[Moviewar] Mes critiques éparses de 2016

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Here we go again!

Mes notes et critiques en 2015 (et 2014, 2013, 2012)

Film de l'année 2016                                         Film Déja Vu                                           DTV

JANVIER :

1 - Notre petite sœur 7,5/10
2 - Le Guet-apens 7/10
3 - L'Agent (The Berlin File) 6,5/10
4 - Star Wars VII : Le réveil de la Force 6/10
5 - Microbe et Gasoil 6/10
6 - La Horde Sauvage 9,5/10
7 - Souvenirs de Marnie 6/10
8 -Les Huit Salopards 8,5/10
9 - Shortbus 6/10
10 - Black 6/10
11 - Rocky 7/10
12 - Mad Love in New York 5,5/10
13 - L'homme irrationnel 5,5/10
14 - Creed 7,5/10
15 - Ghost Dog 7,5/10
16 - Austin Powers 6/10
17 - Pattaya 4,5/10
18 - Mémoires de jeunesse 5/10
19 - NWA - Straight OUtta Campton 7/10

FÉVRIER :

20 - Spotlight 7,5/10
21 - Carol 6/10
22 - Belgica 8/10
23 - Ave, Cesar 4/10
24 - The Social Network 9/10
25 - Anomalisa 5/10
26 - Mystic River 8,5/10
27 - Steve Jobs 7,5/10
28 - Le Diabolique Dr Mabuse 7/10
29 - Everybody Wants Some 7/10
30 - Trois souvenirs de ma jeunesse 7,5/10
31 - Les Innocentes 7/10

MARS :

32 - The Revenant 9,5/10
33 - Zootopie 6/10
34 - Le potager de mon grand-père 5/10
35 - Mud 8,5/10
36 - Mustang 9/10
37 - Room 7/10
38 - Brooklyn 6/10
39 - Fatima 6/10
40 - The Danish Girl 5,5/10
41 - Free to Run 7/10
42 - Midnight Special 7/10
43 - Triple 9 - 7/10
44 - Jackie Brown 9/10
45 - Aux Yeux de tous 3,5/10
46 - 10 Cloverfield Lane 4,5/10
47 - Peau d'âne 6,5/10
48 - Ratatouille 8/10
49 - Batman V Superman : l'aube de la justice 5,5/10
50 - Five 5,5/10
51 - Obvious Child 6/10
52 - Moonwalkers 6/10
53 - The Night Before 5/10
54 - Shock Corridor 8,5/10

AVRIL :

55 - Remember 6,5/10
56 - Point Break 5/10
57 - 13 Hours 6,5/10
58 - Captain America : Civil War 7/10
59 - Desierto 5/10
60 - Demolition 6,5/10
61 - Delicatessen 7/10
62 - Les Ardennes 6/10
63 - La Danza de la Realidad 7/10
64 - Truth : le prix de la liberté 7/10
65 - Le Nouveau 7/10
66 - Deadpool 2/10

MAI :

67 - Dalton Trumbo 7/10
68 - Maryland 4/10
69 - Maggie a un plan 5,5/10
70 - Eddie The Eagle 7/10
71 - Seraphine 8/10

•• Quinzaine des réalisateurs ••

72 - Fais de beaux rêves 4/10
73 - Neruda 7/10 [2017]
74 - L'économie du couple 6/10
75 - Folles de joie 7/10
76 - Poesia sin Fin 7/10
77 - Tour de France 7,5/10
78 - Ma vie de Courgette 8/10
79 - Mean Dreams 5,5/10[2017]
80 - Raman Raghav 2.0 4/10 [2017]
81 - Les vies de Thérèse 6/10
82 - Wolf and Sheep 6/10
83 - Fiore 6,5/10
84 - L'effet aquatique 7/10
85 - Two lovers and a bear 6/10
86 - Mercenaire 7,5/10
87 - Risk 6/10
88 - Divines 7,5/10
89 - Dog Eat Dog 6/10

•• Un certain Regard ••
90 - Pericles le noir 5,5/10

•• Compétition officielle ••
91 - Ma'Rosa 6,5/10
92 - Juste la fin du monde 7,5/10
93 - Toni Erdman 6,5/10

94 - The Nice Guys 7/10
95 - Money Monster 6,5/10
96 - How To Be Single 5,5/10
97 - Elle 2/10

JUIN :

98 - Salo ou les 120 jours de Sodome 5/10
99 - La chute de Londres 5/10
100 - Julieta 7/10
101 - The Witch 3/10
102 - The Neon Demon 7/10
103 - Grimsby - Agent trop spécial 6/10
104 - Scream - 7/10
105 - Scream 2 - 6/10
106 - Scream 3 - 5/10
107 - Scream 4 - 7/10
108 - L'idéal 6/10
109 - Get A Job 6/10
110 - X-Men : Apocalypse 5,5/10
111 - Buffet Froid 7/10
112 - The Strangers 6,5/10
113 - Comme des bêtes 5,5/10
114 - Un traitre idéal 5,5/10
115 - Where to invade next 6/10

JUILLET :

116 - Conjuring 2 - 4/10
117 - Precious Cargo 4/10
118 - Divergente 3 - 5/10
119 - Truman 5,5/10
120 - Saint-Amour 6/10
121 - Miami Vice 6,5/10
122 - Colonia 6,5/10
123 - Le Bon Gros Géant 6/10
124 - El Clan 5,5/10

AOÛT :

125 - Suicide Squad 5/10
126 - Jason Bourne 5,5/10
127 - Rester Vertical 2/10
128 - Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue 8/10
129 - Indiana Jones et le temple maudit 8,5/10
130 - Lara Croft : Tomb Raider 5,5/10
131 - Benjamin Gates et le trésor des Templiers 5,5/10
132 - Go Home 6,5/10

SEPTEMBRE :

133 - Blood Father 5/10
134 - Le fils de Jean 7/10
135 - Adopte un veuf 5,5/10
136 - L'Inspecteur Harry 8,5/10
137 - Comancheria 7,5/10
138 - Basic Instinct 7/10
139 - War Dogs 5,5/10
140 - Instinct de Survie 4,5/10
141 - Merci Patron 7/10
142 - Snowden 6,5/10
143 - Les Sept Mercenaires (1960) 8/10
144 - La Danseuse 7/10

OCTOBRE :

145 - Brooklyn Village 6/10
146 - 31 - 3/10
147 - A War 5,5/10
148 - Ma Loute 5/10
149 - Une vie entre deux océans 6,5/10
150 - Les 7 Mercenaires (2016) 7/10
151 - Nos souvenirs 5/10
152 - Mr Wolff 7/10
153 - Regression 5/10
154 - Infiltrator 6/10
155 - Préparez vos mouchoirs 5/10
156 - L'Odysée 7/10
157 - Deepwater 6/10
158 - Blue Velvet 7,5/10
159 - Bastille Day 4,5/10
160 - Captain Fantastic 8,5/10
161 - La Leçon de piano 7,5/10
162 - Moi, Daniel Blake 6,5/10
163 - Bone Tomahawk 6,5/10
164 - Nerve 5,5/10

NOVEMBRE :

165 - Réparer les vivants 4,5/10
166 - 24 semaines 7/10
167 - La communauté [2017] 6,5/10
168 - Le Client 7,5/10
169 - Suntan 5/10
170 - La Ragazza del mondo 5/10
171 - Souvenir 5/10
172 - L'échine du diable 7,5/10
173 - Wonderland 4,5/10
174 - Abluka 6/10
175 - Ay Carmela ! 7/10
176 - Dans la forêt [2017] 6/10
177 - Cigarettes et chocolat chaud 7/10
178 - Tu ne tueras point 8/10
179 - Planetarium 3,5/10
180 - Kubo et l'armure magique 7/10
181 - Ilo Ilo 7/10
182 - La Folle Histoire de Max et Léon 5/10
183 - Star Trek Sans Limites 5/10
184 - Mademoiselle 8/10
185 - Alliés 6/10
186 - Captain Fantastic 8,5/10
187 - Sausage Party 6/10
188 - Hands of Stone 6,5/10
189 - Les Animaux Fantastiques 6,5/10

DÉCEMBRE :

190 - Rocky III 5,5/10
191 - Rocky IV 5/10
192 - La Tortue Rouge 6/10
193 - The Edukators 7/10
194 - Avant le déluge 7/10
195 - Sully 6/10
196 - Ma Vie de Courgette 8,5/10
197 - Corniche Kennedy 5/10 [2017]
198 - Gonzo : The Life and Work of Dr. Hunter Thompson 7/10
199 - Premier Contact 7,5/10
200 - Miss Peregrine et les enfants particuliers 6/10
201 - La Loi de la jungle 5,5/10
202 - Personal Shopper 6/10
203 - Dernier train pour Busan 4/10
204 - Baccalauréat 6,5/10
205 - Manchester by the sea 6/10
206 - Paterson 5/10
207 - Annie Hall 6/10
208 - Le Monde de Dory 6/10
209 - Le Fondateur 6/10
210 - Tallulah 6/10
211 - White Girl 5,5/10
212 - Les Tontons Flingueurs 7/10
213 - Les premiers, les derniers 1,5/10
214 - 99 Homes 6,5/10

Mon Classement Série 2016 : 20 Saisons

9/10
The Wire Saison 5

8,5/10
The Leftovers Saison 1
The Wire Saison 4
Veep Saison Saison 5

8/10
The Leftovers Saison 2
The Wire Saison 3
Stranger Things Saison 1

7,5/10
Westworld Saison 1
Narcos Saison 2
Better Call Saul Saison 2

7/10
Orange is the New Black Saison 1 & 4
You'r the Worst Saison 2

6,5/10
Fleabag Saison 1
Orange is the New Black Saison 2 & 3
The Walking Dead Saison 6
The Last Man on Earth Saison 2
Game of Thrones Saison 6
Vice Principals Saison 1

En cours :
Six Feet Under Saison 1
You're the Worst Saison 3
Black Mirror Saison 3
The Walking Dead Saison 7 (mi-saison)
The Last Man on Earth Saison 3 (mi-saison)


Classement de l'année 2014
Classement de l'année 2015
Classement de l'année 2016

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B I L A N    J A N V I E R

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1 - Notre petite sœur 7,5/10
2 - Le Guet-apens 7/10
3 - L'Agent (The Berlin File) 6,5/10
4 - Star Wars VII : Le réveil de la Force 6/10
5 - Microbe et Gasoil 6/10
6 - La Horde Sauvage 9,5/10
7 - Souvenirs de Marnie 6/10
8 -Les Huit Salopards 8,5/10
9 - Shortbus 6/10
10 - Black 6/10
11 - Rocky 7/10
12 - Mad Love in New York 5,5/10
13 - L'homme irrationnel 5,5/10
14 - Creed 7,5/10
15 - Ghost Dog 7,5/10
16 - Austin Powers 6/10
17 - Pattaya 4,5/10
18 - Mémoires de jeunesse 5/10
19 - NWA - Straight OUtta Campton 7/10

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> 19 FILMS <
6 au Cinéma
18 découvertes
Moyenne : 6,55/10

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[F I L M   C I N É   D U   M O I S]



[R E D É C O U V E R T E   D U   M O I S]



[C O U P   D E   C Œ U R   D U   M O I S]



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The Revenant
-- by Alejandro González Iñárritu --
(2016)

The Revenant est une fresque humaine qui nous plonge dans une Amérique profonde où les trappeurs américains s'opposent en permanence aux tribus indiennes, tandis que la nature règne avec fracas sur les hommes. Sauf sur un, bien motivé à la défier. Cet homme c'est Hugh Glass (Leonardo DiCaprio), un trappeur anciennement lié aux indiens, qui se retrouve laissé pour mort après avoir été salement amoché par un ours. Mais assoiffé de vengeance et d'amour pour son fils, il débute une longue traque dans un environnement hostile contre John Fitzgerald (Tom Hardy), l'homme qui l'a trahi.

The Revenant est un long (2h36) mélange de survival et de revenge movie. Quelques piqures de violence viennent accélérer un métrage qui prend son temps et laisse aux spectateurs le soin de s'imprégner du personnage de Hugh Glass. Alejandro González Iñárritu ouvre son film sur une scène d'une maîtrise incroyable. Favorisant les longs plans, il nous immerge dès les premières secondes aux côtés des trappeurs, attaqués de tous les côtés par les indiens. Les fusils répondent aux flèches, l'opposition est violente et sanglante. Le réalisateur mexicain fait virevolter sa caméra dans cette boucherie qui nous prend aux tripes. Alternant les scènes de communion avec la nature et les duels acharnés, Iñárritu dose savamment son film. Même si une certaine baisse de régime est à signaler en milieu de métrage, le final n'en est que plus intense.

Difficile d'isoler quelques scènes de The Revenant tant le film forme un tout, malgré des axes de constructions bien divers. De la survie en pleine nature aux duels enneigés à l'allure de western en passant par le combat entre un ours et DiCaprio (rarement une scène de confrontation avec un animal n'a été si intense et si violente), le film enchaine les prouesses techniques et les performances éclatantes. Emmanuel Lubezki (collaborateur régulier de Terrence Malick) a souhaité tourner l'ensemble en lumière naturelle dans de sublimes paysages permettant alors une photographie qui frôle la perfection. S'il fallait effectuer une possible comparaison, The Revenant serait un mix entre Le Nouveau Monde et Le Territoire des Loups. Une chose est sure, il marquera le 7ème art.

Concernant les acteurs, nul besoin de s'étaler sur DiCaprio qui a vécu le tournage le plus éprouvant de sa carrière. Il ne joue pas le rôle de Hugh Glass, il est littéralement ce trappeur prêt à tout pour se venger. Tom Hardy continue de nous surprendre avec son rôle de loup solitaire, Domhnall Gleeson et Will Poulter sortent également du lot.

Iñárritu et DiCaprio atteignent des sommets dans un chef d’œuvre glacial.

9,5/10

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B I L A N   F É V R I E R   /   M A R S

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20 - Spotlight 7,5/10
21 - Carol 6/10
22 - Belgica 8/10
23 - Ave, Cesar 4/10
24 - The Social Network 9/10
25 - Anomalisa 5/10
26 - Mystic River 8,5/10
27 - Steve Jobs 7,5/10
28 - Le Diabolique Dr Mabuse 7/10
29 - Everybody Wants Some 7/10
30 - Trois souvenirs de ma jeunesse 7,5/10
31 - Les Innocentes 7/10

********** ********** **********

32 - The Revenant 9,5/10
33 - Zootopie 6/10
34 - Le potager de mon grand-père 5/10
35 - Mud 8,5/10
36 - Mustang 9/10
37 - Room 7/10
38 - Brooklyn 6/10
39 - Fatima 6/10
40 - The Danish Girl 5,5/10
41 - Free to Run 7/10
42 - Midnight Special 7/10
43 - Triple 9 - 7/10
44 - Jackie Brown 9/10
45 - Aux Yeux de tous 3,5/10
46 - 10 Cloverfield Lane 4,5/10
47 - Peau d'âne 6,5/10
48 - Ratatouille 8/10
49 - Batman V Superman : l'aube de la justice 5,5/10
50 - Five 5,5/10
51 - Obvious Child 6/10
52 - Moonwalkers 6/10
53 - The Night Before 5/10
54 - Shock Corridor 8,5/10
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> 35 FILMS <
18 au Cinéma
28 découvertes
Moyenne : 6,73/10

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[F I L M S   C I N É   D E S   M O I S]



[R E D É C O U V E R T E S   D E S   M O I S]



[C O U P S   D E   C Œ U R   D E S   M O I S]



[D É C E P T I O N S   D E S   M O I S]

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B I L A N    A V R I L  / M A I 

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55 - Remember 6,5/10
56 - Point Break 5/10
57 - 13 Hours 6,5/10
58 - Captain America : Civil War 7/10
59 - Desierto 5/10
60 - Demolition 6,5/10
61 - Delicatessen 7/10
62 - Les Ardennes 6/10
63 - La Danza de la Realidad 7/10
64 - Truth : le prix de la liberté 7/10
65 - Le Nouveau 7/10
66 - Deadpool 2/10

********** ********** **********

67 - Dalton Trumbo 7/10
68 - Maryland 4/10
69 - Maggie a un plan 5,5/10
70 - Eddie The Eagle 7/10
71 - Seraphine 8/10

•• Quinzaine des réalisateurs ••

72 - Fais de beaux rêves 4/10
73 - Neruda 7/10
74 - L'économie du couple 6/10
75 - Folles de joie 7/10
76 - Poesia sin Fin 7/10
77 - Tour de France 7,5/10
78 - Ma vie de Courgette 8/10
79 - Mean Dreams 5,5/10
80 - Raman Raghav 2.0 4/10
81 - Les vies de Thérèse 6/10
82 - Wolf and Sheep 6/10
83 - Fiore 6,5/10
84 - L'effet aquatique 7/10
85 - Two lovers and a bear 6/10
86 - Mercenaire 7,5/10
87 - Risk 6/10
88 - Divines 8/10
89 - Dog Eat Dog 6/10

•• Un certain Regard ••
90 - Pericles le noir 5,5/10

•• Compétition officielle ••
91 - Ma'Rosa 6,5/10
92 - Juste la fin du monde 7,5/10
93 - Toni Erdman 6,5/10

94 - The Nice Guys 7/10
95 - Money Monster 6,5/10
96 - How To Be Single 5,5/10
97 - Elle 2/10
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> 43 FILMS <
32 au Cinéma
43 découvertes
Moyenne : 6,19/10

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[F I L M S   C I N É   D E S   M O I S]



[D É C O U V E R T E S   D E S   M O I S]



[C O U P S   D E   C Œ U R   D E S   M O I S]



[D É C E P T I O N S   D E S   M O I S]

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Folles de joie
-- by Paolo Virzi --
(2016)

Folles de joie s’ouvre sur Béatrice (Valéria Bruni Tedeschi), une ombrelle à la main, marchant paisiblement dans une grande villa, donnant des ordres à droite et à gauche. Paolo Virzi brouille les pistes d’entrée de jeu, montrant cette femme pleine de vie et pourtant considérée folle « par les experts ». Ce « moulin à paroles » qu’est Béatrice n’a pourtant pas le droit de sortir de cette villa, une institution psychiatrique qui s’éloigne des traditionnels asiles. Ici, l’air est frais, les taches ménagères se font dans le jardin et les femmes dorment dans des dortoirs dignes des colonies de vacances. Bien que reine dans cette villa, Béatrice n’y a pourtant aucune amie, les autres internées étant « toutes moches et pauvres » à ses yeux. Jusqu’au jour où débarque Donatella (Micaela Ramazzotti), une femme au comportement discret, mais auto-destructeur. Les deux femmes deviennent rapidement inséparables et au détour d’une sortie en ville, elles embarquent dans le premier bus venu pour un road-trip rocambolesque.

Cette fuite sur la côte italienne est semée d’embûches donnant au film un rythme soutenu et une succession de scènes dynamiques et drôles. Les dialogues remplis d’humour et de second degré dénotent tout le talent de Virzi dans le registre de la comédie dramatique. Il ne délaisse pas pour autant le fil rouge de son film : l’amitié entre ces deux femmes, la tête en vrac et tente à chaque situation comique de nous en dévoiler plus sur leurs passés sombres. Seule ombre au tableau, des dernières scènes un peu trop mélo, mais les deux heures passées en compagnie de Valeria Bruni Tedeschi et Micalea Ramazzotti estompent rapidement ce sentiment. On gardera longtemps en mémoire leurs éclats de rire et leurs sourires. Un feel good movie aux allures de Thelma et Louise qui donne la pêche, malgré un sujet sensible.

Le réalisateur italien Paolo Virzi délivre un condensé de bonheur où les larmes succèdent au rire.

7/10

[Alegas]

2 critiques cette année.

[Jed_Trigado]

Et la capture qui est une référence pas du tout subtile au Fanfaron.

[Moviewar]

2 critiques cette année.

Puis c'est dans le titre hein, "Critiques éparses"...

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The Neon Demon
-- by Nicolas Winding Refn --
(2016)

Nicolas Winding Refn présente une belle critique acerbe de l'univers du mannequinat où les jeunes filles sont prêtes à se bouffer (...) pour rester au top et continuer d'arpenter les catwalks malgré un âge vieillissant où, la vingtaine passée, les propositions sont de plus en plus maigres. Le réalisateur américain utilise à merveille les miroirs et ce dès le début du film : la scène de rencontre entre Jesse (Elle Fanning) et Ruby (Jena Malone) se fait dans les loges par miroirs interposés. Ces miroirs qui ne quitteront plus les protagonistes traduisent en permanence le reflet des jeunes femmes, qui cherchent à sublimer leurs corps pour plaire à chaque moment. Outre cette critique du monde de la mode, Refn y transpose de son propre vécu : celui d'un cinéaste arrivée rapidement en tête de liste des réalisateurs IN à L.A avec Drive avant de se retrouver sur le bas-côté de la route, n'ayant pas confirmé auprès d'un très largue public. Dans The Neon Demon, le personnage de Elle Fanning explose en plein vol et doit subir les affres des modèles plus âgées, toutes jalouses de la beauté naturelle de la jeune fille d'à peine 16 ans.

Comme à son habitude Refn soigne l'esthétique de son film et c'est un bonheur pour la rétine et les tympans : photo léchée, musique electro, lumières stroboscopiques... Il faut s'accrocher pour les moins friands de ces effets de style. D'autant plus que le rythme est assez lent, à l'instar de Drive, Only God Forgives ou Valhalla Rising, mais l'ensemble se savoure en picorant les moindres détails des scènes. Que ce soit dans un manoir vidé de ses habitants ou lors de castings, le spectateur picore dans les arrières-plans. On peut tout de même reprocher au film ses quelques digressions fantastiques et fantasmées (réalité ou rêve, la frontière est mince) qui cassent la mécanique bien rodée que Refn avait installé.

Côté casting, Elle Fanning en ressort avec les honneurs. La jeune fille de 18 ans maîtrise son personnage et après Somewhere, elle montre de nouveau tout son talent. Quant au trio d'actrices aux rôles bien définis (la bionique, la "vampire" et la frustrée tarée) elles installent une tension pesante grâce à un silence et des regards qui en disent souvent beaucoup. Jena Malone, sort du lot par son sourire vicieux, quant à Bella Heathcote, mannequin professionnelle et Abbey Lee (aperçu dans Mad Max Fury Road), leurs plastiques irréprochables apportent la touche sensuelle et malsaine au film qui atteindra son climax dans un final surprenant. Enfin, la retrouvaille avec le flic Quinn de Dexter qui joue le photographe torturé et mystérieux fait plaisir, Keanu Reeves inutile.

Sous les traits d'Elle Fanning plane l'âme de NWR dans un film qui se savoure doucement.

7,5/10

[Moviewar]

L'effet aquatique
-- by Solveig Anspach --
(2016)

Tout commence dans un bar. Samir (Samir Guesmi) aperçoit Agathe (Florence Loiret-Caille), une jolie femme en plein rencard, mais celui-ci tourne vite au harcèlement. Elle claque la porte du bar en poussant une gueulante provoquant un petit coup de foudre pour Samir qui décide coûte que coûte de retrouver et séduire Agathe, maitre nageuse de la piscine de Montreuil. Oui, coûte que coûte. Il en vient à faire croire qu'il ne sait pas nager pour prendre des leçons auprès d'elle... Et voilà que démarre un mensonge qui sera le point de départ d'un long road-trip amoureux qui les emmènera tous les deux en Islande où les péripéties s'enchaineront à une allure folle.

Solveig Anspach maîtrise avec brio le comique de situation. Que ce soit dans un bassin d'eau pour enfants, lors d'une réunion entre maîtres nageurs ou sur un lit d'hôpital, la réalisatrice a le don pour appuyer là où ça fait du bien et déclenche systématique le rire. L'humour n'est jamais grossier, au contraire tout est dans la subtilité et dans le caractère des personnages. Par ailleurs, elle s'entoure d'une galerie de personnages tous indispensables les uns que les autres particulièrement en ce qui concerne le personnel de la piscine : la nympho qui se rince l'œil sous les douches, le réceptionniste mou du genou et un peu benêt ainsi que le maître nageur dragueur et lourdingue.

La deuxième partie du film se déroule en Islande, second pays de la réalisatrice et permet de prendre l'air frais après un quasi huis clos au sein de la piscine municipale. Les paysages enneigés apaisent l'esprit tandis que le cœur se réchauffe grâce à un final drôle, mignon et qui donne la chair de poule. Le film vogue sur un air joyeux et mélancolique pendant toute sa durée grâce à la justesse des jeux de Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille. Ils forment un duo qui s'entrechoque avant de faire de belles étincelles.

Une surprenante comédie dramatique, posthume...

7/10

[Moviewar]

B I L A N    E S T I V A L

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98 - Salo ou les 120 jours de Sodome 5/10
99 - La chute de Londres 5/10
100 - Julieta 7/10
101 - The Witch 3/10
102 - The Neon Demon 7/10
103 - Grimsby - Agent trop spécial 6/10
104 - Scream - 7/10
105 - Scream 2 - 6/10
106 - Scream 3 - 5/10
107 - Scream 4 - 7/10
108 - L'idéal 6/10
109 - Get A Job 6/10
110 - X-Men : Apocalypse 5,5/10
111 - Buffet Froid 7/10
112 - The Strangers 6,5/10
113 - Comme des bêtes 5,5/10
114 - Un traitre idéal 5,5/10
115 - Where to invade next 6/10

*****

116 - Conjuring 2 - 4/10
117 - Precious Cargo 4/10
118 - Divergente 3 - 5/10
119 - Truman 5,5/10
120 - Saint-Amour 6/10
121 - Miami Vice 6,5/10
122 - Colonia 6,5/10
123 - Le Bon Gros Géant 6/10
124 - El Clan 5,5/10

*****

125 - Suicide Squad 5/10
126 - Jason Bourne 5,5/10
127 - Rester Vertical 2/10
128 - Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue 8/10
129 - Indiana Jones et le temple maudit 8,5/10
130 - Lara Croft : Tomb Raider 5,5/10
131 - Benjamin Gates et le trésor des Templiers 5,5/10
132 - Go Home 6,5/10

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> 35 FILMS <
14 au Cinéma
31 découvertes
Moyenne : 5,76/10

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[F I L M S   C I N É   D E S   M O I S]



[D É C O U V E R T E S   D E S   M O I S]



[C O U P   D E   C Œ U R   D E S   M O I S]



[D É C E P T I O N S   D E S   M O I S]

[Moviewar]

Ma Vie de Courgette
-- by Claude Barras --
(2016)

Avec sa grosse tête, ses yeux immenses, ses cheveux bleus et ses oreilles rouges, Icare ou Courgette comme il aime se faire appeler, captive rapidement l’attention. Seul dans sa chambre, il joue au cerf-volant où est dessiné son père, parti avec une autre femme il y a plusieurs années. Il empile également des dizaines de canettes de bière, que sa mère engloutie à folle allure dans le salon… Mais voilà, le château de canettes s’écroule et sa mère, avertie par le bruit du fracas se lève (enfin) de son fauteuil pour venir fesser son jeune fils de 9 ans. Ce sera la dernière fois, puisque Courgette repousse sa mère dans l’escalier, la tuant sur le coup… Le film ne perd pas de temps à nous emmener dans le vif du sujet : la vision et le quotidien des enfants abandonnés orphelins et délaissés par leurs parents ou pour faire court : des enfants qui « n’ont plus personne pour les aimer » lance le rebelle de la classe au nouveau venu Courgette.

La galerie d’enfants dépeint par le réalisateur Claude Barras est variée. Une jeune fille a vu sa mère se faire renvoyer en Afrique, une a vu la sienne se faire tuer par son père, des jeunes garçons se sont retrouvés seuls car leurs parents se droguaient ou s’étaient retrouvés derrière les barreaux. C’est donc un univers chargé en histoire dramatique dans lequel pénètre Courgette. L’intégration se fait avec un bizutage du rebelle, mais son quotidien va se remplir de bonheur lors de l’arrivée de Camille…

Le film place le spectateur à la place des enfants et il nous montre comment il gère l'intégration en centre spécialisé, mais aussi les différentes questions du quotidien comme le classique « comment on fait les bébés » ? Claude Barras évite de tomber dans le misérabilisme et raconte avec subtilité et innocence ces durs passages de la vie. L’humour en fait bien évidemment partie intégrante et c’est là où l’animation en stop motion joue un rôle non négligeable. Les bouilles des enfants sont démesurément mises en valeur tandis que les couleurs vives donnent une chaleur réconfortante au film. Lorsque arrive le générique, on ne peut qu’être déçu (le film dure seulement 1h06), mais finalement, il en est que plus percutant. Le scénario, adapté d’un livre, et signé Céline Sciamma, réussit à ne pas en faire des tonnes et à ne mettre personne sur le côté. Chaque personnage (du policier chargé de l’accueil de l’enfant lors du drame à la directrice de l’établissement en passant par tous les enfants) est traité d’égal à égal et le duo Courgette / Camille donne le tempo !

Un film d’animation touchant, drôle et bouleversant (les glandes lacrymales sont bien actives).

8,5/10

[Jimmy Two Times]

Le petit Moviewar est attendu par sa maman à l'accueil de la section critiques.

[Moviewar]

Si on n'aime pas ce film, c'est qu'on n'a pas de cœur. FACT