[Val] Mon journal ciné 2016

[Alegas]

(c'est sans doute le Spielberg le moins bien réalisé)

Euh le Terminal on en parle ?

C'est bien réalisé le Terminal, il y a plein de plans qui déchirent.
Le moins bon formellement, c'est La Couleur Pourpre.

[maltese]

Ouais donc en fait la durabilité des effets du graal est à géométrie variable.

EDIT : Pas vu Le Terminal

C'est dit explictiement dans le film, je te ressors la citation :
Grail Knight: You have chosen... wisely. But, beware: the Grail cannot pass beyond the Great Seal, for that is the boundry, and the price, of immortality.

Le graal guérit les blessures si on verse l'eau sur la blessure.
Et deuxième pouvoir: il donne l'immortalité si on boit à sa coupe. MAIS, on perd cette immortalité si le Graal passe le seuil.

Désolé, mais je ne vois pas le problème

[Jed_Trigado]

@Alegas : Super, a part un long plan de grue qui surligne que Hanks est perdu au milieu de la foule, je vois pas trop la différence avec un téléfilm français.

[Val]

Ouais, je te l'accorde. Mais n'empêche qu'il est filou ce graal : une partie de ses effets est conditionnée, l'autre non.

je vois pas trop la différence avec un téléfilm français.

Pierre Aknine, tu peux pas test.

[Alegas]

@Alegas : Super, a part un long plan de grue qui surligne que Hanks est perdu au milieu de la foule, je vois pas trop la différence avec un téléfilm français.

Tout le passage où il essaye un costume d'Hugo Boss grâce à son reflet c'est de la pure mise en scène.
Il y a aussi le plan où une porte se ferme sur lui et qui le rend flou, qui fait totalement sens avec le propos de la scène en question.
Et là, je me base sur des souvenirs vieux de facile 9-10 ans. Donc non, rien à voir avec un téléfilm.

[Jed_Trigado]

Je me base sur des souvenirs d'il y a deux ans et ça change rien au fait que ce film est un naufrage dans la carrière de Spielberg.

Après c'est pas grave, vu sa filmo de ouf, il se peut se permettre une telle purge.

[maltese]

Ouais, je te l'accorde. Mais n'empêche qu'il est filou ce graal : une partie de ses effets est conditionnée, l'autre non.

Ouais, à la limite on peut peut-être discuter sur le fait que la blessure du père reste guérie...mais bon, le chevalier ne parle que de l'immortalité, je lui fais confiance

[Val]

FIVE STAR FINAL
Mervyn LeRoy - 1931

Alors que le cinéma américain s'est depuis fait une spécialité du « film de journalisme », Five Star Final surprend de prime abord par l'angle choisi : ici, pas de journaliste vertueux animé par un idéal et déterminé à soulever des lièvres là où l'injustice se fait monnaie courante. Non, ici, on plonge dans le journalisme de caniveau, celui prêt à tout pour vendre du papier quelle que soient les conséquences sur les proies des vautours scribouillards des tabloïds.

Plus habitué des sujets nobles, Randall (l'immense Edward G. Robinson) accepte tant bien que mal la demande de ses supérieurs : déterrer une vieille histoire de meurtre pour augmenter les ventes du quotidien. Randall ne met pas longtemps pour mettre ses réticences de côté, bien plus attiré par la perspective de faire son boulot laborieusement, sans accrocs, en attendant sagement la quille qui le mettra à l'abri de cet univers qu'il déteste. Le film montre donc comment Randall et son équipe de journaleux vont tenter par des subterfuges de rentrer en contact avec les protagonistes de ce fait divers en s’immisçant dans leur vie privée, peu importe le prix que cela coûtera.

Ainsi, le film se montre comme un digne représentant de l'ère pré-code : on se déguise en prêtre pour obtenir des confessions indiscrètes, on parle de sexe sans détour (voir comment il est plus que suggérée que le personnage de (l'excellent) Boris Karloff est un obsédé sexuel habitué à lever ses collègues dans des taxis), les fils de bonne famille envoie paître leurs snobs de paternels, on hésite pas à proposer de l'argent à de jeunes orphelines pour couvrir des suicides provoqués par d'indiscrets articles,... Mais surtout, et c'est bien là que le film semble avoir presque quatre décennies d'avance, il n'y a pas de rédemption possible. Profondément revendicateur et énervé, le film de Mervyn Leroy permet d'observer un autre visage du Hollywood des années 30, et donne furieusement envie de se plonger un peu plus dans cette période du « Pré-code ».

8/10

[Val]

Mars 2016

Films vus : 49
Films découverts : 40
Revus : 9

043) Ce Sentiment de l'été de Mikhaël Hers (2016) [Cinéma] : 6,5/10
044) Ex Machina de Alex Garland (2015) [Autre HD, VOST] : 8/10
045) Woyzeck de Werner Herzog (1979) [DVD, VOST] : 5/10
046) Reds de Warren Beatty (1982) [Blu-Ray, VOST] : 5/10
047) Mein liebster Feind : Klaus Kinski (Ennemis Intimes) de Werner Herzog (1999) [DVD, VOST] : 7/10
048) Man in the Wilderness (Le Convoi sauvage) de Richard C. Sarafian (1971) [DVD, VOST] : 7/10
049) Kozure Ōkami : Sanzu no kawa no ubaguruma (Baby Cart vol. 2 : L'Enfant massacre) de Kenji Misumi (1972) [DVD, VOST] : 7/10
050) China Girl de Abel Ferrara (1987) [DVD, VOST] : 6,5/10
051) The Sentinel (La Sentinelle des maudits) de Michael Winner (1977) [DVD, VOST] : 8/10
052) You and Me (Casier Judiciaire) de Fritz Lang (1938) [DVD, VOST] : 6,5/10
053) Gremlins de Joe Dante (1984) [Arte HD, VF] : 7,5/10
054) Gremlins 2 : The New Batch (Gremlins 2 : La nouvelle génération) de Joe Dante (1990) [Arte HD, VF] : 9/10
055) Confessione di un commissario di polizia al procuratore della repubblica (Confession d'un commissaire de police...) de Damiano Damiani (1971) [DVD, VOST] : 8/10
056) Winter's Bone de Debra Granik (2010) [Enregistrement Arte, VOST] : 4/10
057) More de Barbet Schroeder (1969) [Enregistrement Arte, VOST] : 7/10
058) Arizona Dream de Emir Kusturica (1993) [Blu-Ray, VOST] : 9/10
059) Wichita (Un jeu risqué) de Jacques Tourneur (1955) [DVD, VOST] : 6,5/10
060) Kozure Ōkami : Shinikazeni mukau ubaguruma (Baby Cart vol. 3 : Dans la terre de l'ombre) de Kenji Misumi (1972) [DVD, VOST] : 7,5/10
061) The Leopard Man (L'Homme-léopard) de Jacques Tourneur (1943) [DVD, VOST] : 5/10
062) Gone Girl de David Fincher (2014) [Blu-Ray, VOST] : 9,5/10
063) Pattaya de Franck Gastambide (2016) [Cinéma] : 0/10
064) Day of the Outlaw (La Chevauchée des bannis) de André de Toth (1959) [DVD, VOST] : 7,5/10
065) The Night of the Generals (La Nuit des généraux) de Anatole Litvak (1967) [Arte HD, VOST] : 8/10
066) Nobi (Les Feux dans la plaine) de Kon Ichikawa (1959) [Blu-Ray, VOST] : 7,5/10
067) Young Sherlock Holmes (Le Secret de la pyramide) de Barry Levinson (1985) [Arte HD, VOST] : 6/10
068) Jodorowsky's Dune de Frank Pavich (2013) [Cinéma, VOST] : 8/10
069) Triple 9 de John Hillcoat (2016) [Cinéma, VF] : 6,5/10
070) 10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg (2016) [Cinéma, VF] : 7,5/10
071) Midnight Special de Jeff Nichols (2016) [Cinéma, VF] : 7,5/10
072) Raiders of the Lost Ark (Les Aventuriers de l'arche perdue) de Steven Spielberg (1981) [DVD, VF] : 8,5/10
073) Il Vangelo secondo Matteo (L'Evangile selon Saint Matthieu) de Pier Paolo Pasolini (1964) [DVD, VOST] : 4/10
074) Indiana Jones and the Temple of Doom (Indiana Jones et le temple maudit) de Steven Spielberg (1984) [DVD, VF] : 8,5/10
075) Ben-Hur de William Wyler (1959) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
076) Ocean's Eleven (L'Inconnu de Las Vegas) de Lewis Milestone (1960) [Enregistrement Arte, VOST] : 7/10
077) Indiana Jones and the Last Crusade (Indiana Jones et la dernière croisade) de Steven Spielberg (1989) [DVD, VF] : 8/10
078) Legend of the Guardians : The Owls of Ga'Hoole (Le Royaume de Ga'Hoole : La légende des gardiens) de Zack Snyder (2010) [Blu-Ray, VOST] : 6,5/10
079) Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal) de Steven Spielberg (2008) [DVD, VF] : 4/10
080) Die Katze (L'Année du chat) de Dominik Graf (1988) [Arte HD, VOST] : 7/10
081) Calmos de Bertrand Blier (1976) [DVD] : 7,5/10
082) The King of Marvin Gardens de Bob Rafelson (1972) [DVD, VOST] : 6/10
083) Baby Face (Liliane) de Alfred E. Green (1933) [DVD, VOST] : 6/10
084) Batman v Superman: Dawn of Justice (Batman v Superman : L'Aube de la justice) de Zack Snyder (2016) [Cinéma 3D, VF] : 3/10
085) Five Star Final de Mervyn LeRoy (1931) [DVD, VOST] : 8/10
086) Kozure Ōkami : Oya no kokoro ko no kokoro (Baby Cart vol. 4 : L'Âme d'un père, le coeur d'un fils) de Buichi Saitô (1972) [DVD, VOST] : 7/10
087) Ratatouille de Brad Bird (2007) [M6 HD, VOST] : 7/10
088) Giant (Géant) de George Stevens (1956) [Blu-Ray, VOST] : 5/10
089) Body Heat (La Fièvre au corps) de Lawrence Kasdan (1981) [Enregistrement Arte, VOST] : 6/10
090) Zootopia (Zootopie) de Byron Howard et Rich Moore (2016) [Cinéma, VF] : 7/10
091) Les Ogres de Léa Fehner (2016) [Cinéma] : 6/10

Découvertes marquantes :

[pabelbaba]

On veut plein de critiques là, Pataya, Les Confessions, Baby Cart, Calmos...

Au boulot!

[Alegas]

Mais grave, topic de fainéant ici.

[osorojo]

Ptain, ça a été l'orgie en Mars, une palanquée de belles séances (top pour le Damiani !) !

[Val]

Yep, comme quoi les vacances prolongées, ça a du bon.
Malheureusement, je ne devrais pas pouvoir garder ce rythme bien longtemps.

(Et oui, je suis une feignasse).

[Mr Jack]

Ouais j'allais le dire, gros mois de cinoche pour toi, Val

[lvri]

Il y a quelques critiques que j'aurai bien aimé lire ! En particulier 10 Cloverfield Lane.
Sinon, les deux Gremlins semblent toujours bien passer. J'ai la trouille de les revoir et d'être très déçu.