[lvri] Mes critiques en 2016

[osorojo]

En même temps, que veux-tu comprendre ? T'as pas aimé, d'autres aiment, c'est ça le cinoche. C'est pas un cinéma pour toi, c'est pas grave, y en a plein d'autres..

... dans un mois, le 3ème Divergente, perds pas espoir !

[Mark Chopper]

Difficile de faire preuve de dérision quand tout semble très sérieux. Verhoeven semble préféré prendre son temps pour tout ce qui touche à la destruction

La scène où un mec se fait déchiqueter par un robot et où quelqu'un demande qu'on appelle un médecin, tu l'as prise au sérieux ?

Rien que les spots télé montrent bien le ton humoristique.

[lvri]

@ Oso : Je suis pas sur un forum de ciné pour balancer mes avis sans essayer de comprendre celui des autres. Sinon, je vois pas l'intérêt.... Et pour Divergente, j'ai pas aimé le 2, donc m'en fout un peu du 3

@ Mark : Un paquet de film est hyper sérieux dans ce genre de situation. Je vois pas le problème.

[helldude]

Le traitement de Verhoeven ? Ben on a vu ce que ça donnait avec un traitement différent. Du coup t'as aimé le remake ?

La version Verhoeven est clairement pas à prendre au 1er degré... dès la lecture du pitch. C'est pourtant évident, on peut en lister les démonstrations pendant un tout long post en mode waylander. Et pourtant le traitement sous jacent un peu plus sérieux est juste développé comme il faut.

Finalement, Verhoeven il fait pas dans la finesse, normalement la réponse à la question de savoir s'il faut ou non prendre l'un de ses films au 1er ou 2nd degré devrait être rapporté dès les 1eres secondes de n'importe lequel de ses films.

[lvri]

Pas vu le remake. Je me demande si justement ça vaut le coup de voir ce que ça donne avec un traitement différent. Les retours ne sont pas top en même temps dans la base.... Du coup, ça donne pas super envie....

[Dunandan]

Difficile de faire preuve de dérision quand tout semble très sérieux. Verhoeven semble préféré prendre son temps pour tout ce qui touche à la destruction

La scène où un mec se fait déchiqueter par un robot et où quelqu'un demande qu'on appelle un médecin, tu l'as prise au sérieux ?

Rien que les spots télé montrent bien le ton humoristique.

C'est clair, c'est une satire, une hyperbole (comme l'est Starship Troopers), et donc le ton humoristique est implicite. Du coup l'apparence sérieuse est un plus car ça renforce cette impression d'exagération, on n'est pas dans Robocop 3 .

[Jed_Trigado]

@Ivri : Tu seras comme Alegas, tu ne trouveras pas le remake bon mais néanmoins supérieur a l'original.

[Mark Chopper]

Comme nous avec Old Boy.

[helldude]

Pas vu le remake. Je me demande si justement ça vaut le coup de voir ce que ça donne avec un traitement différent. Les retours ne sont pas top en même temps dans la base.... Du coup, ça donne pas super envie....

C'est mauvais. Enfin pour un robocop vu par quelqu'un qui adore l'original. Mais ça peu plaire à certains en tant que produit aseptisé qu'il est. Cela dit, tout ce que tu n'aimes pas dans l'original tu trouveras l'inverse dans le remake. Alors tente le en Albanie, qui sait... au pire tu comprendras mieux l'original.

C'est quand même vachement moins pire que genysis.

[lvri]

Je me demande s'il ne passe pas sur Canalsat.... Je vais voir. Sinon, en Albanie à l'occasion.

[Alegas]

Stalingrad
Jean-Jacques Annaud

"He isn't dead, and do you know why ? Because I haven't killed him yet."

Une belle découverte que ce film ! Jean-Jacques Annaud est clairement un excellent réalisateur qui ne m'a jamais déçu jusque là (je n'ai pas vu toute sa filmo en même temps ...).

Stalingrad nous raconte le face à face de deux tireurs d'élite, l'un Allemand, l'autre Russe, pendant le siège de la ville de Stalingrad.
L'ouverture du film est tout simplement mémorable. La consigne donnée à ses soldats Russes est simple : traverser la Volga en bateau alors que des stukas mitraillent et bombardent tout ce qui bouge. Récupérer un fusil (un soldat sur deux y aura droit) et foncer face à une ligne de soldats Allemands. Et surtout ne pas reculer au risque d'être abattu par son propre camp. On se retrouve donc au cœur d'une bataille où chaque soldat sait pertinemment que sa vie va se terminer ici.

Deux hommes se rencontreront au milieu des cadavres. Vassili Zaïtsev, tireur d'élite et le Commissaire Danilov. Ce dernier fera l'éloge de Vassili et le transformera en héro. L'Allemagne décide alors d'envoyer son meilleur tireur d'élite afin d'éliminer ce Russe trop gênant.

Les faces à faces des tireurs d'élites sont magnifique. Un oeil, un doigt sur une gachette, des reflets et quelques mouvements pouvant trahir des positions. La tension est palpable à chaque fois, et les deux acteurs, Ed Harris côté Allemand, et Jude Law côté Russe sont d'une très grande justesse, tout comme le reste du casting. Le trop rare Joseph Fiennes, Commissaire peu sur de lui, possiblement jaloux de Vassili mais capable de beaucoup de choses pour son Pays. Rachel Weisz, touchante et combative. Mais également Bob Hoskins qui nous offre un Khrouchtchev très crédible ("You won't give up the river bank. I don't care if you lost half your men. Lose the other half. Lose yourself.").

Le film nous montre également à quel point la propagande peut être très forte ! A ce jour, les exploits de Vassili sont très connus en Russie, tout comme ce face à face avec König. Le problème, c'est que l'existence de ce dernier n'a jamais été prouvée. Force de la propagande Russe pour créer un héro motivant les troupes ou force de la propagande Allemande pour effacer l'existence d'un homme ayant perdu face à son ennemi ? En tout cas, le film dépeint une bataille qui a réellement eu lieu et des faces à faces très crédible.

Stalingrad est un superbe film, touchant et cruel, nous montrant l'horreur de la guerre, aussi bien au cœur de la bataille que ces à côtés. La bande originale n'est pas en reste, et le regretté James Horner nous offre un magnifique thème principal (dont certaines notes entendues dans Braveheart, et d'autres qui le seront dans Avatar).

8/10

[Alegas]

[Malko Linge]

Je me souviens de l'avoir bien aimé celui-là.
Bien que pour moi, le point faible du film est Jude Law, surtout face à Ed Harris.

[lvri]

Le Convoi de la Peur
William Friedkin

"It's the kind of place nobody wants to go looking."

Toujours un peu inquiet de découvrir un film culte, surtout après quelques déboires récents.... Heureusement, Sorcerer (Le Convoi de la Peur) ne rentrera pas dans la liste des déceptions, et loin de là même !

Sorcerer nous présente lors de sa première heure les principaux acteurs du film. Un banquier Français, un escroc Américain et un terroriste Palestinien, tous trois forcés à quitter leur Pays. Ils se retrouveront au fin fond de l'Amérique du Sud à travailler dans une raffinerie de pétrole. Suite à un incident, on leur propose (après une épreuve de test) de transporter une cargaison de nitroglycérine très instable à travers la jungle. Nos trois hommes, rejoint par un quatrième larron, se lancent dans une expédition à haut risque où le moindre choc les verra partir en fumée. Une expédition qui, pour eux, s'avère être leur seule et unique chance de quitter cet endroit au vu du pactole promis s'ils réussissent.

La première heure, après la rencontre des différents protagonistes, nous plonge dans une Amérique du Sud effrayante, un bidonville insalubre où vivent des gens pauvres contraint de travailler durement pour un salaire misérable. Un réalisme accru par la mise en scène très documentaire de Friedkin. Puis vient la deuxième heure et le départ dans cette jungle. La tension ne retombera pas jusqu'à la fin. On a peur du moindre sursaut de camion, et les obstacles vont s’enchaîner à vive allure. La folie d'un indigène jouant à provoquer l'équipage. La traversée d'un pont brinquebalant sous une tempête cauchemardesque. La tentative de destruction d'un tronc d'arbre gênant le passage ..... Pas un seul moment de quiétude, ou presque. Puis ces derniers kilomètres dans ce paysage lunaire ou peur et fatigue se mêlent.

Friedkin aurait mérité un vrai succès pour ce film. Effrayant sur bien des aspects, Sorcerer nous tient en haleine de la première à la dernière minute. Les acteurs, dont Bruno Cremer et Roy Scheider, sont juste du début à la fin, et la bande orignal n'est pas en reste. Un grand film !

9/10

[Alegas]

Time Out
Andrew Niccol

"Don't waste my time"

Ce film me fait de l’œil depuis pas mal de temps, mais les différents retours me faisait repousser le visionnage. Au final, une séance très partagée !

Time Out (In Time en version originale) propose un scénario vraiment intéressant. Tout le monde naît avec une sorte de compteur sur l'avant-bras, ce dernier étant bloqué à 0 jusqu'au 25 ans de son porteur. A partir de là, la personne ne vieillit plus mais son compteur se met en route : il lui reste 15 ans à vivre. Mais ce temps restant est également la nouvelle monnaie : un café = 1 heure ; 1 repas = 3 heures .... Tout se paye avec son temps, de même que tout salaire est versé en temps. Les pauvres court après ces précieuses minutes de vie, là où les plus riches affichent plusieurs centaines d'années à leur bras.

L'idée est vraiment sympa et bien trouvée, mais hélas, elle est clairement mal utilisée. Tout va trop vite et on a clairement pas le temps de s'intéresser un minimum aux personnages. L'histoire se transforme en un film d'action ultra banal où le gentil héro issu du ghetto va poursuivre le méchant banquier afin de jouer les Robins des Bois.
Alors certes, on ne s'ennuie pas une seconde, mais passé la découverte de ce monde, il n'y a plus aucune surprise et on sait pertinemment où le film va nous emmener. Et c'est dommage car le film avait tout ce qui fallait pour réussir. De très bons acteurs, une mise en scène très sympa, un univers très crédible ... Mais voilà, le film fonce sans regarder autour de lui. On ne ressent pas de peur, pas de stress, pas d'émotion ... On suit le cours de l'histoire, rien de plus.

Time Out aurait mérité largement mieux !

5/10