[Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2016

[osorojo]

Intriguant ton avis, j'ai pas encore réussi à me lancer dans les J dramas, mais je le note dans un coin au cas où

[padri18]

Strictly Criminal, de Scott Cooper (2015)

L'histoire : La vie de James J. 'Whitey" Bulger, un gangster qui sévit à Boston dans les années 1970/1980 et dont l'ascension fut favorisée par le FBI...

La carrière de metteur en scène de Scott Cooper reste une énigme... Comment cet homme aux capacités limitées, qui ne cesse de transformer l'or en plomb, peut-il encore se retrouver aux commandes de projets intéressants avec des castings trois étoiles ? Après son surestimé Brasiers de la colère, voici donc Strictly Criminal, long-métrage qui devait marquer le retour en grâce de Johnny Depp après treize années de jacksparrowisation chronique... Hélas, malgré les efforts louables de l'acteur, glaçant malgré ses trois couches de maquillage, l'électrocardiogramme de ce film ressemble à une ligne horizontale morbide du début à la fin... Le sujet, pourtant, promettait un rise and fall à la Scorsese, avec un personnage de gangster hors du commun. Pensez donc : l'homme monte un gang à Boston, arme des terroristes en Irlande, profite de son amitié avec un agent du FBI ambitieux et corrompu pour agir à sa guise, fait tomber la mafia et continue, malgré les meurtres qu'il orchestre, d'entretenir de bonnes relations avec son frère sénateur... Mais Scott Cooper se contente de filmer le plus platement possible un enchaînement de scènes wikipédiesques, sans apporter un véritable point de vue, et des passages qui devraient se révéler marquants ne dégagent pas la moindre émotion. La plupart des acteurs, hormis Johnny Depp et Joel Edgerton (merveilleux regard bovin), n'ont aucune scène pour exister et demeurent transparents jusqu'au bout. En résumé : un film terriblement fade qui se regarde sans intérêt, ni ennui d'ailleurs, condamné à l'oubli immédiat.

Note : 4/10

[maltese]

La carrière de Johnny Depp fait vraiment rêver.
Sinon, à la deuxième phrase, je pense que tu voulais dire qu'il transforme l'or en plomb non? Ou alors je pige plus

[Mark Chopper]

Effectivement, une erreur de ma part.

C'est corrigé

[Alegas]

Monstres Academy, de Dan Scanlon (2013)

L'histoire : Michael "Mike" Wazowski rêve, depuis sa plus tendre enfance, d'intégrer la "Monstres Academy". Ce rêve devient réalité mais, entre les vexations, les nombreuses épreuves et une relation pour le moins complexe avec James P. "Sulley" Sullivan, rien ne se passe comme prévu...

La préquelle paresseuse, mais néanmoins efficace, de Monstres et Cie... Paresseuse, parce qu'en situant l'action dans un campus universitaire, ses auteurs ont embrassé pleinement les clichés vus et revus du teenage movie à l'américaine : conflit avec un doyen acariâtre, vie en fraternité, popularité des plus sportifs et revanche des nerds. Loin de la poésie et de la profondeur du premier opus, cette suite n'en demeure pas moins un excellent divertissement, bien rythmé, grâce à une facture technique époustouflante, des personnages attachants que l'on voit mûrir (la naissance de l'amitié entre Mike et Sulley) et un message qui, loin de prendre l'enfant pour un imbécile, lui fait comprendre que le chemin qui mène à la réussite passe avant tout par le travail en équipe et la persévérance. Même en petite forme et phagocyté par Disney, le studio Pixar livre donc une œuvre efficace pour petits et grands.

Note : 7/10

[Mr Jack]

Voilà, et Dory c'est du même niveau. Efficace et divertissant sans être ouf.

[Mark Chopper]

Je ne pars pas confiant, Nemo ne m'avait guère passionné.

[Mr Jack]

C'est loin d'être le meilleur Pixar, en même temps. Après ça dépend si tu cherches de la cohérence dans les DA quoi...

[Jack Spret]

Cette suite vaut à elle seule pour la scène où ils se retrouvent bloqués dans le monde des humains

[Alegas]

Demolition Man, de Marco Brambilla (1993)

L'histoire : John Spartan, un policier aux méthodes expéditives, est accusé d'avoir causé la mort de plusieurs otages après avoir arrêté Simon Phoenix, un dangereux criminel. Condamnés à la cryogénisation, tous deux sont libérés trente-six ans plus tard et découvrent un monde bien différent...

De tous les blockbusters testostéronés des années 1990, Demolition Man reste l'un des plus fréquentables... Parce qu'il délivre la marchandise attendue, à savoir un sympathique quota d'action (bagarres, fusillades et explosions figurent bien au menu) et des punchlines savoureuses (il bénéficie d'ailleurs d'un excellent doublage), parce que le casting assure (Stallone tire la gueule, Bullock est mignonne, Leary est cool et Snipes, dans le rôle du bad guy, est déchaîné) et, surtout, parce qu'il recycle à la sauce 90's les thématiques du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley et de 1984 de George Orwell... Stallone et Snipes, flic et voyou, se retrouvent donc parachutés dans un monde où la criminalité a disparu. Mais à quel prix ? Les désirs de l'homme sont désormais niés et son animalité ignorée : plus de contact physique, plus de grossièreté, plus d'alcool, plus de tabac, tout a été javellisé... La sécurité mérite-t-elle qu'on lui sacrifie toutes nos libertés ? De quoi réfléchir certes, mais surtout de quoi jubiler lorsque les deux stars sèment le chaos. Voir Stallone débarquer dans un restaurant franchisé et supporter un pianiste qui chante une publicité Géant Vert, moi ça me fait encore marrer. En résumé : un blockbuster moins con que la moyenne et du fun en barres.

8/10

[pabelbaba]

Elle est surcool cette tirade, et déclamée à un moment généralement casse-couille des films.

[Jed_Trigado]

"Freine, putain de caisse de merde !"

"Paix et félicité, soyez heureux.
- Soyez enculés !"

Ca concourt facile dans mon trio de tête des meilleures VF all time.

[angel.heart]

Mais carrément !

J'hallucine toujours quand je vois les notes bien tiédasses qu'il a dans la base, celui-la.

[lvri]

Pas vu depuis longtemps, mais j'en garde un bon souvenir.

La bibliothèque Schwarzenegger

Le coup des trois coquillages

[Jimmy Two Times]

Objectivement, ça vaut 5/6. Par les temps qui courent, je peux comprendre qu'on monte bien plus haut.