[maltese] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

[maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar maltese » Jeu 21 Juil 2016, 14:56

Allez, je vais essayer de m'y remettre, ça me poussera à un peu plus réfléchir à ce que je vois (trop tendance à regarder les films mollement et sans passion ces derniers temps).
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Mission : Impossible - Protocole Fantôme - 8/10

Messagepar maltese » Jeu 21 Juil 2016, 15:05

Mission : Impossible - Ghost Protocol


Brad Bird, 2011


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Je suis assez étonné des notes relativement tièdes dans la base pour ce film, personnellement, ça fait longtemps que je n’avais pas vu un film récent (2011 déjà tout de même) aussi fun et généreux dans l’action. Sans doute la touche Brad Bird, car le scénario n’est pas particulièrement mémorable (et le bad guy vite oublié), mais il y a un sens du rythme vraiment excellent, hormis un final un peu longuet, je suis resté scotché devant l’écran.
Et ce n’était pas gagné d’avance, vu le peu d’intérêt que j’ai pour la saga (MI5 reste d’ailleurs le seul film devant lequel je me suis endormi au cinéma). Mais ici, ticket gagnant en ajoutant aux scènes ultra-spectaculaires (pour le coup, la scène du gratte-ciel à Dubaï s’impose comme un modèle) une vraie alchimie entre les personnages. On nous refait le coup de l’équipe isolée contre le reste du monde (je ne sais pas ce qu’il en était dans la série originelle, mais c’est le scénario de chaque film non ? :mrgreen: ), mais pour la première fois depuis le film de De Palma, on croit à la naissance de cette équipe, chacun révélant ses aptitudes et sa personnalité dans l’action – les petites touches d’humour fonctionnent très bien aussi d’ailleurs, que ce soit avec le personnage de Simon Pegg ou celui de Jeremy Renner.

Mais avant tout, Mission Impossible 4 reste un film d’action particulièrement ludique. La course au tout-technologique peut rebuter, mais Bird évite assez intelligemment ce problème en organisant les missions de l’équipe comme autant de « jeux » au cours desquels les gadgets rappellent le côté le plus amusant des James Bond de l’ancienne époque : le trompe-l’œil au Kremlin, les gants utilisés par Cruise pour grimper au gratte-ciel, la double-scène d’échange des documents à Dubaï, Cruise et Renner qui tentent de grimper dans le train de marchandises, etc…

Original, drôle, extrêmement bien mis en scène (coup de maître de Bird pour sa première incursion hors de l’animation, et essai transformé depuis avec Tomorrowland, eh oui 8) ). Dommage que les dernières minutes viennent un peu gâcher la fête :
le happy-end sur le destin de la femme de Ethan Hunt est déjà bien bidon, mais pire encore pour moi, c’est cette scène où toute l’équipe se retrouve autour d’une table et rigole en se disant « quelle belle bande de chouettes copains on fait quand même » - qui avait besoin de voir ça, franchement ?

8/10
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 21 Juil 2016, 15:10

Aucun souvenir. Pourtant je l'ai vu tardivement en BR. Et c'est pareil pour le 5.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 21 Juil 2016, 15:22

Le seul bon film de la franchise avec le De Palma pour moi.

Le pire étant le 2.
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar maltese » Jeu 21 Juil 2016, 15:28

Je les avais tous vu l'année passée sauf celui-là, ouais franchement il n'y a que le 1 et le 4 de mémorables. 2 vrais bons films sur 5, on est dans la même moyenne que pour Die Hard, Terminator, Alien, c'est déjà pas mal (et ça confirme qu'il ne faut jamais attendre trop des franchises à rallonge).
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar francesco34 » Dim 24 Juil 2016, 12:16

le 1 je le trouve aussi bidon que le 2... je préfère le 3 pour le coup.
Mais le 4 est le meilleur de la franchise, de loin.
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar maltese » Dim 24 Juil 2016, 16:02

Le 3 a "la chance" d'avoir un bon bad guy campé un excellent Philip Seymour Hoffman, mais pour le reste, bof, j'en retiens pas grand chose...Cela dit, ça ne sombre pas dans le n'importe quoi du 2.

Pour le 1, toujours pris beaucoup de plaisir à le regarder, De Palma insère l'air de rien ses thèmes de prédilection sur ce film de commande et sa maestra à la mise en scène fait toujours mouche (même si évidemment, il a fait plus intéressant ailleurs).
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 24 Juil 2016, 17:09

A part son climax foiré, il est très bien le DePalma. :super:
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Massacre de Fort Apache (Le) - 8/10

Messagepar maltese » Sam 06 Aoû 2016, 20:51

Fort Apache


John Ford, 1948


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Je n’ai pas vu beaucoup de films de Ford, mais la constante qui se dégage de ses œuvres est cette profonde croyance en la bonté et la grandeur de l’Amérique des "petites gens", cœur de la nation ; dans Fort Apache, ça se traduit par la tendresse avec laquelle est filmée la vie quotidienne de ces hommes et femmes qui peuplent ce fort perdu dans l’Ouest. C’est cependant à la fois l’un des points forts de ses films autant qu’un de ses points faibles à mes yeux : cela crée indubitablement l’identité de son œuvre et inspire une vraie sympathie pour ses personnages (tout l’aspect "retour du fils prodigue" au début, c’est vraiment beau) mais occasionne des longueurs un peu dommageables (les scènes humoristiques avec les soldats, ça a un peu vieilli). Je pourrais faire le même commentaire sur La Prisonnière du Désert ou sur L’Homme qui Tua Liberty Valance

Pour ce qui est de l’intrigue principale du film par contre, c’est vraiment bon, une version alternative de la bataille de Little Big Horn qui a le mérite de traiter les Indiens avec respect (les militaires savent qu’ils ne sont pas capables de lutter contre eux), à défaut cela dit de montrer leur point de vue. Le script est très finement écrit, proposant des personnages particulièrement fouillées d’un point de vue psychologique. Henry Fonda est formidable, charismatique en diable dans ce rôle du colonel Thursday, officier qui semble être passé à côté de sa carrière (tous les non-dits et les allusions à la Guerre civile et au passé militaire de chacun sont d’une justesse…), homme aveuglé par sa quête de gloire et sa vision sans concession des différences entre classes sociales. On a beaucoup dit que Sergio Leone avait eu un trait de génie en percevant le potentiel "sombre" de l’acteur, mais Fonda avait déjà démontré ici cette autre facette de son (immense) talent. John Wayne est quelque peu effacé derrière (qui ne le serait pas ?), mais tient cependant bien son rang, incarnant déjà ici son rôle de "vieux de la vieille" à qui on ne la fait pas, homme foncièrement bon et baroudeur – et il le fait bien. Le reste du casting est également impeccable. La très belle copie blu-ray magnifie les paysages désertiques filmés par Ford, c’est un vrai régal à la photo et à la mise en scène (sobre évidemment, mais dans classicisme il ya "classe", et là on est en plein dedans).

Un mot encore surtout sur la fin du film, qui achève de nuancer le personnage de Thursday, fou aveugle peut-être, mais loin d’être un lâche : il le prouve en restant jusqu’au bout avec ses hommes qu’il a lui-même conduit à leur perte (le dernier dialogue avec le père O’Roorke est excellent – vraiment, un film qui parvient à dire beaucoup sur ses personnages avec peu). L’histoire ne tardera pas à être réécrite. Quatorze ans avant L’Homme qui Tua Liberty Valance, Ford montrait déjà que "lorsque la légende devient la réalité, on imprime la légende" : même en connaissant la vérité, le personnage incarné par John Wayne ne peut que contribuer à l’héroïsation de Thursday, symbole d’une Amérique qui a besoin de héros de livres d’histoire. Mais Ford n’est pas dupe : le dernier discours de Wayne vient appuyer ce que tout le film a tendu à démontré, à savoir que les véritables héros sont les anonymes, les oubliés, ceux qui ont construit et continueront à construire le rêve américain.

8/10
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Contact - 7/10

Messagepar maltese » Mar 09 Aoû 2016, 17:35

Contact


Robert Zemeckis, 1997


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Je garde une vraie tendresse pour le cinéma de Robert Zemeckis, l’un des plus talentueux disciples de Spielberg à mon sens, un entertainer qui a toujours offert du vrai spectacle tout au long de sa carrière tout en cherchant à repousser les limites de la technique. J’ai une préférence pour ses films de pur divertissement mais trouve quasi toujours tout de même de l’intérêt à ses incursions dans le film dramatique. Ainsi, dernièrement, Flight avait été une belle surprise, Cast Away j’en garde un souvenir sympa, et je fais partie des gens qui avaient été (et restent) particulièrement émus par Forrest Gump. Pour ce qui est de ce Contact, j’ai bien aimé mais j’en ressors quelque peu mitigé : beaucoup de bonnes choses, des thématiques intéressantes et un traitement assez original sur le thème de la recherche de vie extraterrestre, mais le sentiment que l’on aurait pu avoir un film bien plus fort avec un script moins dispersé et sans quelques longueurs.

Contact, c’est un peu le Interstellar des années 1990 (j’imagine d’ailleurs que la comparaison a dû être faite à l’époque) : un film de science-fiction traité avec sérieux et qui se termine, selon les sensibilités, « dans une espèce de délire new age » ou « dans une quête spirituelle ». Pas totalement convaincu par la fin de mon côté mais le film propose assez d’éléments intéressants pour dépasser cela. On comprend très vite que pour l’héroïne, la vraie recherche de contact du film, ce ne sera pas avec les E.T. mais avec les autres êtres humains. Le personnage de Jodie Foster est vraiment intéressant, une scientifique passionnée et utopique mais qui se cloitre paradoxalement derrière son rationalisme, ce qui l’empêche d’atteindre les autres. La dualité avec Matthew McConaughey façon « woman of science, man of faith » m’a quelque peu rappelé Lost, même si c’est un peu plat (je retiens tout de même les scènes au tribunal et le « Did you love your father ? Prove it »). Et puis Jodie Foster surjoue un peu par moments. A côté de ça, chouette casting avec toutes des têtes que j’aime bien, puisqu’en plus de McConaughey, on retrouve James Wood, William Fichtner, David Morse et John Hurt (que je n’avais pas reconnu, et dont le personnage aurait pu s’appeler Deus Ex Machina – le gars intervient trois fois et sort à chaque fois de nulle part une solution au problème du moment, pas mal).

Le film aurait sans doute gagné à être un peu plus concis, ainsi, les flash-backs sur l’enfance du personnage de Foster sont un peu trop lourds, et de manière générale, toute la première partie à Porto Rico ne sert pas à grand-chose si ce n’est introduire (longuement) les personnages. Ca passe parce qu’on ne s’en rend pas compte directement, mais bon… Malgré cela, le film se suit très agréablement, parsemé d’idées sympa (le « traveling arrière » à travers l’espace et le temps en intro, la vidéo d’Hitler captée dans l’espace – fallait oser :eheh: –, le délire extrémiste religieux autour de l’annonce de la vie extraterrestre, la compétition « mondiale » pour aller dans l’espace, l’incrustation de Bill Clinton dans les images du film…). Bref, un beau film de science-fiction qui rappelle un peu Rencontres du Troisième Type (tout en étant presque son opposé thématiquement en fait), mais qui ne marquera pas spécialement les esprits sur le plan de l’esthétique et de la technique – et ça, venant de Zemeckis, c’est un peu décevant tout de même.

7/10
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Mer 10 Aoû 2016, 10:20

maltese a écrit:mais qui ne marquera pas spécialement les esprits sur le plan de l’esthétique et de la technique – et ça, venant de Zemeckis, c’est un peu décevant tout de même.


Pourtant il y a l'un des plans les plus étonnants de la carrière de Zemeckis dans ce film :



Après ouais, le film ne cherche pas la virtuosité technique, mais ça fait du bien justement de voir Zemeckis se poser un peu. Là où je trouve le film plus décevant, c'est dans ses SFX parfois ratés, notamment toute la machine ou l'acte final.
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Re: [maltese] Mes critiques en 2016

Messagepar maltese » Mer 10 Aoû 2016, 10:37

Là où je trouve le film plus décevant, c'est dans ses SFX parfois ratés, notamment toute la machine ou l'acte final.


Je me suis mal exprimé mais c'est plutôt là où je voulais en venir justement :super:
Pour ce qui est de la mise en scène, j'ai trouvé ça très bien, pas forcément exceptionnel, mais dans la lignée de ce que fait Zemeckis.
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Sommeren '92 - 5,5/10

Messagepar maltese » Ven 12 Aoû 2016, 22:31

Sommeren '92

Kasper Barfoed, 2015


Résumé: le récit de la victoire du Danemark à l'Euro 1992 de foot.


« L’histoire incroyable mais vraie » :mrgreen: , et c’est vrai qu’il y a un côté amusant à voir ce type de scénario déjà vu et revu dans des films sportifs depuis des décennies (le loser sans préparation qui reçoit de nulle part la chance de se battre pour le titre international et qui gagne contre toute attente, mais on est quasi dans Rocky là), sauf qu’ici c’est tiré de la réalité. Le Danemark, nation de foot sans grande envergure, repêchée quelques jours avant le début de l’Euro 1992 suite à la disqualification de la Yougoslavie pour cause de guerre (alors que plusieurs joueurs étaient déjà partis en vacances), et qui élimine successivement l’Angleterre, la France, les champions d’Europe hollandais et les champions du monde allemands pour remporter le titre européen. Un conte de fée à l’échelle du foot.

Bon, quand on aime le foot, c’est à la fois sympa et décevant. Sympa parce que c’est le genre d’épopée footballistique qui méritait effectivement d’être adaptée en film, et que j’ai pris un certain plaisir à replonger dans le foot de cette époque (la classe des frères Laudrup, Peter Schmeichel –putain de miscast, l’acteur tout mince-, les images d’archives du tournoi). Décevant parce qu’à part ça, ben ça ne dépasse pas franchement le statut du film de ce genre. Revanche personnelle du « héros » (le coach ultra critiqué, mais qui se révèle être un personnage assez fade sans beaucoup d’impact sur ce qui se passe), équipe qui se forme dans l’adversité avec son déconneur, sa star qui laisse tout tomber et revient petit à petit en héros, son porteur d’eau qui vit un drame personnel… Même pour quelqu’un qui ne connaît pas l’histoire, je pense que tout doit paraître très prévisible, le film suit certaines balises bien connues. Pour ce qui est du « grand film sur le foot », ben ça ne sera pas encore pour cette fois. Et l’inclusion des images d’archives des matchs se révèle la fausse bonne idée lorsqu’on essaye assez pitoyablement d’incruster en même temps les scènes tournées avec les acteurs pour illustrer ces matchs – résultat étrange et plutôt foireux.

Ca se regarde, ça a le mérite d’aller plutôt à l’essentiel (1h30 pour couvrir les années 1990 à 1992), mais rien de très mémorable. Bref, The Damned United reste toujours le seul film réellement recommandable sur le foot.

5,5/10
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Cloclo - 6,5/10

Messagepar maltese » Dim 21 Aoû 2016, 20:51

Cloclo


Florent Emilio-Siri, 2012



Bon film, mais un peu prisonnier de son sujet. Hormis un début pas terrible en Egypte (difficile à dire, mais il y a comme quelque chose qui sonne faux, tout va trop vite), le film se suit très agréablement. Sans être non plus scotché, on s’intéresse à cette histoire et à son personnage, la gestion du rythme est exemplaire et la mise en scène de Siri force le respect (les plans-séquences bien sûr, mais de manière générale, c'est très dynamique et très beau visuellement). Malgré cela, ce n’est jamais non plus vraiment passionnant, la faute à un personnage qui ne l’est pas ; j’ai beaucoup aimé la reconstitution de l’époque, mais finalement, Claude François n’est pas réellement un témoin de son temps ni un brillant artiste innovateur. Du coup, pas mal de scènes tombent à plat car on n’est jamais subjugué par le génie ou le talent du mec. Rien à faire, Claude François a ses fans, je respecte tout à fait ça, mais Siri ne réussit pas l’exploit de faire croire au spectateur qu’on assiste à quelque chose de spectaculaire. En comparaison, je trouve qu’Eastwood s’en tirait beaucoup mieux dans Jersey Boys, notamment en évitant parfois de montrer ses personnages chanter (je pense à une scène où on ne voit que leur futur producteur les écouter au téléphone, tout se lit sur son visage et ça marche).

Mais pour un biopic français de 2h20, je dois dire que je n’ai jamais regardé ma montre. Le casting s’en tire très bien, le côté "dictateur" du chanteur est plutôt intéressant et Siri traite tout ça sans complaisance et sans forcer le trait, c'est pas mal du tout. Rien que pour ça, j’ai envie de dire "bravo fils".

6,5/10
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