001 pattes) de John Lasseter & Andrew Stanton
(1998)

Un Pixar que je n'avais pas revu depuis sa sortie cinéma. Autant dire que j'en gardais très peu de souvenirs, et à la revision un constat s'impose : quand bien même le film soit un honnête divertissement, on est loin du haut niveau que Pixar aura par la suite (dès le film suivant en fait). Déjà, il faut bien avouer que ces premiers succès en animation 3D commencent à visuellement vieillir (c'est aussi le cas pour Toy Story), les textures font vaguement illusion là où elles étonnaient à l'époque, et globalement le décor fait très pauvre dans sa composition, la faute à des moyens techniques qui ne sont plus les mêmes aujourd'hui. Là où le film me pose plus problème, c'est dans son écriture. Autant l'idée de reprendre le concept des 7 Samouraïs chez les insectes est une chouette idée qui fait ses preuves, autant la courte durée du métrage fait que les personnages ne dépassent jamais leur fonction, et ça c'est clairement décevant de la part d'un studio qui habituera justement à une vraie exigence d'écriture. Mais globalement, c'est de folie que manque ce film, surtout si on le compare avec son adversaire de l'époque, à savoir la production Dreamworks Antz, qui possède elle aussi ses défauts mais qui utilise à fond le concept des castes de fourmis, et qui est plus adulte dans son propos, là où chez Pixar on se contente de livrer un petit film d'aventure pour enfant. Seul élément qui fait figure d'exception : l'antagoniste principal, doublé par Kevin Spacey, qui est un personnage visuellement inspiré, et qui vole les meilleures scènes du film (notamment celle où il explique la force du nombre). Enfin, même côté réal c'est un peu trop classique à mon sens, même si le film aura permis la découverte d'un certain Andrew Stanton qui fera parler de lui par la suite. Un petit Pixar donc, mais la séance est loin d'être désagréable, loin s'en faut.

7/10