[Caducia] Mes critiques en 2016

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Lun 28 Mar 2016, 20:52

BILAN MARS 2016
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FLOP

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 28 Mar 2016, 21:01

T'as pas prévu de voir de films dans les trois prochains jours ? :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Lun 28 Mar 2016, 21:03

non, hélas. :cry:
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Chasseur et la reine des glaces (Le) - 7,25/10

Messagepar caducia » Mar 05 Avr 2016, 13:43

Le Chasseur et la reine des glaces

Réalisé par
Cedric Nicolas-Troyan
Avec
Chris Hemsworth, Charlize Theron

Long-métrage USA
Genre : fantasy
Durée : 01h54min
Année de production : 2016

7.25/10




Synopsis


Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé.



Critique

"Le Chasseur et la reine des glaces " n'est ni une préquelle ou une suite du film original "Blanche-Neige et le chasseur" mais c'est un mélange des deux qui étonnement ne dérange pas plus que ça le spectateur car Blanche-Neige est clairement évoquée mais ne participe pas du tout à cet épisode (tant mieux!).

Ce qui le différencie du film de 2012 c'est que le script est beaucoup plus élaboré et les personnages multiples donnent plus de vivacité au récit alors que dans le métrage précédent Charlize Theron et son personnage envahissait l'écran.
Ici, Ravenna est beaucoup moins présente et laisse place à sa sœur Freya (Emily Blunt) pour ainsi laisser la place à un monde de glace, difficile par moment de ne pas penser au monde de Narnia.
Le script est loin d’être binaire et ne propose pas une lutte entre le bien et le mal mais les relations entre les personnages demeurent beaucoup plus complexes ce qui donnent droit à des rebondissements plus ou moins prévisibles permettant d'éviter une lassitude narrative. Dans son ensemble, le casting bankable est bien géré car malgré la diversité, chaque héros a sa place dans l'histoire et ne fait pas de figuration.

On notera une évolution concernant le personnage d'Eric (Chris Hemsworth) qui gagne en charisme et en sympathie grâce aux touches humoristiques, son accent prononcé et aux défauts apportés au chasseur qui étaient absente du 1er épisode. On découvre un chasseur malicieux et prétentieux, sur de lui et pas adroit que ça, rendant ce héros plus humain et attachant.
Jessica Chastain est Sara et l’alter ego d'Eric. Bien entendu, une love story se créée entre eux deux de façon un peu trop abrupte à mon gout mais elle ne sera pas sans obstacles ni doute : ainsi le coté cul-cul est heureusement évité bien que les baisers langoureux soient au rendez-vous.
Il est bien dommage que la production ait fait appel à des acteurs "de taille normale" pour interpréter les nains car c'est un des gros points noirs du film. Les deux comédiens sont affublés de looks et de maquillages grotesques (façon Seigneur des anneaux du pauvre) ce qui gâche vraiment l'esthétisme du film, sinon ils apportent le coté bucolique et lourdingue pour que les enfants aient leur quota de blagues mais ça ne sera pas mes personnages préférés. A croire que les studios d'Hollywood pensent qu'aucun nain ne sait jouer la comédie.
J'aime beaucoup Nick Frost par ailleurs quand il n'est pas grimé, mais ici ça aurait pu être n'importe qui, ça n'aurait rien changé car ces maquillages imposants figent les expressions des acteurs.



Niveau univers, le film possède de nombreuses inspirations de franchises : "seigneur des anneaux", "le monde de Narnia" de part ses paysages ou ses costumes ce qui est un peu normal car ce sont tous des films fantasy. "Le Chasseur et la reine des glaces" arrive quand même à se démarquer et les éléments communs sont assez peu nombreux au final.
Visuellement, par rapport au film originel, l'univers est beaucoup moins chargé et baroque : pas trop d'animaux ou de monstres bizarres, ça me va.
Coté réalisation, elle est plaisante à regarder avec néanmoins quelques tics visuels comme les plans tournoyants autour des personnages avant la bataille façon "Avengers" ou les filtres artificiels systématiques sur certains plans trop envahissants (flocons de neige et halos quand apparaît E Blunt dans son palais).
Le mise en scène est appliquée concernant les combats qui restent réalistes et non brouillons.
On notera une volonté de changements d'ambiances qui est bienvenue : le palais glacé de la Reine, la foret bucolique, les combats sous la pluie qui se tiennent esthétiquement. En revanche, les amateurs d'hémoglobine devront passer leur chemin car cet épisode est tout public, la violence des combats existe mais a ses limites, le sang est montré mais les conséquences des blessures est la plupart du temps suggérée.

Un gros travail a encore été effectué coté costumes et décors qui donnent beaucoup de cachet au film. Charlize Theron bien qu'apparaissant en tant que personnage secondaire est beaucoup moins sublimée et hélas surjoue énormément, même si ça colle à l'extravagance de Ravenna, elle en fait beaucoup trop, minaude ou rit à gorge déployée, ne laissant plus aucune touche de mystère ou de surprise. Le jeu d'Emily Blunt étant plus subtil et sensible.



Un autre bémol concerne le coté "morale". Le film tente de nous apprendre que l'Amour avec un grand A est plus fort que tout et le ressasse de façon trop prononcée.
Un nouvel épisode agréable à suivre qui permet de passer un bon moment offrant des effets spéciaux nickel, plus sobres.
On ne sort pas des sentiers battus en on reste conforme au cahier des charges d'un film tout public malgré une empathie évidente envers ses héros et quelques touches d'originalité et d'humour. Un film qui ne marquera pas l'histoire du cinéma mais qui reste un divertissement de bonne facture sans trop de prises de risques mais au scénario riche en surprises.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Mar 05 Avr 2016, 13:50

caducia a écrit:"Le Chasseur et la reine des glaces " n'est ni une préquelle ou une suite du film original "Blanche-Neige et le chasseur" mais c'est un mélange des deux qui étonnement ne dérange pas plus que ça le spectateur car Blanche-Neige est clairement évoquée mais ne participe pas du tout à cet épisode (tant mieux!).


D'ailleurs on sent bien que les mecs du marketing savent pas comment vendre le film. Je suis tombé sur la dernière BA au ciné hier, et en haut du titre ils ont rajoutés "Les Chroniques de Blanche-Neige", comme si c'était une grande saga. :eheh:
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Men & chicken - 7,75/10

Messagepar caducia » Jeu 07 Avr 2016, 10:07

Men and chicken

Réalisé par
Anders Thomas Jensen
Avec
Mads Mikkelsen, David Dencik, Nicolas Bro

Long-métrage Danemark
Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h44min
Année de production : 2016

7.75/10




Synopsis


A la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien qui travaille dans le plus grand secret sur une île mystérieuse. Malgré leur relation houleuse, ils décident de partir ensemble à sa rencontre. Arrivés sur cette île éloignée de la civilisation, ils vont découvrir une fratrie étrange et des origines inquiétantes. Il devient évident que, décidément, on ne choisit pas sa famille.



Critique

« Men and Chicken » est un film qui ne plaira pas à tout le monde, de par son ton, ses personnages et son univers singulier qui en fait toute son originalité et qui font tout la force de celui-ci.
Le film offre un vrai choc des cultures en dévoilant une palette de personnages qui rivalisent d’étrangeté et de laideur avec un look façon Deschiens et des mœurs et coutumes hors du commun.

Anders Thomas Jensen pousse le délire assez loin, accouchant d’une œuvre unique qui peut nous faire penser par moments à un film d’horreur, une comédie ou un drame familial déroutant. On se rendra compte à la fin que tous les petits détails qui fourmillent ne sont pas là par hasard, le spectateur pourra au final reconstituer ce puzzle familial et voir que ces éléments déroutants se tiennent.

Derrière un film aux allures foutraques et provocantes et une histoire à dormir debout se cache en fait un secret de famille incroyable. « Men and Chicken » a donc pour thèmes principaux les origines familiales et les relations intra familiales qui sont loin d’être simples ici.
Coté ambiance et décors, on peut dire que ce sanatorium immense nous rappelle fortement la maison de « massacre à la tronçonneuse » ou encore des films de Rob Zombie : au sein de cette immense bâtisse à l’abandon, aux murs délabrés, une population animalière variée évolue librement mais c’est aussi une sorte de cabinet de curiosité avec une multiplicité d’animaux empaillés qui servent à la fois de décoration mais aussi à autre chose…

Autant dire que les habitants de la maison sont à son image et en piteux état. Des frères aux allures de brutes épaisses qui n’ont pas inventé l’eau chaude et aux oripeaux repoussants leur confèrent des looks de monstres sanguinaires façon « Southern comfort » en passant par « L’ile du Dr Moreau » ou encore « Vol au-dessus d'un nid de coucou ». « Men and Chicken » va encore nous démontrer que les apparences sont trompeuses car ces hôtes ne sont pas totalement dénués de sens et vivent juste selon les règles qu’on leur a inculquées. Le film fait parfois dans la facilité et les gros sabots mais cela sied bien à cette famille atypique qui parfois nous fait penser aux habitants dégénérés de « Delivrance ».

Le casting est bien évidement 100% danois donc je ne connaissais que les 2 acteurs principaux. Mads Mikkelsen qui joue aux montagnes russes en ce moment au niveau de ses choix de carrière entre Dr Strange et Men and Chicken autant dire qu’ils sont à l’opposé. Ici, Mads est métamorphosé physiquement (maquillage, bec de lièvre, bouclettes argentées…), lui qui d’habitude dégage classe et charisme est alors transformé en obsédé sexuel désaxé mais sensible. Une interprétation crédible mais qui ressemble beaucoup à celle de ses congénères donc on ne peut vraiment dire que Mads se démarque des autres mais dans l’ensemble tous les comédiens délivrent des prestations honorables. David Dencik a un rôle ambigu plus élaboré que les autres et est aussi totalement convainquant.
Un autre point fort du film c’est son changement de ton constant permettant de passer du comique de situation burlesque au séquences les plus noires ou barrées.
« Men and Chicken » se démarque des productions actuelles par son scénario à tiroirs déstabilisant qui expliquent parfaitement le comportement des protagonistes, une originalité poussée mais qui par son dénouement explique les comportements effrayants de ces frères.
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Demolition - 4,75/10

Messagepar caducia » Ven 08 Avr 2016, 11:25

Demolition

Réalisé par
Jean-Marc Vallée
Avec
Jake Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper

Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h41min
Année de production : 2016

4.75/10




Synopsis


Banquier d'affaires ayant brillamment réussi, Davis a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d'autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu'au moment où sa correspondance attire l'attention de Karen, la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se reconstruit, commençant d'abord par faire table rase de sa vie passée …



Critique

"Demolition" voilà un titre de film bien intriguant et on s'attend à un pétage de plomb impressionnant du héros mais le résultat est bien moins explosif car il s'agit de démolitions aussi bien matérielles que psychologiques. Le héros Davis Mitchell voit sa petite vie bien rangée bouleversée par le décès brutal et accidentel de sa femme mais se rend compte qu'il n'éprouve aucune tristesse, aucun manque et commence à se poser des questions s'il est bien normal.
Ce n'est pas un hasard si Jean-Marc Vallée choisit comme métier de Davis un trader haut placé qui "comme il se doit" usant de son autorité et de ses relations pour s'enrichir à travers des valeurs virtuelles.
Davis est au départ dans l'incapacité d'exprimer son chagrin surtout avec sa famille et ses proches et décide de s'exprimer instinctivement à un ou une inconnue pour raconter son histoire comme une bouteille à la mer. Ces écrits ne resteront pas dans l'oubli puisque Karen Moreno (Naomi Watts) va être touchée par les courriers de Davis et se prendre d'affection pour lui puis par étapes successives, une relation d'amitié et de complicité forte va se nouer.

Jake Gyllenhaal livre une prestation sobre et sincère, on ne retiendra de "Demolition" que la relation avec le fils de Karen (Judah Lewis : un doux mélange entre River Phoenix et Kurt Cobain) où l'intrusion de Davis permet à cet ado en crise de mûrir et de se poser des questions sur sa propre existence car avec cet adulte à qui il ne doit rien, avec qui il peut se livrer sans arrière pensée il peut évoquer n'importe quel sujet sans tabou ou jugement faussé.
Deux êtres en osmose car en quête d'identité qui se défoulent sur tout ce qui passe. Dommage que ces séquences destructrices soient répétitives, avec une mise en scène plate, on finit par se croire dans un épisode du "grand frère" à l’intérêt plus que limité.

Mis à part quelques effets de mise en scène originaux, Demolition n'arrive pas à capter l'attention du spectateur avec son rythme plan-plan et JM Vallée ne va pas assez loin dans les délires de son personnage qui se révèle bien mièvre par apports à nos attentes. Les rares dérapages de Davis sont au final bien gentillets et ont peu de conséquences je trouve. Ainsi il peut démolir à qui mieux mieux sans que presque personne n'ait rien à redire ou fasse le nécessaire pour que ça s’arrête, mais peut-être qu'on lui concède tout parce qu'il est deuil.
Le cinéaste nous donne quelques indices afin d'expliquer l'état psychologique de son personnage avec des flash-backs à répétitions, des plans oniriques, rien d'original hélas.

Un film beaucoup trop sage et consensuel sans aucune scène choc, un BO acidulée qui flatte les oreilles et des feel good séquences bizarres. Un voyage vers la renaissance et la reconstruction d'un être avec un résultat en demi-teinte qui malgré son acteur principal aborde ses thématiques de façon trop académique pour ce personnage en quête du bonheur et de liberté.
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Film: Demolition
Note: 7/10
Auteur: Velvet
Film: Demolition
Note: 6,5/10
Auteur: Alegas

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Main droite du diable (La) - 5/10

Messagepar caducia » Dim 10 Avr 2016, 16:30

La main droite du diable

Réalisé par
Costa-Gavras
Avec
Debra Winger, Tom Berenger, John Heard

Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h41min
Année de production : 1988

5/10




Synopsis


Cathy, jeune debutante du F.B.I., est chargee d'enqueter sur l'assassinat d'un animateur de radio de Chicago connu pour ses emissions provocatrices. Ses recherches la conduisent aupres de Gary Simmons, pacifique fermier, ancien combattant du Vietnam. Cathy tombe bientot amoureuse de cet homme tranquille qui lui semble bien inoffensif.



Critique

"La main droite du diable" traite du racisme ordinaire et extrémiste aux Etats-Unis et de ses dérives, l'originalité du script est que l'héroïne principale (Debra Winger) tombe amoureuse de la personne sur laquelle elle doit enquêter, ainsi la frontière entre le bien et le mal n'est pas délimitée de façon franche, le spectateur est comme Cathy en plein questionnement, car derrière le raciste Gary se cache tout de même un homme ordinaire séduisant et bon père de famille, ainsi les comportements les plus violents peuvent provenir de gens aux apparences ordinaires. Bien que consciente des secrets du fermier, son attraction est plus forte que la raison.



Un film qui surement à sa sortie était un des rares à parler du racisme et du KKK, mais qui a beaucoup vieilli. Le rythme n'est pas effréné et la romance mielleuse et les scènes de vie quotidiennes sans trop d'intérêt prennent souvent le dessus sur les séquences plus fortes et violentes. Beaucoup moins puissant que Mississipi Burning, une ambiguïté constante intéressante mais l'ennui l'emporte sur le message malgré son casting solide.
Son manque de spectaculaire et d'envergure, une vision uniquement du coté blanc fait que l'histoire ne fonctionne pas à 100% du point de vue émotionnel vis à vis des tortures racismes et que la love story prend largement le dessus sur le reste.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 10 Avr 2016, 17:38

Je suis d'accord sur la note, un peu moins sur ce que t'en dis, tu trouves le film ambigu, alors que je pense l'exact contraire. Très vite, on ne fait pas mystère des convictions de Berenger et on le montre régulièrement sous un mauvais jour, ce qui rend le "dilemme" du perso de Winger dénué de sens a mon goût alors que ça aurait dû être l’âme du film.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Dim 10 Avr 2016, 18:54

c'est pas tellement le film qui est ambigu mais ses personnages, bref ça ne m'a pas passionné tout ça. :eheh:
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Livre de la jungle (2016) (Le) - 7,75/10

Messagepar caducia » Sam 16 Avr 2016, 20:39

Le livre de la Jungle

Réalisé par
Jon Favreau
Avec
Neel Sethi, Bill Murray, Ben Kingsley

Long-métrage USA
Genre : aventure
Durée : 01h46min
Année de production : 2016

7.75/10




Synopsis


Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo



Critique

Cette nième version du livre de la Jungle est une vraie surprise pour moi qui n'en attendais pas grand chose, car le réalisateur des Iron Man Jon Favreau ne pressentait pas une mise en scène en accord à l'univers du bouquin de Rudyard Kipling. Bien entendu, cette version du classique est bien différente des anciennes car les technologies ayant bien évoluées, le seul acteur en chair et en os (Neel Sethi) a du évoluer sur des fonds verts la plupart du temps.
Le résultat est plus que bluffant et on se demande jusqu'où vont s’arrêter les prouesses visuelles en matière d'effets spéciaux.
L'esprit Disney est bien présent, cependant, je trouve que certaines scènes assez dures peuvent surement choquer ou impressionner les plus petits (surtout celles avec Shere Khan, même si on ne voit pas beaucoup de sang) donc le film n'est forcément conseillé aux jeunes enfants et convient parfaitement à un public adulte qui appréciera les images mais aussi l'histoire qui demeure universelle.


"La Jungle" version 2016 est juste incroyable et procure un bestiaire impressionnant, ainsi on retrouve bien entendu les animaux piliers du livre mais aussi quelques petites bestioles accessoires (64 espèces en tout et pour tout) qui sont là pour apporter le coté décalé de certaines humoristiques qui fonctionnent à merveille (on pensera ainsi aux vintages Cendrillon ou Blanche-Neige et leurs petits amis de tous poils ou de toutes plumes).
Par rapport au dessin animé traditionnel, où les animaux Disney sont très humanisés ici mis à part le fait qu'ils parlent comme vous et moi, leurs mouvements sont fidèles à la nature (dans 99% des scènes) et du coup, celà permet encore mieux de distinguer leurs différences morphologiques, leurs capacités et expliquer leurs comportements (un peu comme dans les fables de La Fontaine).

La panthère Bagheera incarne la sagesse, une allure majestueuse (un peu figée selon moi), d'un calme exemplaire.
Baloo est à l'opposé de Bagheera en apparence, plein de fantaisie, un peu égoïste et fainéant au départ mais sa fourrure épaisse cache un être plein de compassion et de loyauté et permet ainsi de contrecarrer les clichés sur l'ours benêt et pataud. Je pense que caque enfant ayant vu le dessin animé de 1967 et la fameuse chanson de Baloo aura surement un sentiment de nostalgie en voyant cette séquence revisitée comme quoi la chansonnette n'a pas vieilli d'un pouce.
Bien entendu, cette vision totalement imaginaire permet un coté idyllique où presque tous les animaux vivent en harmonie obéissant à des valeurs simples en ancestrales.
Disney ose quand même un part de violence non négligeable, les animaux n'ont pas forcément le poil soyeux comme tous droit sortis du toilettage, au contraire, on remarque les petits détails de blessures, de traces de boue etc...
Ensuite, on note quelques animaux qui paraissent un peu démesurés par rapport à la réalité comme les loups, le tigre, Louie. Pour le singe c'est clairement fait exprès mais pour les autres ça fait bizarre...mais ça reste du détail.


Un film d'aventure que le fans d'animaux apprécieront à coup sur (pour les autres, passez votre chemin bien évidemment) qui permet des moments de détente comme des scènes de tension absolues.
Une mise en scène convaincante qui produit un univers tout à fait réaliste et ne fait pas dans la démesure d'images hyper sophistiquées. Les décors demeurent simples, variés sans fioriture. Les dialogues sont loin d’être niais, mis à part la fameuse Loi qui est récitée qui devient un peu lourdingue.
Coup de chapeau au jeune Neel Sethi qui offre un Mowgli pas tete à claque, qui offre toute sa confiance à son mentor et garde l’âme d'un enfant facilement influençable à la découverte de la vie.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar helldude » Dim 17 Avr 2016, 08:44

ça chante beaucoup ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar francesco34 » Dim 17 Avr 2016, 09:46

non ils ont gardé que 2 chansons: celle de Balou (excellente) et celle du roi singe.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar lvri » Dim 17 Avr 2016, 09:51

Les deux chansons passent sans aucun problème !
Ce Livre de la Jungle est vraiment une bonne surprise en tout cas. Le seul souci, c'est qu'il risque de vite vieillir visuellement vu la vitesse où évoluent les CGI. Mais ça reste une belle prouesse.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Dim 17 Avr 2016, 10:04

je ne sais pas s'il va mal vieillir, perso les FXs de T2 même s'ils sont vieux fonctionnent toujours pour moi.
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