[Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Velvet » Jeu 04 Aoû 2016, 19:48

Je sais pas si le perso d'Harley Quinn peut tenir sur tout un film mais oui clairement, c'est ce qu'ils auraient du faire. Ça nous aurait évité Doomsday et l'équipe de playmobil. Mais même si le film se fait déchirer, ça sent le spin off Harley Quinn.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar caducia » Jeu 04 Aoû 2016, 19:48

sur imdb, c'est déjà confirmé.
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Malgré la nuit - 8/10

Messagepar Velvet » Dim 07 Aoû 2016, 10:28

Malgré la nuit de Philippe Grandrieux (2016) - 8/10


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Après Un Lac, Philippe Grandrieux revient sur le devant de la scène. Comme à son habitude, sa présence est esquissée non dans la lumière mais dans la pénombre. Celle de Paris, la nuit : un théâtre des rêves, un temple des cauchemars. Adepte de sorcellerie visuelle, le cinéaste français continue de tisser sa toile et crée un espace-temps intemporel ayant pour objectif d’étreindre ses fantômes dans leurs pulsions animales. Les corps sont malaxés et se dessine alors une poésie esthétique aussi romantique qu’aliénante.

Chaos frénétique, vertige chamanique, Malgré la nuit est un film sans concession. En épousant parfaitement les formes nues de ses actrices, Philippe Grandrieux a le défaut de vouloir expliciter les sentiments et à mettre des mots sur ses décharges picturales : ambition louable mais qui alourdit la magie opératique de son microcosme parisien alors que son cinéma avait pour intérêt d’effacer toute trace de sentimentalité littérale. C’est dommage car chez Grandrieux, l’image est « maitre » de son destin et caresse autant les perceptions que les ecchymoses, autant la nature matricielle que la chair dilatée. Ainsi il semble vouloir toucher du doigt une narration plus conventionnelle. Sombre et La Vie Nouvelle ne disposaient d’aucune entrave narrative : malgré le fil rouge amoureux qui contaminait l’essence même des personnages, la science du réalisateur se savait puissante et incontrôlable. Seule l’émancipation organique des corps agitait l’extase engendrée par le cinéma du français.

Mais ce détail n’est qu’un épiphénomène, le talent de Philippe Grandrieux est toujours omniprésent pour peindre le visible et surtout l’invisible, faire crier les corps et jouir les sons dans une osmose déstructurée. Malgré la nuit est la suite logique de l’univers de Grandrieux avec l’apparition de ses femmes et hommes fracturés par la vie et qui essayent d’échapper à leurs démons par la désacralisation orgasmique de leurs corps : Lenz qui cherche une dénommée Madeleine mais qui tombe fou amoureux de la mélancolique Hélène (incroyable Ariane Labed) entourée d’une fille à papa aux bords de la rupture et en conflit avec un père aux mœurs incestueuses.

Que ça soit à cause de la disparition d’un enfant ou la perte d’un amour déchu. D’ailleurs jamais l’amour n’a été autant au centre de la composition graphique de Philippe Grandrieux. Malgré la nuit, c’est un peu comme si les spasmes synaptiques d’Inland Empire (David Lynch) se mariaient avec les déchirures sentimentales de Love (Gaspar Noe) : un monde monstre qui se délite sous ses propres pieds et qui s’enfonce dans un amas de folie primitive. Beaucoup de choses peuvent être reprocher à Malgré la nuit : ce côté bohème qui sublime une sexualité aussi subversive que chichiteuse, ce romantisme où la beauté des mots se confrontent à leur récitation mièvre. Mais la force centrifuge de Malgré La nuit épuise tous les ressorts de l’hypnose malgré sa longueur et créé alors une fascination rare chez le spectateur : comme si l’apocalypse et la face obscure de l’âme humaine se déroulaient devant nous et que l’Humanité devait accomplir son dernier acte de foi. Comme si la jouissance était déchirante, une ode à une certaine façon d’imaginer la mort comme l’était Crash de David Cronenberg.

Les multiples visages de Paris permettent au réalisateur d’assouplir sa réalisation, de faire respirer son chaos charnel, d’aérer son montage entre portrait véloce et plan large en contemplation mouvante. Paris est un personnage, un être meurtri qui oscille entre émerveillement et l’ombre d’un doute. Dans Malgré la nuit, l’amour est disséqué comme rarement : un sentiment si pur et qui se morfond dans un crépitement aussi vorace entre l’intimité du rapport sexuel et un sadomasochisme enchevêtré. .
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Vanishing Waves - 7/10

Messagepar Velvet » Sam 13 Aoû 2016, 16:17

Vanishing Waves de Kristina Buozyte (2013) - 7/10


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Le subconscient est une matière première cinématographique qui décuple la créativité des auteurs. Tout cinéaste a sa propre définition de l’imagerie même de l’esprit, de son ouverture vers un monde encore trop complexe pour la technologie humaine. C’est alors que l’imagination y trouve une place prépondérante. Que cela soit par le prisme des souvenirs chez Michel Gondry avec Eternal Sunshine of Spotless Mind ou la frénésie inventive chez Satoshi Kon avec Paprika , le cinéma aime toucher du doigt le voyage initiatique qui s’immisce vers le cerveau humain. "Vanishing Waves" oscille entre film de science-fiction ou film d’anticipation. Mais il est difficile de mettre des mots sur une œuvre aussi hybride que celle-ci. A l’instar d’un Solaris, Vanishing Waves ne joue pas la carte du spectaculaire mais au contraire, l’œuvre utilise ses faibles moyens pour reconstituer une vision toute personnelle de l’onirisme à travers un amour impossible et la matérialité du corps à travers l’inconscient. Le plus étourdissant dans Vanishing Waves est cette fameuse idée de cinéma de faire rencontrer deux esprits l’un dans l’autre par la symbiose de la chair, des corps qui se chevauchent et qui s’emboitent pour ne faire quasiment qu’un.

Car Vanishing Waves pose ses canons autour d’un point de départ froid et scientifique pour s’éloigner vers des contrées fantasmagoriques : un scientifique (Lukas) fait une expérience neurologique en entrant dans l’esprit d’une comateuse (Aurora) par le biais de diodes installées sur son crâne pendant qu’il hiberne dans une chambre presque « amniotique ». Sauf que durant l’expérimentation, il va rentrer dans son esprit, voir ses souvenirs, interagir avec elle et tomber amoureux d’elle. C’est alors la psyché humaine qui se dédouble, créant de surcroît un monde aussi invisible que charnel : une représentation pixelisée sur les écrans des scientifiques, mais un imaginaire bien « réel » dans l’esprit de Lukas. Une sensation de vivre une histoire aussi intime qu’intense qui n’est pas sans rappeler Inimité de Patrice Chéreau : sans mot, sans dialogue, deux corps qui ne se connaissent pas s’adonnent à une sexualité libératrice. Une osmose qui multiplie les sens. Et pour cela, Kristina Buozyte a un certain talent pour donner une âme à ces danses érotiques, cette promenade charnelle vers les limbes, cette juxtaposition des peaux qui font écho aux cinémas de Claire Denis ou Philippe Grandrieux. Elle use d’un expressionnisme fin et délicat (ce soleil en forme d’iris ensanglanté ou cet œil qui se dilate) .

La première rencontre se fait par un premier baiser sur l’eau matricielle, puis la deuxième dans une maison labyrinthique dont l’architecture témoigne de l’esprit fracturée d’Aurora puis une autre dans les loges d’une orgie enivrante pour finir par une course nue sur la plage. La passion est là, est dévorante et se plie à bande sonore symphonique de Peter Von Poehl qui fait déchanter le réel sachant que Lukas n’aime plus sa compagne et qu’il lui était interdit de rentrer en « contact » avec la patiente durant l’essai clinique. Par ce biais, Kristina Buozyte donne un suspense à son récit sans l’ankyloser. Certes la partie réelle est moins forte dans son interprétation, moins trépidante dans sa léthargie distante que la partie imaginaire mais la réalisatrice arrive parfaitement à faire cohabiter les deux sans que cela nuise à la beauté plastique de Vanishing Waves.

Vanishing Waves est l’anti Inception : là où la rationalité et la maîtrise de Nolan fortifiait son univers, Kristina Buozyte accouche d’une œuvre indépendante qui trébuche mais qui donne à l’esprit le droit de connaitre l’extase de la jouissance, sculptant les émotions comme des corps attirés par des aimants dans l’inconsistance de son mystère. Vanishing Waves est un peu la science-fiction vue par l’essence contemporaine de Pina Bausch, se finissant par un dialogue mutique entre Lukas et Aurora : délivrant la puissance rédemptrice des mots.
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Visitor Q - 6/10

Messagepar Velvet » Dim 14 Aoû 2016, 16:08

Visitor Q de Takashi Miike (2001) - 6/10


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Première incursion dans la filmographie de Takashi Miike. Et ce n’est pas sans dommages collatéraux tellement Visitor Q ne peut laisser indifférent. Mais bizarrement on oscille entre deux sentiments : être devant un putain de film nihiliste, une satire jusqu’au boutiste ou devant une arnaque réalisée par un enfant gâté qui voulait juste s’amuser avec des jouets désarticulés. La comparaison peut paraitre lunaire mais j’ai eu l’impression de voir le début de carrière d’Harmony Korine mais en version nippone. Une mise en scène naturaliste délabrée faite de cadrages approximatifs, une absurdité du quotidien de tous les instants, un humour noir incandescent, des personnages dévorés de l’intérieur par une folie contagieuse, des actions qui dépassent l’entendement (baiser une morte et rester coincé dedans) : un objet cinématographique qui frôle souvent le foutage de gueule tellement les effets de style sont nombreux. Visitor Q, c’est l’équivalent névrosé de la trilogie de la haine de Sion Sono condensée en 1h30, dans un environnement où le subversif a été remplacé par le sordide. Un père incestueux, une fille prostituée, une mère qui gicle du lait sur commande et un inconnu qui te met des coups de briques dans la tronche tout en restant avec sa caméra. La famille japonaise y est dépecée sous toutes ses coutures : l’autorité du père, le désir de la femme, le pessimisme de la jeunesse. C’est fou, aussi drôle que destructeur à l’image d’une société japonaise qui se morfond dans son voyeurisme et sa violence sociale. Mais derrière cette frénésie qui hante chaque plan, chaque interaction entre les protagonistes, le réalisateur japonais n’en oublie pas d’y insérer une mélancolie qui nous montre que les membres de cette famille subissent l’hégémonie d’une société en déliquescence. Sauf qu’à force de grossir les traits, de jouer au plus malin au jeu des métaphores et des paraboles, Takashi Miike confond parfois esprit pamphlétaire et imbécilité juvénile. Dommage car Visitor Q a une puissance peu commune.
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Note: 7/10
Auteur: Niko06

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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar pabelbaba » Dim 14 Aoû 2016, 16:34

T'as commencé avec le plus trash quand même. J'avoue qu'à en rajouter sans cesse, ce n'est même plus drôle ni intéressant.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 14 Aoû 2016, 16:38

Un de mes Miike préferés. :super:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Velvet » Dim 14 Aoû 2016, 16:39

Tu as des films en particulier à conseiller chez lui?
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 14 Aoû 2016, 16:57

Celui qui serait le plus susceptible de te plaire vu tes goûts, c'est Gozu.

Mais 13 Assassins et Dead or Alive 2 valent le coup d'être vus.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mark Chopper » Lun 15 Aoû 2016, 12:25

Et Fudoh et Ichi the Killer.

(Tu auras vu ses meilleurs comme ça)
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Inception - 7/10

Messagepar Velvet » Lun 15 Aoû 2016, 14:56

Inception de Christopher Nolan (2010) - 7/10


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Alors qu’il est à l’apogée de sa carrière après le succès monstrueux de The Dark Knight le chevalier noir, Christopher Nolan décide de donner vie à un projet qui lui trotte dans la tête depuis une dizaine d’années. Une ambition assez folle, une création toute personnelle qui mélange les genres entre le film de braquage ultra moderne et l’œuvre d’anticipation, le blockbuster et le film concept : un film sur les discordances de l’esprit où une simple idée peut tuer ou noyer dans des limbes infinies. Inception se marie autour de la conciliation entre les idées et les rêves : le subconscient devient alors une aire de jeu factice pour créer et voler des idées. Car outre voler les idées, l’étape la plus délicate est celle de rentrer dans l’esprit d’une personne pour en inséminer une dans son inconscient : « l’inception ». Et Mr Cobb est l’investigateur de cette mission périlleuse, entouré d’une équipe à la Ocean Eleven. S’il réussit, il pourra retourner aux USA et revoir ses enfants (des charges pèsent sur lui là-bas). Inception est un film courageux, aussi opaque que ludique dans sa dynamique narrative, parfois hermétique au mystère et qui malgré sa détermination à garder une once de rationalité dans la stratification de son récit, se révèle être un voyage passionnant dans un environnement luxuriant et naturaliste à la James Bond où les rêves s’emboitent les uns dans les autres.

D’ailleurs outre la mission en elle-même, l’objectif premier est celui de ne jamais perdre pied, autant pour le personnage que pour le réalisateur. L’illusion est un jeu dangereux qui ne vaut pas la réalité, quitte à ce que le songe devienne une triste authenticité. Là où Mulholland Drive faisait du rêve l’antre de la rédemption de son hôte, Inception matérialise le rêve comme un paradoxe, une douleur matricielle qui renferme la culpabilité de l’être aimé. A partir de cette motivation Inception gagne en puissance émotionnelle et prend un tout autre visage et construit la déconstruction d’une romance passée: Cobb est torturé par le fantôme de sa défunte femme, qui revit de ses cendres dans le monde des rêves. Inception n’est plus simplement distant ou organique, la course poursuite s’écarte pour voir germer en lui une quête initiatique vers le pardon et l’absolution de soi (Cobb ou Robert). Au premier coup d’œil, on se rend bien vite compte qu’Inception ne joue pas sur le même terrain qu’un Paprika de Satoshi Kon.

La fantaisie, la folie frénétique, ce kaléidoscope de couleurs criardes, il n’y a rien de tout cela dans le film de Nolan même si Inception regorge de surréalisme (toute la séquence à Paris) ou d’idées qui parcourent son récit : se tuer dans le rêve pour se réveiller, la création d’un totem pour délier du vrai du faux, le temps qui passe se dilate dans le rêve, le changement trop fréquent d’architecture qui attise la sécurité du subconscient comme peut le faire un vaccin, la gravité et son parallélisme entre les différents rêves : toutes ces choses font qu’Inception puise beaucoup d’enjeux scénaristiques dans un espace-temps aussi restreint que gigantesque. Cependant, nous sommes confrontés à un métrage de Christopher Nolan : c’est assez paradoxal de voir un réalisateur aussi hanté par la maitrise et le contrôle de son univers s’attaquer à un décorum aussi labyrinthique et sentimental que le rêve et ses projections spectrales. C’est ce qui fait la force et la faiblesse de l’art même de Christopher Nolan, chose déjà présente dans Le Prestige : Nolan est artisan fascinant mais un faible magicien, un perfectionniste obsédé par le doute de l’erreur et de l’introspection.

Certes dans Memento il avait déjà usé de son savoir-faire pour structurer la mémoire et ses failles mais Inception est un cran au-dessus dans la complexité, ce qui le rend parfois étouffant. Asphyxiant même, car Nolan laisse peu de place à l’imaginaire, à l’interprétation purement sensorielle du spectateur et fabrique Inception comme un rollercoaster à la respiration vacillante. On se demande même parfois quel est le véritable intérêt des rêves dans la fondation de tout cet univers, excepté celui d’être une véritable mise en abîme du cinéma de Nolan. Mais tout comme dans Batman Begins et The Dark Knight, c’est l’artisanat Nolanien qui prédomine avec ce cinéma du mouvement, une mise en scène élégante qui ne succombe jamais au spectaculaire pyrotechnique, cette science qui agence autant le récit que la genèse de son univers, cette capacité à insuffler un souffle épique à une histoire parfois inutilement explicitée grâce à un montage alterné en osmose totale avec la bande sonore gargantuesque de Hans Zimmer qui font d’Inception, un film puissamment contrôlé, aussi divertissant que réfléchi.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mr Jack » Lun 15 Aoû 2016, 22:12

Y'a quand même des gens qui ont mis 9 ou 10 à ce film :eheh:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Alegas » Lun 15 Aoû 2016, 23:31

Et ?
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mark Chopper » Lun 15 Aoû 2016, 23:44

Et le climax façon James Bond dans la neige devrait te rendre moins enthousiaste.

Impossible pour Nolan d'aller aussi loin dans la mise en scène des rêves que Satoshi Kon avec Paprika, mais un tel choix façon blockbuster miteux, ça fait petit bras.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mar 16 Aoû 2016, 09:06

Alegas a écrit:Et ?

Ben c'est un peu nul Inception non ? La preuve, je l'ai même pas fini tellement il m'a gonflé.
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