[Caducia] Mes critiques en 2016

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Lun 01 Fév 2016, 22:22

bah non. :evil: ça serait difficile.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 01 Fév 2016, 22:27

Au temps pour moi, je pensais que l'une des dernières avec Ferrell venait de la BA de la suite mais en fait pas du tout. :oops:

Mais bon, t'es méchante tout de même. Way va brûler ton topic en voyant ta note.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Lun 01 Fév 2016, 22:30

c'est pas du tout mon humour, mais chacun ses gouts. Way peut toujours rajouter une critique à la base. :mrgreen:
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Long dimanche de fiançailles (Un) - 8/10

Messagepar caducia » Jeu 04 Fév 2016, 17:39

Un Long dimanche de fiançailles

Réalisé par
Jean-Pierre Jeunet
Avec
Marc Robert, Aleksandra Yermak, Audrey Tautou

Long-métrage France
Genre : drame historique
Durée : 02h14min
Année de production : 2004

8/10


Image


Synopsis


En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est "mort au champ d'honneur". C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !.



Critique

Pas spécialement fan du cinéma de Jeunet, « un long Dimanche de fiançailles » est quand même un film qui sort du lot. Jeunet arrive dans son ensemble à trouver une belle alchimie entre récit et dialogue et à créer un suspense quasi permanent sur le devenir du bleuet incarné par Gaspard Ulliel.



Entre film historique et enquête policière, Audrey Tatou incarne l’héroïne principale, dommage pour moi, un jeu grandement monolithique avec ce personnage aux émotions refoulées qui laisse rarement échapper un sourire, à l’apparence plutôt romantique et un handicap beaucoup trop appuyé par l’actrice.




Un héroine mi-femme mi-enfant qui dès son jeune âge a traversé pas mal d’épreuves, qui ne se plaint presque jamais, mais demeure quand même une enfant capricieuse obstinée dont les parents lui cèdent tout. Mathilde incarne l’espoir avant tout et même face à des indices probants se refuse de croire au destin tragique de son fiancé.
Jeunet ne traite pas simplement la guerre de façon réaliste et classique en se résumant au récit de champ de batailles et à ses dommages collatéraux, mais il dépeint l’intimité des soldats au sein des tranchées ; et comme dans la vie, il y a de tout, des gens francs et honnêtes, des débrouillards, des traites, des salopards, des illuminés…Dommage que tous aient des sobriquets ridicules.

Ainsi, on décortique un peu les coulisses des combats pour découvrir les aspects idiots et ridicules de certains situations ou agissements et que le destin de certains hommes a pu être brisé par une simple coïncidence ou hasard. Jeunet remet en question l’utilité de la guerre et l’injustice permanente.




On nous retrace ainsi le calvaire de cinq soldats condamnés à mort pour des raisons diverses dont l’un est le fameux bleuet (Manech) et nous délivre ainsi son épopée par petits bouts de façon non chronologique à travers les yeux de sa fiancée qui tente de résoudre le puzzle de ses derniers jours à travers plusieurs témoignages.

Jeunet nous offre ainsi des tranches de vie à travers une galerie de personnages rocambolesques qui vous croiser le chemin de Mathilde, toutes ses rencontres se font de façon planifiées ou impromptues ce qui rend la narration non linéaire et inattendue. Le film fourmille de détails en tous sens à la fois dans les dialogues mais aussi dans les décors ou accessoires avec un bel effort de reconstitution historique sous des couleurs façon papier jauni comme les images d’antan.



Une alternance constante de scènes dramatiques et d’anecdotes ou de phrases décalées font que la tension est régulièrement désamorcée par des blagounettes légères et brèves.
Un des défauts ou des atouts (c’est selon ses gouts) c’est la trop grande multiplicité des personnages dont les destins se croisent et s’entrecroisent, une des clés du récit qui permet à Mathilde de remonter jusqu’à son fiancé. Une vingtaine de personnages dont les histoires s’imbriquent ne peuvent cohabiter de façon équilibrée, certaines vont nous passionner, d’autres nous énerver ou nous émouvoir mais Jeunet s’amuse à retarder au maximum les témoignages au point qu’on ait envie de baffer le personnage pour qu’il crache sa valda car ils ne vont jamais droit au but, ce qui donne un certain charme au fil mais qui devient agaçant à la longue.




« Un long Dimanche de fiançailles » ne fait pas dans le mélo ni dans le positivisme d’Amélie Poulain mais trouve une justesse de ton bienvenue. Des acteurs secondaires de haut vol qui ont malheureusement des prestations inégales, on retiendra celles de Marion Cotillard et de Jodie Foster.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 04 Fév 2016, 19:29

:super:

caducia a écrit:Pas spécialement fan du cinéma de Jeunet


Même ses deux premiers ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Waylander » Jeu 04 Fév 2016, 19:35

Alegas a écrit:Au temps pour moi, je pensais que l'une des dernières avec Ferrell venait de la BA de la suite mais en fait pas du tout. :oops:

Mais bon, t'es méchante tout de même. Way va brûler ton topic en voyant ta note.


:?: J'aime ce film moi ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 04 Fév 2016, 19:36

Je faisais référence au fait que c'est le film préféré de Malick. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Waylander » Jeu 04 Fév 2016, 19:36

Putain de con :eheh: :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Jeu 04 Fév 2016, 19:37

Alegas a écrit::super:

caducia a écrit:Pas spécialement fan du cinéma de Jeunet


Même ses deux premiers ?


je ne m'en souviens plus trop mais bof.
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Chocolat - 5/10

Messagepar caducia » Mar 09 Fév 2016, 22:04

Chocolat

Réalisé par
Roschdy Zem
Avec
Omar Sy, James Thiérrée, Clotilde Hesme

Long-métrage France
Genre : biopic
Durée : 01h50min
Année de production : 2016

5/10


Image


Synopsis


Du cirque au théâtre, de l'anonymat à la gloire, l'incroyable destin du clown Chocolat, premier artiste noir de la scène française. Le duo inédit qu'il forme avec Footit, va rencontrer un immense succès populaire dans le Paris de la Belle époque avant que la célébrité, l'argent facile, le jeu et les discriminations n'usent leur amitié et la carrière de Chocolat



Critique

Biopic d'un clown atypique que je ne connaissais pas, mais qui a été marquant dans l'histoire du cirque et dans l'histoire tout court, à savoir que ce Chocolat a inspiré tous les duos de clowns formant le clown blanc et l'Auguste (tandem qui a traversé les siècles) et d'autre part a été le premier noir célèbre en France.

A travers la vie et le tragique destin de ce personnage, Roschdy Zem évoque ainsi des thèmes d'époque mais aussi d'autres qui sont encore d'actualité comme le racisme, la différence, la peur de l’inconnu mais aussi certains péchés qui ont mené Chocolat à sa perte comme la vanité, le jeu...




Chocolat compte de nombreuses qualités et repose sur un casting impeccable qui pourtant ne comporte pas de brochettes d'acteurs bankables mis à part Omar Sy mais les seconds rôles sont tous très crédibles et s'intègrent bien au sujet.
La reconstitution historique est elle aussi appréciable et élaborée avec soin qui font que Chocolat est visuellement réussi dans son esthétisme mais la mise en scène n'a rien d'extraordinaire, je ne trouve pas que les plans des numéros de cirque soient bien mis en valeur, c'est très quelconque, pourtant le matériau de base était là pour nous livrer de belles choses.

Le personnage de Chocolat est intéressant car il ne se contente pas d’être un héros lisse, bien au contraire il est empli de défauts (son amour pour l'argent, le jeu, les femmes et la gloire) qui vont le mener à sa perte. C'est aussi son évolution qui constitue le principal intérêt du film car il rend compte qu'il a bénéficié d'une chance énorme d’être repéré et d’être devenu célèbre mais il arrive à un certain moment à prendre du recul et voir que d'une certaine manière il s'est fait exploiter alors que le destin n'aurait pas été le même avec un homme blanc.
Roschdy Zem montre du doigt les injustices de la société du 19eme siècle qui fait toujours échos aujourd'hui.

Le compère de Chocolat Footit est aussi un être ambigu à la fois ami, confident mais aussi manipulateur et arnaqueur, interprété avec justesse par James Thiérrée qui joue à fond l'ambivalence du personnage.

Les points noirs du film c'est son coté répétitif avec une histoire qui s'enlise beaucoup et ennuie beaucoup surtout que je n'ai pas trouvé les numéros de clowns amusants (mais c'est un humour d'une autre époque) et que le film met du temps à passer la seconde et son héros à se délester de son passé et à tenter de s'émanciper.
En gros, les "numéros" de Footit et Chocolat consistaient à se courir après, faire des gags plus ou moins heureux, se donner des baffes et des coups de pieds dans le coccyx...ce ne sont pas mes tours préférés du cirque.



L'histoire de Chocolat qui nous est contée est aussi celle du cirque en général avec à l'origine un défilé de "montres" qui souligne le coté voyeur du spectateur qui vient chercher des sensations fortes en recherche de laideur, de beauté, de différence et Chocolat appartient à cette catégorie de monstres.
Puis, Chocolat devient en quelque sorte un produit marketing, un pantin malmené par son partenaire qui n'a pas son mot à dire et se laisse manipuler sans piper mot au départ. Son personnage devient populaire car il incarne un "bon nègre", soumis qui se fait mettre une raclée tous les soirs et sert juste de faire valoir au clown blanc. L'Auguste n'est pas dérangeant tant qu'il respecte les règles de soumission et fait son travail.

Une belle histoire de départ qui mélange comédie et tragédie mais qui manque clairement d'engagement, beaucoup trop mielleux et mal équilibré dans sa narration.
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Deadpool - 2,5/10

Messagepar caducia » Mer 10 Fév 2016, 21:47

Deadpool

Réalisé par
Tim Miller
Avec
Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein

Long-métrage USA
Genre : comics
Durée : 01h49min
Année de production : 2016

2.5/10


Image


Synopsis


Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie.



Critique

Encore un nième film de super héros, mais il est clair que Marvel a tapé fort avec une promo envahissante et astucieuse mettant en avant le coté perturbateur et grossier de son personnage, qui cache en fait un marketing parfaitement huilé : en gros, Marvel souhaite envoyer un message de renouveau et de changement pour cacher la misère.

J'ai été la première a été intriguée et à avoir un espoir devant ces aperçus plutôt marrants et provocants qui changent des personnages habituels et sort des sentiers battus. Malheureusement le film Deadpool ne tient pas la route et accumule les défauts. Il tient ses promesses niveau débilité et blagues multiples mais ce film est oublié à la seconde où le spectateur sort de la salle.

La trame narrative est largement inspirée de DarkMan, un héros défiguré qui veut se venger et retrouver sa douce, mais ici on ajoute des effets spéciaux pour animer le personnage principal et des blagues à deux sous.

On aborde le personnage de façon frontale (ou plutôt dorsale) avec une séquence d'action façon bullet time qui annonce la couleur, pas désagréable à regarder. Hélas, les amateurs d'action ou de combats resteront sur leur faim étant donné qu'il doit y avoir 3-4 scènes du genre seulement car Deadpool s'attache surtout à nous présenter Wade et pourquoi il veut se venger, le coté revenge vient donc assez tard dans le script.
Le métrage nous est narré de façon déstructurée avec les flashbacks ou flash fowards, ce qui peut être amusant au début mais cet abus de changements de temporalité finit par agacer plus qu'autre chose.

Deadpool repose énormément sur la love story avec Vanessa (Morena Baccarin) mais qui n'a rien de crédible car comme le veut le personnage, les moments de sensibilité ou de marques d'affection sont quasi inexistants, on perçoit plutôt une forte complicité homme/femme qu'une vraie histoire d'amour.



Il est rare que Marvel nous propose une production avec un seul super héros, ici on flanque Wade de 2 X-men qui sont sans aucun intérêt, ridicules, c'est juste incompréhensible : leur présence doit être un prétexte pour le scénariste de balancer quelques références et piques à la franchise X-Men.
Au niveau des dialogues et des blagues, on peut dire que c'est pire que de l'american Pie, surtout que les vannes sont lancées sans aucun fond ou lien avec les images et ne sont pas drôles, ne font qu'apporter le quota de vulgarité promise lors de la promo. On a donc droit à de nombreux gags d'ordre scatologiques, running gags lourds , références cinés : j'ai du rire 3 fois en tout. De la vulgarité ok, mais hors contexte, je ne vois pas l’intérêt.
J'aime bien Ryan Reynolds mais ici on peut dire que les parties comiques sont d'une telles nullité que n'importe qui aurait pu le faire et les parties action pures sont en numériques, donc la présence de Ryan est optionnelle.

Un film Marvel qui se voulait décalé, un mode autodérision léger, le sulfureux Deadpool se lamente beaucoup sur son sort, une amourette pas crédibles, 2 acolytes transparents, des méchants dignes de fast and furious. Pas grand chose à sauver.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Mer 10 Fév 2016, 21:59

Pas touche à American Pie, c'est de l'humour de qualité. :nono: 8)
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mer 10 Fév 2016, 22:01

Et puis Roy Scheider, ça c'était un acteur.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mer 10 Fév 2016, 22:01

pabelbaba a écrit:Pas touche à American Pie, c'est de l'humour de qualité. :nono: 8)

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mer 10 Fév 2016, 22:03

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je n'ai pas dit que c'était pas de la qualité, c'est juste que dans le contexte scénaristique l'humour sous la ceinture est logique, ici c'est moins drôle et non approprié.
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