[Logan] Mes critiques invisibles en 2016

[logan]

The Rolling Stones Songbook Andrew Oldham Orchestra Slow Down Sounds LP 'RSD First' 2500
Mystery of Love EP Sufjan Stevens Music On Vinyl 10" Vinyl
Led Zeppelin
Demon Fuzz I Put A Spell On You EP
The Shins V. Los Lobos The Fear
David Axelrod - Songs of Innocence

[Criminale]

Je crois je vais faire le même to pic

[Dunandan]

Scott Pilgrim est pour moi un idéal de comédie et son auteur Edgar Wright s'est imposé en quatre films comme mon auteur préféré du genre, un cinéaste qui a réussi l'impossible en donnant une identité propre à un genre qui en manque cruellement et qui en terme de réalisation arrive à faire quelque chose de plus intéressant et réfléchi que 99% de la production actuelle. La ou Wright est génial c'est qu'il se réapproprie complétement le manga de base (car bon le manga est sympa mais ça casse pas trois pattes à un canard) et les références aux jeux vidéos ne sont jamais lourde et ne serve en aucun cas le film, pour ma part je ne capte pas 90% des références mais ça ne m’empêche pas de m'amuser ou de m’investir dans cette histoire.

Le film est divisé en deux parties bien distinctes, la première d'exposition qui est juste énorme tellement tout va à 10000 à l'heure avec une science du montage qui touche au chef d’œuvre. La deuxième plus centré sur les combats n'est pas en reste, ca pourrait vite partir en n'importe quoi ou être mal foutu mais non Wright varie les genres et rend le tout vraiment excellent, entre la fausse comédie musicale indienne, la partie manga ou la fin y en a pour tous les gouts.
La romance n'est jamais lourde et est très vite touchante, la fin est très bien pensé au niveau du personnage de Knives et ça ne tombe pas dans le romantisme neuneu ou la leçon de vie.
Cera je peux comprendre qu'on l'aime pas dans certains films même si personnellement je l'adore mais la il est juste parfait pour ce rôle. Le reste du casting c'est de la folie pur, tellement que ça en devient frustrant de ne pas en voir plus certains. Edgar Wright c'est une des meilleures choses qui soit arrivé au cinéma dans cette décennie.

10/10

[lvri]

Ce film m'intrigue depuis pas mal de temps. Je crois que je vais me laisser tenter !

[Jack Spret]

Tope là, buddy !
Rien à redire: du génie à l'état pur !

[lvri]

Vu Scott Pilgrim hier soir ! Un vrai plaisir !

[logan]

50 nuances de Grey

C’est non sans grande appréhension que j’ai lancé le film, on ne va pas se mentir, on a entendu tout et n’importe quoi sur ce dernier et je voulais le voir loin de la hype ou de la hate qu’il générait au moment de sa sortie et qu’elle fut ma surprise de tomber sur une œuvre qui égale ni plus ni moins que la puissance émotionnelle d’un Shame.
Entendons nous bien le sujet est en soi très différent de ce dernier, la ou Shame attaque frontalement l’addiction sexuelle, 50 nuances lui traite d’un couple sexuelle ou l’un imposera à l’autre sa condition d’être humain.
Car oui c’est un portrait d’homme auquel on a le droit, un homme tourmenté par ses démons dont l’écriture serait l’équivalent au cinéma d’un Proust avec l’éternelle recherche du temps perdu, ici symbolisé par un sexe que cet homme n’a jamais su satisfaire pleinement, ce n'est d'ailleurs pas un hasard si il s'appelle Grey.
On pourrait aussi évoquer Steinbeck avec cette lutte des classes en filagramme, ici la classe supérieur enculant littéralement la classe populaire, le film dénonce et dénonce fort se rapprochant du cinéma d’auteur Français très attaché à son côté social car oui 50 nuances est également un grand film social et féministe sur l’ascension des classes. Ici la femme ayant pour but d’être l’égale de l’homme dans sa supériorité économique, on pourrait aussi évoquer Marx ou Adam Smith mais le film est plus intelligent que ca, ne tombant jamais dans le bête jeu des références, non il invente ses propres théories économiques, allant même jusqu’à à révolutionner un mode de consommation qu’on croyait établi.
Il serait aussi difficile de parler du film sans évoquer son duo d’acteur, Dakota Johnson est une révélation, je ne comprends pas comment l’oscar a pu lui échapper au dépends de Brie Larson, elle donne littéralement tout dans ce rôle face à un Jamie Dornan électrique et animal qui est mon plus gros coup de cœur depuis Michael Fassbender.
Deux petits mots sur la réalisation, avec cette leçon de cinéma, c’est bien simple depuis Michael Mann personne n’avait réussi à aussi bien filmer la ville, un tel talent est juste insolent.
Pour conclure je ne comprends pas la réception tiède de ce chef d’œuvre qui est, n’ayons pas peur des mots un classique instantané que j’ai déjà hâte de me refaire. Vivement la suite.

10/10

[Jed_Trigado]

Je préfère quand c'est Scalp qui nous fait des critiques trollesques.

[logan]

T'es méchant, j'ai mis au moins 5 minutes pour la faire

[kenshiro]

Joyeux 1er avril

[Val]

T'as quand même réussi à serrer après la séance ?

[osorojo]

Il a enlacé son fouet et roulé une pelle à son nounours pour s'excuser de l'avoir latté pendant toute la séance

[Malko Linge]

Pendant 30 secondes je me suis dit "merde c'est lunaire..." vu la pelletée de références culturelles associées et le niveau du fim...

[Mark Chopper]

50 nuances de Grey

C’est non sans grande appréhension que j’ai lancé le film, on ne va pas se mentir, on a entendu tout et n’importe quoi sur ce dernier et je voulais le voir loin de la hype ou de la hate qu’il générait au moment de sa sortie et qu’elle fut ma surprise de tomber sur une œuvre qui égale ni plus ni moins que la puissance émotionnelle d’un Shame.
Entendons nous bien le sujet est en soi très différent de ce dernier, la ou Shame attaque frontalement l’addiction sexuelle, 50 nuances lui traite d’un couple sexuelle ou l’un imposera à l’autre sa condition d’être humain.
Car oui c’est un portrait d’homme auquel on a le droit, un homme tourmenté par ses démons dont l’écriture serait l’équivalent au cinéma d’un Proust avec l’éternelle recherche du temps perdu, ici symbolisé par un sexe que cet homme n’a jamais su satisfaire pleinement, ce n'est d'ailleurs pas un hasard si il s'appelle Grey.
On pourrait aussi évoquer Steinbeck avec cette lutte des classes en filagramme, ici la classe supérieur enculant littéralement la classe populaire, le film dénonce et dénonce fort se rapprochant du cinéma d’auteur Français très attaché à son côté social car oui 50 nuances est également un grand film social et féministe sur l’ascension des classes. Ici la femme ayant pour but d’être l’égale de l’homme dans sa supériorité économique, on pourrait aussi évoquer Marx ou Adam Smith mais le film est plus intelligent que ca, ne tombant jamais dans le bête jeu des références, non il invente ses propres théories économiques, allant même jusqu’à à révolutionner un mode de consommation qu’on croyait établi.
Il serait aussi difficile de parler du film sans évoquer son duo d’acteur, Dakota Johnson est une révélation, je ne comprends pas comment l’oscar a pu lui échapper au dépends de Brie Larson, elle donne littéralement tout dans ce rôle face à un Jamie Dornan électrique et animal qui est mon plus gros coup de cœur depuis Michael Fassbender.
Deux petits mots sur la réalisation, avec cette leçon de cinéma, c’est bien simple depuis Michael Mann personne n’avait réussi à aussi bien filmer la ville, un tel talent est juste insolent.
Pour conclure je ne comprends pas la réception tiède de ce chef d’œuvre qui est, n’ayons pas peur des mots un classique instantané que j’ai déjà hâte de me refaire. Vivement la suite.

10/10

T'as une meuf ?

[Val]