Né en Israël (il me semble que c'était un mardi, mais alors ne me demandez pas la date exacte...) de parents ayant survécus à l'Holocauste, Isaac Florentine se passionne pour le cinéma dès son plus jeune âge, c'est la découverte sur grand écran du Bon, la brute et le truand qui lui donnera l'envie de devenir réalisateur.
Après avoir tournés 3 films amateurs (dont certains ayant rencontrés un joli succès d'estime) au lycée avec la caméra super 8 de son père et effectué un service militaire de 3 ans, Isaac décide, à la fin des années 80, de déménager, avec sa femme et ses 4 enfants, aux États-Unis pour poursuivre sa carrière de réalisateur, abandonnant dans le même temps son école de karaté dans laquelle il s'entraînait depuis ses 13 ans.
Avec sa caméra frimeuse, adepte des travelings rapides, champs/contre-champs percutants, contres-plongées et autres ralentis/accélérés, le style Florentine est facilement identifiable et immédiatement jouissif. Alors, à l'instar de réals comme Albert Pyun ou Anthony Hickox, il est vrai que sa filmo ne compte pas que des perles, mais, malgré des budgets fauchés, des acteurs au talents parfois très relatif et des scénarios ne volants pas bien haut, le mec a le mérite de livrer de l'action lisible, ultra-dynamique et franchement généreuse. Bref, un artisan dont les films transpirent l'amour du travail bien fait. D'ailleurs, selon l'humble avis de l'auteur de ces lignes, sa mise en scène n'a de cesse de s'améliorer avec le temps.
Filmographie :
1987 : Farewell, Terminator (Shalom La-Mechassel)
1992 : Desert Kickboxer
1995 : Savate
1997 : High Voltage
1999 : Cold Harvest
1999 : Le dernier des dragons (Bridge of Dragons)
2001 : Close combat (U.S. Seals II)
2003 : Special Forces USA
2006 : Un seul deviendra invincible 2 : Dernier round (Undisputed 2: Last Man Standing)
2008 : Trafic Mortel (The shepherd)
2009 : Ninja
2010 : Un seul deviendra invincible 3 (Undisputed 3: Redemption)
2012 : Assassin's Bullet
2013 : Ninja 2 (Ninja 2 : Shadow of a Tear)
2015 : Close Range