[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[Mark Chopper]

Aucune ne reste en tête et elle sont souvent lourdingues.

- Vous pouvez nous dire un mot ?
- Quatre : va te faire foutre.

(voilà, c'est peu, mais il m'en reste une en tête)

[pabelbaba]

Ouais, c'est léger. Surtout quand on se paye le coup du singe qui a passé le concours de flic...

[pabelbaba]

Le Chacal de Michael Caton-Jones - 1997

Pourquoi mater ça? Ben comme pour Soleil Levant ou Red Corner, Madame avait bien aimé à l'époque.

Enfin bon, le casting est intrigant. Bruce Wills joue rarement les méchants, Sydney Poitier en Russie c'est rigolo, Jack Black et JK Simmons dans des petits rôles et Mathilda May avec une coiffure affreuse pour enjoliver sa sale tronche, c'est pas banal.

Enfin ça ne sauve pas ce thriller au rythme bien trop pépère. On nous propose une chasse à l'homme le plus doué de tous les temps, mais la tension n'est jamais présente. On passe une bonne partie du film à regarder Willis changer de moustache et repeindre sa bagnole. On a vu plus tendue comme situation.

Heureusement, il y a quand même quelques scènes sympathiques, comme Willis qui teste sa gatling, qui joue aux homos ou qui flingue des agents du FBI en mettant la musique à fond. Grosso modo, Willis se paye les bonnes parties (pas nombreuses), alors que Gere, ben il ramasse les miettes avec des scènes de briefing pourries ou des dialogues d'enquête en mousse. Le chanceux! Et ce n'est pas le final, en mode bien paresseux, qui va rehausser le niveau global.

4/10

[pabelbaba]

Black Cat de Stephen Shin - 1991

Voilà le remake HK de Nikita!

Donc grosso modo, c'est le remake d'un truc pas terrible avec zéro moyen. Ca commence fort avec une actrice principale débutante. Ouais, on tient là son premier film! C'est peut être pour ça qu'elle passe un tiers de la pellicule la tête penchée...? Elle a pour elle d'être un brin mignonne et de montrer fréquemment ses fesses, mais elle n'a vraiment aucun charisme. Un flingue à la main, qui généralement fait deux fois la taille de son avant bras, elle est gentiment ridicule. On repassera donc pour le côté badass.

On pourrait croire que la présence de Simon Yam relèverait le niveau. Mais c'est oublier que le bonhomme, à force de jouer dans 20 films par an, a de nombreux nanards à son actif. Ici, dans le rôle de Tchecky Karyo, il ne sert pas à grand chose. Tant mieux pour lui, il se paye un perso assez neutre et n'a pas à se ridiculiser. En revanche, Thomas Lam, tout aussi débutant que Jade Leung, doit se payer la bluette, les bisous et un cœur à droite. Ouais, très important le cœur à droite!

Derrière, Stephen Ching essaye d'assurer un minimum, on sent qu'il veut un peu styliser son film et ose quelques cadres sympas. Dans la première partie, il gère même plutôt bien les prises de vue en intérieur. Mais à partir de l'arrivée à HK, c'est la fête du minimum syndical. Par conséquent, malgré quelques morts rapides, on se fait poliment chier. On notera tout de même une petite scène WTF où Jade Cheung, les fesses au sol, se fait traîner par une bagnole et continue de tirer sur ses poursuivants.

Ca fait quand même bien peu pour cette prod D&B pas trop fauchée, mais trop anecdotique.

3,5/10

[Jed_Trigado]

Ouais c’était bien naze. La suite relève (un peu) le niveau...

[pabelbaba]

Au moins elle est en VOSTF sur le DVD Fr, contrairement au premier qui est uniquement en VF.

[pabelbaba]

Black Cat 2 de Stephen Shin - 1992

Ce film est vraiment incroyable. En premier lieu parce qu'il n'est pas un immense mensonge. En effet, il s'agit bien d'une suite directe du premier volet (chose très rare à HK), mais aussi parce qu'il y a bien un avion qui explose!

Et ce n'est pas tout, il corrige aussi les erreurs du 1. Déjà, exit la romance en mousse. Bim, ça fait du bien. En plus, comme l'héroïne est littéralement transformée en robot, elle ferme sa gueule! Génial. Mais ce n'est pas tout, fini aussi le rythme léthargique, Shin sort l'artillerie lourde et nous propose un nanard d'action plutôt bien foutu. Pour cela il nous colle Robin Shou limite en acteur principal. C'est pas con, même si c'est un acteur martial de seconde zone, habitué des prods fauchés de la D&B et autres boîtes du genre, et qu'il a finalement été vendre son cul aux States pour participer à toutes les adaptations de jeux-vidéos de baston possibles (il cumule quand même des apparitions dans les 2 Mortal Kombat, DOA et La Légende de Chun-Li! ), il apporte un petit plus non négligeable.

Mais surtout, Shin ne se refuse rien dans le nawak et le fait en masse! Les scènes déglingos s'enchaînent gentiment et on alterne des méchants russes à lunettes de vision nocturne qui tirent avec des mitraillettes qui font des bruits de pistolet laser cheap (genre piou-piou, piou-piou-piou) et qui ont des grappins automatiques les transformant en Spider-Man, avec un gunfight à ski et motoneige, une course poursuite en bagnole où l'héroïne atterrit sur le capot d'une voiture après avoir fait une tyrollienne en se servant de son Desert Eagle et d'une ligne électrique, un headshot à bout portant sur une mémé qui n'a rien demandé et dont le sang gicle sur un gentil clown, une appartition de Thor, des sièges éjectables, quelques combats sur-câblés...

Ca donne un gentil maelström d'action complètement débile, mais entièrement dénué d'humour. Un petit plaisir coupable donc.

6/10

[Alegas]

Le Dernier Pub avant la fin du monde d'Edgar Wright - 2013

Comme il parait que ça tatane bien, j'y ai jeté un œil.

A vrai dire, je ne savais pas du tout de quoi ça parlait. Le début m'a vraiment plu. La bande de potes est bien caractérisée, chacun a de l'espace et du temps pour s'exprimer, ça donne de la profondeur à chaque perso et ils sont complémentaires. Le perso de Simon Pegg est bien fun, met l'ambiance et cimente le lien entre ces vieux potes.

Du coup on se marre, on rie un peu jaune des déboires de ces presque quadras et on s'attend à ce que ça parte en couille. Et c'est le cas. Mais j'avoue ne pas du tout avoir été pris dans le truc comme dans Hot Fuzz. Ce village qui part en sucette, m'a d'ailleurs un peu trop rappelé la fin d'Hot Fuzz. Mais en plus du sentiment de redite, ça arrive aussi trop tôt dans le film. La partie fantastique prend 100x trop de place pour pas grand chose.

On perd énormément de fun et les combats contre les villageois n'ont rien de jouissifs. Pire, passé l'effet de surprise de la scène des toilettes, tous les fights deviennent méchamment poussifs et incohérents. Mis à part quelques gags comme le saut sur la bagnole, le fun s'est évaporé. Et pourtant ça dure bien plus d'une plombe.

C'est dommage, parce que les éléments étaient là pour avoir un film mieux rythmé, avec un scénario plus ramassé. Parce qu'en plus la fin, passé le dialogue un peu relou avec le boss, est assez chouette avec un épilogue original. Et les persos étaient bien écrits et les acteurs dans les clous. Mais à trop vouloir faire joujou avec les FX, ben le film nous perd dans des méandres de rebondissements pas bien intéressants.

6,5/10

[osorojo]

Que se passe-t-il, nous sommes d'accords sur un même film

[Alegas]

Vous êtes tous bien radins sur ce film.

[Jed_Trigado]

Je confirme, c'est tellement mieux que Hot Fuzz en plus.

[Mark Chopper]

Mouais, c'est du Edgar Wright quoi... C'est super bien réalisé mais tout juste sympatoche.

[pabelbaba]

Que se passe-t-il, nous sommes d'accords sur un même film

T'as eu un éclair de lucidité.

C'est fun, mais c'est trop long, comme Hot Fuzz.

[Dunandan]

Il n'y a que le premier que j'adore, les deux autres je les trouve un peu inégaux, notamment au niveau du rythme, malgré toutes les bonnes idées formelles ou les (nombreuses) références déployées.

[pabelbaba]

Un Officier de Police sans importance de Jean Larriaga - 1973

Pour son second et dernier long métrage, Larriaga se paye un casting assez classe. Le souci, c'est que son film est écrit par Marc Porel, ouais, l'acteur sosie de Christophe Rippert.

Et le beau Marc, même si ses talents d'acteurs sont relativement corrects, il n'est pas très doué pour ficeler une intrigue. En plus il ne se facilite pas la tâche en s'attaquant au récit oh combien casse-gueule de la prise d'otage. Du coup, là où je pensais me retrouver devant une sorte de poliziotto franchouille, j'ai plutôt eu droit à trois kékés font les cons avec un flic.

En effet, si les seconds rôles sont tenus par une bande de vieux briscards qui font le job, notamment Hossein, peut être un poil trop sobre, Raymond Pellegrin, dans un rôle très proche de celui qu'il jouait la même année dans Le Complot et Charles Denner s'en sort très bien en officier de police médiocre. En revanche les trois acteurs principaux forment un trio amoureux en carton qui agissent comme des abrutis avec comme seule motivation un amour libertaire bien faisandé.

Par charité, je ne vais pas m'étendre sur Dani, qui n'aurait pas dû quitter les micros rôles qu'elle avait pu décrocher auparavant.

Au final il ne reste pas grand chose une fois écartée l'absence de rebondissement, si ce n'est une peinture sympathique de Paris dans les 70s avec pas mal de scènes en extérieur et une apparition éclair de George Géret toujours aussi classe.

3/10