[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[Mark Chopper]

Et cerise sur le gâteau, le coéquipier d'Hulk Hogan dans Caraïbes Offshore y a un micro rôle. Si ça c'est pas un gage de qualité!

[pabelbaba]

Enfin honte sur moi, au début je croyais que c'était l'acteur de Flash sans ses collants rouges...

[Jed_Trigado]

Faut vraiment que j'arrête d'aller sur ton topic Pabel, j'ai l'impression d'être dans un vide-grenier.

[pabelbaba]

Avant c'était l'arrière salle d'un restau chinois, je m'améliore, non?

[Jed_Trigado]

Je préférais avant.

[osorojo]

Pabel il a du faire une connerie qu'il doit se faire pardonner, c'est sa moitié qui choisit le programme maintenant

[pabelbaba]

J'ai casé Basic hier alors qu'elle voulait mettre Insaisissables.

[Alegas]

Basic de John McTiernan - 2003

Attention, léger spoiler

Premier visionnage de ce dernier film en date de McTiernan. Je ne savais rien à son propos et c'est tant mieux.

En effet, il s'agit d'un énième film d'enquête au cœur de l'armée. Le genre n'est pas super bandant, et a accouché de nombreux trucs au mieux moyens (Presidio, Des Hommes d'Honneur) et souvent toupétés (mon dieu cette séance ciné d'A l'Epreuve du Feu..!). Mais voilà, ici c'est pas n'importe qui derrière la caméra et ça claque du slibard! McTiernan dépoussière les vieilles habitudes prises par les tâcherons qui l'ont précédé et dynamite son film avec du mouvement, du rythme et surtout une direction d'acteur au top. Il faut voir Travolta, à la limite du cabotinage, ne jamais franchir la ligne rouge pour s'en convaincre. Gros point fort du film. Ca se voit aussi avec Connie Nielsen, sexy et maladroitement badass comme il faut. C'est moins vrai pour les seconds rôles, mais on les voit chacun assez peu.

Du coup on accepte sans peine d'être trimballé dans les méandres d'un scénario de plus en plus nébuleux, où les mensonges succèdent aux mensonges à un rythme effréné. Cependant, on est clairement douché par cette fin, anti-spectaculaire, en décalage complet avec le ton général du film et qui n'apporte finalement pas les réponses qu'on espérait obtenir. Ce choix peut entrainer deux réactions, soit le rejet, en pensant que c'est un film de petit malin qui ne sait pas où il va, soit l'acceptation de se dire que ce genre de film peut ne pas finir nécessairement sur une note explicative parfaite et reloue, qui généralement nous laisse un sentiment de "tout ça pour ça?".

C'est culotté, mais j'avoue que la manière m'a gêné et que je ne peux m'empêcher d'essayer de recoller vainement les morceaux parce que cette fin ne me convient pas.

6,5/10

[Mark Chopper]

Même ressenti que toi à la découverte, mais à la revoyure c'est passé comme une lettre à la poste.

Une leçon de mise en scène.

[pabelbaba]

Je pense aussi que ce sera mieux. Du coup c'est marrant de voir McTiernan dire que c'est un film à voir une seule fois.

[Hannibal]

tout pareil que toi avec un demi point de plus.

[pabelbaba]

Insaisissables de Louis Leterrier - 2013

J'étais prévenu, mais je n'ai pas eu le choix.

Comme j'avais eu connaissance du twist final, j'ai pu me concentrer sur autre chose. C'est à dire pas grand chose... En effet, on tape sur le twist bidon, mais ce n'est pas la pire erreur d'écriture du script. Je trouve plutôt que c'est d'avoir oublié de définir un vrai méchant. Sincèrement, Freeman ne m'est pas antipathique, le fait d'expliquer les tours des autres magiciens, ça ne me paraît pas être un crime hautement condamnable. Mais pire, le dernier moment sympa du film, c'est quand justement il nous explique le déroulement du premier braquage. Et puis j'aime bien qu'il refuse le premier deal avec Caine, ça fait mec intègre.

Du coup, tout le reste paraît vain. Surtout le gang de magiciens têtes à claques, dont on a une seule envie, c'est qu'ils meurent. Entre Harrelson et sa tête de loser, Eisenberg lourdingue, le Jonas Brothers en mode action man et la nana potiche, c'est un putain de calvaire de les suivre. Ce d'autant plus que si le premier braquage est amusant, les deux suivants sont tellement nuls et invraisemblables qu'on lâche l'affaire.

Et quand on rajoute à tout ça Leterrier qui se prend pour Bay qui danserait la valse, Mélanie Laurent, quatre fins et une BO ultra pompière, bin le twist final ne paraît pas si pourri que ça.

3/10

[pabelbaba]

Dredd de Pete Travis - 2013

Je suis tombé dessus par hasard à la TV et j'ai été d'emblée accroché. Les décors ont de la gueule, même si les CGI ne sont pas super aboutis, ils rendent bien l'ambiance post-apo mais pas trop nécessaire à l'histoire. Avec d'un côté la misère et les ruines qui tranchent avec la partie hi-tech des juges. Sauf leurs motos, dont le design craint un peu.

Du coup, l'atmosphère pesante est bien installée. Travis peut alors dérouler son script pas franchement original dans les grandes lignes (bon c'est The Raid à deux et avec un otage...), mais qui permet de se faire plaisir avec de bonnes grosses scènes bien basses du front. Mais contrairement au film de Gareth Evans, l'action est bien mieux dosée avec plus de temps mort, de temps de présentation des persos et surtout plus diversifiée. Rien que les nombreux gadgets à la disposition des Juges permettent de varier les plaisirs en proposant des mises à mort différentes avec attaques frontales et pièges.

Mais surtout, l'idée de la coéquipière télépathe, qui semblait n'être qu'accessoire lorsque l'on nous présente le perso, s'avère un ressort scénaristique intéressant, occasionnant quelques scènes originales comme celle dans la tête de Barksdale ou lors du face à face entre Juges. Et ce n'est pas la seule trouvaille ingénieuse, celle du slowmo n'est pas mal non plus, avec cette scène de carnage au ralenti, plus ou moins en vue subjective depuis les yeux d'un camé en plein trip, qui va bien avec le cachet gore du film. Parce que c'est aussi un des points importants cet aspect craspec et ultra violent. On ne nous épargne rien des corps mutilés, écrasés, transpercés, brûlés, explosés, torturés... Il y a de la tripe, du sang et de la cervelle sur tous les murs!

Et ça colle bien au perso de Dredd, 100% sans pitié et qui dézingue sans état d'âme si on franchit la ligne jaune.

7,5/10

[Mark Chopper]

Bienvenue dans la minorité.

[pabelbaba]

C'est à dire?