[Hannibal] Mes critiques en 2016

[Hannibal]

oui je me suis peut être mal exprimé dans ma critique mais y'a clairement un aspect mystique avec lequel le réal joue tout le long du film.

[Hannibal]

Cartel

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Ridley Scott (2013) | 3,5/10
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Quelle déception ! Tout sur le papier avait de quoi faire envie pour ce film : un casting alléchant, Ridley aux manette, la toile de fond du cartel de la drogue, McCarthy au scénario. Bref que du lourd. Eh bien ça fait pschitt et assez rapidement tellement le film est over bavard pour rien. Ca ne m’aurait absolument pas dérangé si les dialogues avaient été un minimum intéressants mais ce n’est pas du tout le cas, c’est ultra long, pas intéressant, ça se veut plein de philosophie et de supers messages mais ça ne débouche sur rien. On comprend évidemment que chaque personnage veut faire passer son petit message en faisant des petites allusions et en racontant des anecdotes mais que c’est poussif !
La meilleure partie du film reste toute la partie qui suit la « vie » du camion plein de dope qui est détourné et que le cartel veut récupérer. Ca c’est vraiment sympa à suivre. Mais le film suit la destinée du personnage de Fassbender, un avocat qui met le doigt dans un engrenage qu’il ne peut plus contrôler et qui va finalement le détruire.
Dans le rôle de l’avocat, Fassbender est impeccable, comme toujours, Cruz lui sert de caution émotionnelle mais a finalement peu de scènes, le réalisateur se focalisant plus sur le duo Bardem/Diaz au look complètement improbable. Pitt hérite d’un rôle assez atypique, comme il les aime, en intermédiaire qui semble bien mener sa barque et croit pouvoir baiser le cartel.
Le côté too much des personnages ne m’a pas plus dérangé que ça mais c’est vraiment ces tunnels de dialogues inintéressants qui, selon moi, desservent un film qui aurait pu être bien meilleur.

[Jed_Trigado]

[Alegas]

Il paraît qu'il y a des gens qui aiment ce film et qui estiment que c'est mieux que Blade Runner.

[Mr Jack]

Fuck yes, que c'est bof ce Cartel !

[Hannibal]

Broken arrow

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John Woo (1996) | 4/10
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L’affiche nous prévient direct : « Préparez vous à être soufflés ! » : mouais, j’en avais un souvenir "moyen plus" mais pas de quoi être soufflé non plus. L’histoire est assez basique, mais est ce un défaut dans ce genre de film ? Je ne le pense pas car on sait ce qu’on vient y chercher : de l’action.
Deakins (Travolta) pilote d’avion furtif est vexé de ne pas avoir été promu colonel à cause de sa grande gueule (je fume devant le général, j’ai peur de rien). Il se met en tête de dérober deux armes atomiques pour rançonner l’état mais il n’avait pas prévu que son copilote Hale (Slater, à jeun dans le film) lui poserait autant de souci et notamment celui de ne pas vouloir mourir correctement. Le terrain de chasse : le parc national de Monument Valley et ses paysages vraiment superbes. Les personnages secondaires : une garde chasse pas trop nunuche et un commanditaire richissime très nunuche.
Woo s’amuse donc à tout faire péter avec les moyens dont il dispose, et notamment une batterie impressionnante d’hélicoptères détruits (il s'est vraiment lâché pour le coup). Il ne faut surtout pas prendre le film pour plus qu’il est, à savoir un popcorn movie décérébré où Travolta cabotine à mort mais personnellement, j’aime bien son personnage et je le trouve sympa dedans avec une touche de folie qui lui va bien. Par contre on a du mal à imaginer Slater en héros d’actionner et il souffre un peu de la comparaison.
Pas de quoi se relever la nuit mais c'est meilleur que "Chasse à l'homme" sans problème et moins bien que Volte Face.

[Jack Spret]

C'est clair que c'est pas ce qu'il a fait de mieux das sa période US le Woo
Je préfère aussi largement Volte Face où Travolta a toute sa place.
Par contre, pas d'accord pour Chasse à l'homme, il est vraiment sympa celui là

[Hannibal]

Chasse à l'homme, je l'ai revu le mois dernier, il fait beauuuuuucoup plus cheap que celui-ci.
On dirait un téléfilm à côté. Mais je sais qu'il est mieux coté.

[Mark Chopper]

A part Windtalkers, je jette toute sa période US.

[Alegas]

L’évadé d’Alcatraz

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Don Siegel (1979) | 7/10
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Un petit Eastwood sympathique, ça fait toujours plaisir et avec Siegel aux manettes, ça fait le job. Inspiré d’une histoire vraie assez fascinante, le film nous plonge au cœur de la mythique prison d’Alcatraz et suit le destin d’un groupe de repris de justices qui veulent s’en échapper. Clint est vraiment au top dans ce film en taulard au QI surdéveloppé et son ingéniosité va lui permettre d’élaborer un plan destiné à lui rendre sa liberté. Le réalisateur ne s’attache pas au passé du personnage, il met ici en valeur la prison en tant que telle, les conditions d’incarcération, les méthodes extrémistes du directeur de l’établissement (McGoohan impeccable, le clin d’œil est amusant quand on sait qu’il est le héros de la série des 60’s « Le prisonnier » que je n’ai jamais vu mais dont j’ai beaucoup entendu parler).
On suit le personnage de Clint du début à la fin et on découvre avec lui Alcatraz, son environnement et la vie à l’intérieur. Tous les éléments du film de prison sont bien sûr réunis : la brute qui veut la peau de Clint, le mitard, le directeur dictateur, le pote un peu naïf, et les clans par couleur de peau. C’est sympa à suivre et quand le plan se monte, on se surprend à retenir sa respiration pour ne pas alerter le maton.
Le gros point fort du film ou en tout cas ce qui donne envie de se documenter dessus, c’est que c’est une histoire vraie : les mecs ont réellement fabriqué des mannequins avec des vrais cheveux et pour avoir vu les images sur le net, c’est quand même hyper bien fait et assez incroyable surtout si on considère le dénouement que je ne spoile pas au cas où. Un bon petit film de prison, qui permet de passer un bon moment avec super clint.

[Alegas]

Mission

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Roland Joffé (1986) | 7,5/10
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Découverte total de ce film, palme d’or à Cannes en 86 (ok, c’est pas forcément gage de qualité) et j’ai quand même trouvé ça très sympa. Ce qui marque au premier abord c’est la photographie absoluement magnifique avec des environnements et des paysages à couper le souffle. Sur la forme c’est vraiment impeccable avec une reconstitution de très grande qualité : décors, costumes, on s’y croit et c’est très très classe.
Le sujet, pas forcément excitant à la base est quand même bien traité : l’évangélisation des tribus en Amérique du Sud et la lutte de pouvoir entre l’Espagne et le Portugal pour contrôler la zone sous couvert du Vatican. C’est assez intéressant et le film prend suffisamment son temps pour bien exposer les enjeux, les difficultés rencontrées et la rédemption du personnage de De Niro qui va embrasser la cause des « gentils indigènes ». C’est d’ailleurs peut être, le reproche que je peux faire au film, il est un poil manichéen dans le traitement des locaux (tous super sympas ce qui est un parti pris mais on ne peut s’empêcher de penser que ça ne devait pas être tout le temps comme ça) au contraire des européens qui sont pour la grande majorité des gros batards.
Doté d’un casting 3 étoiles, le film offre de magnifiques rôles à De Niro, ancien marchand d’esclaves repenti, Irons, jésuite évangélisateur qui se refuse à toute violence (dernière scène magnifique) et on a un même Neeson tout jeune qui prend finalement les armes mais ne pète pas encore de bras.
Mission est une très belle fresque, un peu lente, dotée d’une image exceptionnelle, de décors somptueux et de paysages grandioses qui accrochent la rétine et d'un BO de Morricone à tomber. Je crois même avoir lu que le film a été tourné en Argentine et que toute l'équipe a souffert de dysentrie ce qui n'a pas dê être une partie de plaisir, mais le résultat est là!

[maltese]

Et pas un mot sur l'inoubliable B.O. de Morricone?

[Hannibal]

je complète

[maltese]

Sinon, je partage ton avis, un beau film sur la forme et qui offre certaines très belles scènes chargées en émotion, mais ça s'essouffle vers la fin...

[Alegas]

La planète des singes

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Tim Burton (2001) | 2/10
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Quinze après sa sortie au cinéma, ce remake de Burton du chef d’œuvre de Schaffner est toujours aussi nul… voire même encore plus tant je me suis ennuyé sur toute la longueur.
Avec un matériau de base de grande qualité, il est vraiment dommage que tout le pognon mis sur le film accouche d’un métrage sans saveur et aussi poussif. Les moyens sont là évidemment, sur les costumes, les maquillages et les décors mais le tout manque d’envergure, et de grandeur. On sent beaucoup trop l’aspect plateau de cinéma pour toutes les scènes de la ville et cela empêche le spectateur d’y croire un minimum.
J’ajoute à cela un casting hollywoodien dans le mauvais sens du terme, avec un Whalberg pas du tout taillé pour le rôle, comme la plupart des humains (la girlfriend l'oréal style). C’est mieux pour les singes et notamment Tim Roth et les gorilles qui sont plutôt convaincants mais pas de quoi se relever la nuit.
Le scénario est téléphoné au possible et sans idée, c’est du tout petit film, qui n’a malheureusmeent rien à voir avec la maestria et le génie du film original qui savait poser une ambiance toute particulière et faire monter la pression graduellement à partir du moment de l’atterrissage du vaisseau et la découverte de ce nouveau monde jusqu’à la terrible révélation finale.
Rien de tout ça ici où tout sonne faux. On sent clairement le film de commande imposé à Burton qui passe du coup en mode feignasse pour livrer ce piètre ersatz qui reste difficile à apprécier même en mode brainless de fin de soirée. Grosse déception, à très vite oublier et surtout à ne pas réhabiliter.