Modérateur: Alegas
“It’s all about the ‘why’ of superheroes: the political why, the religious why, the philosophical why,” he said about 'Dawn Of Justice,' which he says is "a little bit" of the continuation of the ideas in "Watchmen."
“Once you’ve absorbed that material, there’s no way it doesn’t resonate with you, especially when you’re dealing with characters like Batman and Superman and Wonder Woman, who are basically the trinity,” he added. “In some ways, this will be, I hope at it’s really best, the impossible version of ‘Watchmen.’”
Selon la critique américaine, Batman v. Superman ne serait qu’une première pierre à l’édifice qui ne justifie jamais son existence en salle, si ce n’est par cette volonté d’asseoir une franchise collective qui pourrait leur rappeler des milliards de dollars.
Ainsi, après un embargo catégorique pour un film de cette importance, les critiques américaines et Britanniques lancent des signaux inquiétants, à l’aube de la sortie française
Le Hollywood Reporter , pas convaincu, admet la noirceur de ce film, qui devra rapporter 1 milliard de dollars dans le monde pour être vraiment crédible : oui, c’est épique. Pourtant, tout ne colle pas, comme l’inclusion un peu abrupte de Wonder Woman, qui de ce fait, n’a guère sa place entre les deux justiciers qui ne ressortent pas tout blanc du papier non plus. Indiewire corrobore, mettant en avant un gigantesque terrain de jeu pour enfants, dont la fin vient encombrer un peu plus, de par son twist, toutes les intentions de Warner, plus préoccupéepar la pérennité d’une franchise héroïque sur du long terme, alors que le studio a connu une année 2015 catastrophique.
Comic Book.com défend le film et notamment 7 premières minutes époustouflantes, mais regrette le manque de nouveauté d’une épopée épique qui digère un peu trop ce qu’on a vu ces dernières années, avec un aspect melting pot qui ne laisse jamais de place à la surprise. Les caméos de Aquaman (Jason Momoa) et Flash (Ezra Miller) nous rappelle qu’on est à Pâques et que les oeufs recherchés sont bien ceux de la poule aux oeufs d’or.
The Telegraph pointe du doigt une structure narrative aberrante. Profondément énervé, le critique de Time Out New York ne voit rien d’autre qu’un énième Independance Day où l’on casse de l’emblème américain, sans montrer les morts. Aussi, il se met à fantasmer un génocide de super-héros.
Entertainment Weekly est consterné par l’orgie d’effets spéciaux numériques pour un spectacle trop familier.
Le magazine Forbes parle d’un superbe désastre, avec un Batman sans charisme.
La bible du business américain, Variety lorgne vers l’indulgence, reconnaissant des qualités de blockbuster indéniables, mais regrette toutefois l’aspect inachevé du projet. Un de plus.
Contrairement à Star Wars 7 qui n’avait pas été montré à la presse, ou du moins, pas avant les dernières heures précédant sa sortie événementielle pour un embargo total, le pari Batman v. Superman ne bénéficie pas d’engouement chez les critiques qui semblent nous répéter ce que beaucoup pensaient déjà tout bas : et si cette confrontation gâtée n’était qu’un énième film de Zack Snyder ? Pas de bol, cela semble être le cas : l’esbroufe fait son retour en salle ce mercredi 23 mars.
Sortie en salle pas justifiée ? Il a pas trop des allures de DTV non plus...
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