Synopsis : Retour sur le procès controversé et ultra-médiatisé du footballeur américain O.J. Simpson, accusé du meurte de son ex-femme puis finalement acquité.
Titre de la première saison : The People v. O.J. Simpson
Je ne savais pas qu'il y avait travolta là dedans. Ce rôle lui donne un sacré coup de vieux, mais au moins ça change des bouses auxquelles il a participé ces 15 dernières années*.
A chier t'y va fort... J'ai vu les 7 premiers, c'est très classique mais l'histoire de ce procès est tellement dingue que c'est passionnant à regarder. Y a des trucs tu te dis "non mais c'est pas possible, ils ont rajouté ça pour romancer encore plus" mais non c'est la vérité... Je connaissais vite fait l'histoire et tout ce qui a gravité autour mais là je suis sur le cul au niveau contexte, thèmes abordés par le procès, vision gerbante de la justice...
J'ai bien mis 3-4 voir 5 épisodes à me prendre au jeu, mais après j'ai plus décroché. Niveau mise en scène, c'est carré, efficace et très propre. Les acteurs sont tous bons, j'ai passé un excellent moment, d'autant plus que je ne connaissais l'affaire que de très loin, j'ai pas arrêté d'écarquiller les yeux devant tous les rebondissements du procès
La saison 2 sera sur Katrina, ça me bote moins, d'autant plus qu'on a déjà eu Treme sur le sujet
Pareil, j'ai passé un excellent moment. Je ne connaissais que quelques points de l'affaire, pas même le verdict, et c'était très complet et intéressant à suivre. Y'a que l'épisode 2 ou 3 qui était plutot lourdingue
quand OJ passe tout l'épisode à fuir bêtement en bagnole
Vivement la saison 2, je ne sais pas grand-chose de Katrina non plus, ça va bien ^^
Une reconstitution intéressante du procès qui montre les prémices de la real TV et que les affrontements raciaux contemporains similaires étaient déjà bien présents à l'époque et que ça ne s'est pas arrangé. Un petit bémol sur les looks des personnages qui se veulent proches de la réalité mais qui gâchent le spectacle visuel car des coiffures ou maquillages trop grossiers.
Après de gros doutes lors de la découverte des trois premiers épisodes, liés à une forme assez paresseuse, à une obsession ridicule pour la ressemblance entre acteurs et personnages (qui conduit à des abus : voir le maquillage atroce de Travolta) et à des longueurs (tout l'épisode 2 en fait), il faut reconnaître que la série monte en puissance et devient passionnante.
L'écueil Wikipédia finit par être dépassé car American Crime Story, à travers l'évocation de l'affaire OJ Simpson, interroge l'Amérique des années 1990, période parfois idéalisée depuis le 11 septembre 2001, et nous rappelle que tout ce qui merde aujourd'hui en Occident était déjà présent à l'époque.
L'affaire nous présente un pays divisé, prêt à exploser à tout moment depuis l'affaire Rodney King, mais aussi un pays obsédé par la célébrité et l'argent, au point d'en perdre la raison... Sans parler de la naissance de la surmédiatisation à outrance et ses excès (voir le traitement de l'assistante du procureur). D'une certain façon, l'affaire Simpson a donné naissance à la télé réalité (dès la fuite en voiture d'O.J... Est-ce un hasard si certaines figures-clés aujourd'hui de la télé réalité étaient plus ou moins liées à l'époque avec Simpson ?).
Le système judiciaire américain paraît aberrant, sans parler de la connerie des jurés (qui se laissent berner par le coup des gants et occultent toutes les preuves scientifiques, sans parler des violences passées de l'accusé)... Mais bon, il faut avouer que du côté des flics et des procureurs, le QI était bien bas.
Une série assez effrayante en fait... Avec un dernier bémol toutefois : je ne suis pas convaincu par l'interprétation de Cuba Gooding Jr. Il faut dire que le rôle était difficile : jouer un mauvais acteur qui livre le rôle de sa vie, ce n'est pas rien. Gooding Jr paraît souvent sympatique, juste un peu colérique parfois...
On est loin du vrai Simpson, avec sa gueule d'abruti fini (le mec n'a pas inventé l'eau chaude... Sans sa super team d'avocats, sa célébrité et son argent, il allait au trou direct) et son air antipathique (voir la vraie "scène" où il essaie les gants).