[Val] Mon journal ciné 2016

[pabelbaba]

J'ai le DVD Criterion parpaing d'Ikiru depuis des années et je suis incapable de le mettre dans mon lecteur. Tu veux pas me motiver avec quelques mots?

[Mark Chopper]

Desperate Hours (La maison des otages) de Michael Cimino (1990) [Autre HD, VOST] : 6/10

C'te note de fan boy

[Val]

Bah c'est très bien, même si je n'étais pas suffisamment concentré lorsque je l'ai vu, mais le film vieillit très bien dans mon esprit. C'est du Kurosawa de la veine sociale, donc il faut adhérer et je dois admettre que c'est une des premières fois où j'ai trouvé que le film était peut-être parfois un peu long. A toi de voir quel est ton rapport avec le cinéma de AK.

@Mark : Je trouve ça nul et sans intérêt pour du Cimino, mais en divertissement brainless, je ne me suis pas vraiment emmerdé donc j'ai du mal à descendre en dessous.

[Val]

CROUPIER
Mike Hodges - 1998

Mike Hodges est sans doute l'homme d'un seul film, l'excellent et burné Get Carter. Une réussite qui éclipse totalement le reste de sa filmographie, peu connue. Son avant dernier film, Croupier, est une œuvre étrange, une sorte de Film Noir moderne où un écrivain en herbe se retrouve engager comme croupier et utilise son expérience dans ce milieu pour rédiger un roman. Et comme dans tout bon Film Noir qui se respecte, une femme fatale va intervenir et l'entraîner dans une spirale de problèmes. Tout ce qui touche à cet aspect « Noir » est plutôt réussi et le film possède un certain charme grâce, notamment, à l'excellent Cive Owen dans un de ses premiers rôles. Il est d'ailleurs assez difficile de voir où le scénario veut nous emmener pendant une bonne partie du film, ce qui est appréciable mais au final, force est de constater que tout cela accouche d'une souris. C'est donc bien pour son personnage principal, mutique et se pensant plus malin qu'il ne l'est, que Croupier vaut la peine. A voir comme une sympathique curiosité qui a en plus le mérite de ne pas s'éterniser en se concentrant sur l'essentiel.

6/10

[Dunandan]

Presque tous les films de AK ont ce problème de rythme, c'est clair. Personnellement j'ai bien aimé la construction en 3 actes du film qui permet de bien creuser la psycho du personnage principal et ses intentions et m'a ainsi permis de passer le cap des 2h20... Certaines séquences sont aussi très fortes, poignantes.

Je me le suis pris récemment, l'image du BR est à la hauteur ?

[Val]

Le master commence à être assez daté (restauration de 2009) et donc plus tellement aux normes du jour mais ça reste une présentation solide bien qu'inférieure au Criterion issue d'un master 4K (qui toutefois me semble présenter comme souvent avec eux des contrastes un peu trop boostés).

[angel.heart]

Mike Hodges est sans doute l'homme d'un seul film, l'excellent et burné Get Carter.

Ok, c'est son meilleur film, mais Seule la mort peut m'arrêter c'est quand-même pas d'la merde.

Et, moi, je garde un bon souvenir de ce Croupier. Et de Flash Gordon aussi...

[Val]

Je n'ai pas vu Seule la mort peut m'arrêter, mais j'y jetterais un oeil à l'occasion.

Après comme je le dis dans les 3-4 lignes que j'ai écrites, ça reste un film sympa avec une bonne ambiance mais je suis un peu déçu du manque d'enjeux au final et de certains trucs un peu WTF de la fin.

La mort de la meuf de Owen dont tout le monde se fout.

[Jed_Trigado]

Mike Hodges est sans doute l'homme d'un seul film, l'excellent et burné Get Carter.

Ok, c'est son meilleur film, mais Seule la mort peut m'arrêter c'est quand-même pas d'la merde.

Et, moi, je garde un bon souvenir de ce Croupier. Et de Flash Gordon aussi...

Seul l'ennui peut m'arrêter et Chiasse Gordon, c'est quand même bien pourri.

[Mark Chopper]

Ok, c'est son meilleur film, mais Seule la mort peut m'arrêter c'est quand-même pas d'la merde.

Oh que si. C'est vide/chiant à en crever d'ennui.

[Val]

ON AURA TOUT VU...
Georges Lautner - 1976

Pierre Richard et Henri Guybet, auteurs d'un scénario auteurisant et se voulant métaphysique, vendent leur script à Jean-Pierre Marielle, producteur véreux de films pornos bon marché. Avec un tel synopsis, On aura tout vu... ne peut que susciter la curiosité et il faut admettre que l'idée fonctionne bien pendant la première moitié du film, souvent très drôle et bourrée d'idées et de phrases à double sens (la scène où Guybet raconte à ses supérieurs son scénario pendant que Richard prend connaissance des modifications apportées est en ce sens un grand moment du film). Toutefois, il me semble que tout s'essouffle un peu une fois toutes ces idées utilisées et l'on se retrouve devant un simple vaudeville (d'autant plus incompréhensible que l'un des personnages fait une réflexion dans ce sens à Pierre Richard dans le film).
Profitant du succès grandissant du cinéma porno dans les années 70, Lautner s'en donne à cœur joie dans les gauloiseries aidé par un Jean-Pierre Marielle impérial dans le rôle de Bob Morlock, producteur de pornos tournés à l'arrache. Il vampirise l'écran à chacune de ses apparitions et impose toute sa classe matinée de paillardise (capable de débiter les pires horreurs sans se démonter) à ce qui apparaît comme l'un de ses rôles les plus marquants. Dommage alors que le reste de la distribution peine à suivre et semble sortir tout droit de l'école du cabotinage, la palme revenant certainement à Miou-Miou dont le jeu est horrible. Lautner, quant à lui, ne semble pas inspiré par le film et on peut facilement repérer pas mal de faux-raccords. Le sujet avait peut-être plus de potentiel mais, en l'état, on obtient une comédie sympa sans être inoubliable (si ce n'est, encore une fois, l'improbable Bob Morlock).

6/10

[pabelbaba]

J'approuve à 100%!

[Val]

En plus, il y a un sérieux candidat au Pabel's look alike contest avec l'acteur porno qui est le sosie officiel de Laurent Terzieff.

[pabelbaba]

Pointu...

[Val]

CQFD