Modérateur: Alegas
Pas grave ce sera nul quand mm
Steve Jobs ce sera à chier.
Mark Chopper a écrit:Je vomis les films postmodernes dont les héros savent qu'ils sont des héros de films et passent leur temps à faire des clins d'oeil à la caméra.
Jamais je ne peux rentrer dans un film pareil qui pue le cynisme.
Par conséquent, je préfère encore l'approche redondante de Singer qui au moins prend son sujet et ses personnages au sérieux.
(Je ne vois pas en quoi ne pas prendre le film qu'on fait au sérieux est une qualité, bien au contraire.)
Malgré ses outrances de façade, le film se fond dans un moule classique et attendu : un type accepte de subir une expérience qui lui donne des super-pouvoirs, puis un méchant capture sa copine. Devinez comment ça finit ?
Il rate d’autant plus son but qu’à force d’être conscient de sa coolitude et de donner des coups de coude au spectateur pour lui rappeler qu'il est meilleur que le genre auquel il appartient - "Ce n'est pas votre film de super-héros habituel", répète la voix off ad nauseam -, il ne fait que souligner son aptitude à se démarquer. Fondamentalement, Deadpool est juste un film où le super-héros dit fuck, une origins story déjà vue mille fois qui n’explose ni même ne questionne sa structure classique, comme avait pu le faire le Watchmen de Zack Snyder, le superbe Captain America : First Avenger (sa dialectique entre le héros et son image, sa légende, sa mythologie) ou encore Iron Man 3 avec son traitement du Mandarin qui a fait hurler les puristes.
Deadpool ne creuse in fine rien de plus que ce qu’avaient tenté les pourtant plus violents Kick-Ass et Super
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