*2016* Classement annuel des BKRiens

[Heatmann]

ok , bon m'en doutais un peut , mais je pensais que les lien etait plus "fort" et imposant que les quelque plan en effet poser dans le montage vue sur le topic du film , bon jlaisse tomber , jme reverrais revenant 12 fois a la place

[Alegas]

et ensuite , Tarkoski jconnais pas ! de nom oui biensure , mais j ai rien vue , c est quoi le lien avec revenant ? et du coup faut que je voit quoi ? thx

Alors comme Mark je doute que ce soit ton truc. C'est une influence majeure pour The Revenant ou même de Malick, mais autant sur la mise en scène c'est souvent une grosse tuerie, autant sur le rythme c'est autre chose, même moi je trouve ça souvent lent et chiant. Si jamais tu veux tenter, essaye L'Enfance d'Ivan, au moins il ne dure que 1H30.

Après, contrairement à ce que laisserait penser la vidéo comparative, c'est pas juste l'influence de quelques plans. Tout le côté contemplation de la mort c'est clairement du Tarkovski-like, et je ne parle même pas des visions.

[Heatmann]

ok thanks , bon , pour le coup jvais suivre vos conseil , et sent bien que c est pas pour moi , me contenterais des influence digerer par inarritu a la sauce grizzly alors , ca , c est ma came

[Waylander]

Le problème c'est que les gens cherchent toujours des influences là où il n'y en a peut être pas, le hasard ça existe, le fait que plusieurs artistes aiment le même genre de trip ça existe, faut arrêter aussi de chercher une paternité à chaque fois mais encore plus ouf, c'est que la plupart du truc vient du roman donc....(dont les visions si je ne dis pas de bêtises). Je n'ai pas vu le film encore par contre.

Et Tarkovski , j'aime bien mais c'est ultra chiant quand même. Malick a très bien digéré cette influence dans ses 4 premiers films. Après il part dans son délire mais au départ, il a donné une poésie et une grâce à un style russe souvent trop dépressif et trop statique.

[Alegas]

faut arrêter aussi de chercher une paternité à chaque fois mais encore plus ouf, c'est que la plupart du truc vient du roman donc....(dont les visions si je ne dis pas de bêtises).

Mais l'influence peut être du hasard hein.
Dans ce cas précis, j'ignore si Inarritu a volontairement fait un film très influencé de Tarkovski, mais c'est évident qu'il a maté ses films. Rien que la comparatif vidéo souligne des plans imités. Et il le cite souvent en interview.

[Heatmann]

et j'ajoute , que pendant ma 1er vision du film , j avais deja pas mal penser a certain aspect d Apocalypse now, de Jeremiah johnson , mais c'etait flou , brouillon . je suis retourner voir le film , et jme suis refait jeremiah , comme chaque annee , et enfaite non , c'est juste une idee , un plan a la fin , mais sinon le film de pollack et revenant on rien a voir du tout , mais l impression Apo Now elle , restait sur certain aspect ... j avais du mal a mettre le doit dessus , et puis comme un gros con que je suis j ai enfin tilter que ce rapport milius/apo now que je trouvais , enfaite non , c etait a Joseph Conrad que ca me fesait penser .... apres ma 3eme vision du film , je suis rentrer chez moi , et choper mon exemplaire de Heart of Darkness , le roman , et la , tu lit des passage ou tu te dit putain je lirait ca a quelqu un qui vient de voir revenant , et il me dirait que ca en est tirer

[Alegas]

C'est quoi le passage en question ?

[Heatmann]

oh , y en a tellement , mais surtout les 40 premiere minute du film, l attaque invisible , la fury que ca declanche , la fuite sur la riviere , c est surtout plein de "voix off " dans heart qui quand tu les lit , tu a l impression que c est le perso de leo quoi , et puis plein de symbolique du roman de conrad se retrouve partout dans the revenant ..

heart of darkness :

" It was written I should be loyal to the nightmare of my choice.... We live as we dream , alone.... But his soul was mad. Being alone in the wilderness, it had looked within itself and, by heavens I tell you, it had gone mad. Even extreme grief may ultimately vent itself in violence--but more generally takes the form of apathy , We penetrated deeper and deeper into the heart of darkness We couldn't understand because we were too far...

and could not remember because we were traveling in the night of first ages, those ages that had gone, leaving hardly a sign... and no memories. ... I couldn't have felt more of lonely desolation somehow, had I been robbed of a belief or had missed my destiny in life...I have wrestled with death. It is the most unexciting contest you can imagine. It takes place in an impalpable greyness, with nothing underfoot, with nothing around, without spectators, without clamour, without glory, without the great desire of victory, without the great fear of defeat, in a sickly atmostphere of tepid scepticism, without much belief in your own right, and still less in that of your adversary.

They were conquerors, and for that you want only brute force--nothing to boast of, when you have it, since your strength is just an accident arising from the weakness of others. Anything approaching the change that came over his features I have never seen before, and hope never to see again. Oh, I wasn't touched. I was fascinated. It was as though a veil had been rent. I saw on that ivory face the expression of sombre pride, of ruthless power, of craven terror--of an intense and hopeless despair. Did he live his life again in every detail of desire, temptation, and surrender during that supreme moment of complete knowledge? He cried in a whisper at some image, at some vision--he cried out twice, a cry that was no more than a breath:
The horror! The horror

Going up that river was like travelling back to the earliest beginnings of the world, when vegetation rioted on the earth and the big trees were kings. An empty stream, a great silence, an impenetrable forest. The air was warm, thick, heavy, sluggish. There was no joy in the brilliance of sunshine. The long stretches of the waterway ran on, deserted, into the gloom of overshadowed distances. On silvery sandbanks hippos and alligators sunned themselves side by side. The broadening waters flowed through a mob of wooded islands; you lost your way on that river as you would in a desert, and butted all day long against shoals, trying to find the channel, till you thought yourself bewitched and cut off forever from everything you had known once -somewhere- far away in another existence perhaps. There were moments when one's past came back to one, as it will sometimes when you have not a moment to spare to yourself; but it came in the shape of an unrestful and noisy dream, remembered with wonder amongst the overwhelming realities of this strange world of plants, and water, and silence. And this stillness of life did not in the least resemble a peace. It was the stillness of an implacable force brooding over an inscrutable intention. It looked at you with a vengeful aspect

[Val]

Puisqu'on parle de Tarkovski, pour ceux qui veulent découvrir, L'Enfance d'Ivan est vraiment la meilleure porte d'entrée : le plus court et le moins "chiant" dans le sens où il y a plus d'action. Et c'est un très beau film. Ensuite, vous pourrez tester les autres, à vos risques et périls. J'adore certains, d'autres m'ennuient prodigieusement.

[Mr Jack]

Tarkovski c'est une horreur. Je me suis jamais remis de Stalker.

Zootopie : 8/10

[logan]

The revenant: 5/10

[Scalp]

The Revenant : 8,5/10

[caducia]

the revenant 7.25/10

[Mark Chopper]

The Revenant : 8,5/10

Tu as un vrai top 3 en à peine deux mois, c'est historique.

[ril]

The Revenant: 10/10