[viclaurent] Mes critiques en 2016

[viclaurent]

Films vus au cinéma

Janvier
The Big Short (5/10)
Joy (4/10)
Arrête Ton Cinéma! (6/10)
Les 8 salopards (8/10)
La Vie Très Privée de Mr Sim (4/10)
Le Grand Jeu (4/10)
Mon Maitre d'Ecole (5/10)
La Tour 2 Contrôle Infernale (3/10)
Carol (7/10)
Les Saisons (6/10)
Danish Girl (6/10)
Les Premiers, les Derniers (6/10)

Février
45 ans (4/10)
Encore heureux (3/10)
Chocolat (6/10)
Steve Jobs (7/10)
Spotlight (7/10)
Joséphine s'arrondit (3/10)
Les innocentes (5/10)
Deadpool (7/10)
Belgica (6/10)
Ave César (5/10)
Zootopie (6/10)
La Vache (5/10)

Mars
Saint-Amour (5/10)
The Revenant (7/10)
Eperdument (5/10)
Brooklyn (6/10)
Kung Fu Panda 3 (4/10)
Triple 9 (7/10)
Divergente 3 (3/10)
Midnight Special (7/10)
Room (6/10)
Les Ogres (7/10)
The Assassin (2/10)
Batman vs Superman (4/10)

Avril
Médecin de Campagne (5/10)
Good Luck Algeria (5/10)
Un Monstre à Mille Têtes (5/10)
High-Rise (3/10)
10 Cloverfield Lane (6/10)
Quand On a 17 Ans (5/10)
Demolition (5/10)
Les Ardennes (7/10)
Rosalie Blum (6/10)
L'Avenir (3/10)
Tout pour Etre Heureux (5/10)
Adopte un Veuf (5/10)
Fritz Bauer, un héros allemand (5/10)
Desierto (6/10)
Grimsby Agent Trop Spécial (3/10)
D'Une Pierre Deux Coups (5/10)
Captain America : Civil War (6/10)
Green Room (5/10)
Dalton Trumbo (6/10)

Mai
Braqueurs (7/10)
Vendeur (6/10)
Le Chasseur et la Reine des Neiges (5/10)
Café Society (7/10)
Maggie a un plan (4/10)
Un Homme à la Hauteur (6/10)
Ma Loute (4/10)
X-Men Apocalypse (4/10)
Julieta (5/10)
Mr Holmes (5/10)
Money Monster (5/10)

Juin
The Nice Guys (6/10)
Vicky (3/10)
Elle (6/10)
Diamant Noir (6/10)
Apprentice (5/10)
Un Traitre Idéal (5/10)
L'Idéal (4/10)
The Neon Demon (4/10)
Le Monde de Dory (6/10)

Juillet
Truman (5/10)
L'Effet Aquatique (5/10)
Irréprochable (6/10)
Tout de Suite Maintenant (5/10)
La Tortue Rouge (6/10)
The Strangers (6/10)
Instinct de Survie (5/10)
L'Age de Glace 5 (4/10)
Elvis et Nixon (6/10)
Comme des bêtes (5/10)

Août
Suicide Squad (4/10)
Sieranevada (5/10)
Jason Bourne (6/10)
Dernier Train pour Busan (7/10)
Toni Erdmann (8/10)
L'Economie du Couple (6/10)
Un petit boulot (6/10)

Septembre
SOS Fantômes (5/10)
Star Trek Sans Limites (5/10)
Divines (5/10)
Comancheria (7/10)
Le Fils de Jean (7/10)
Frantz (7/10)
Victoria (4/10)
Juste La Fin du Monde (6/10)
Nocturama (7/10)
Radin! (5/10)
Kubo et l'Armure Magique (6/10)

Octobre
Deepwater (6/10)
Bridget Jones Baby (4/10)
Miss Peregrine et les Enfants Particuliers (5/10)
Une Vie Entre Deux Océans (6/10)
Captain Fantastic (7/10)
Brice 3 (4/10)
L'Odyssée (6/10)
La Fille Inconnue (6/10)
Ma Vie de Courgette (7/10)

Novembre
Jack Reacher Never Go Back (6/10)
Mal de Pierres (5/10)
Sing Street (7/10)
Doctor Strange (6/10)
Réparer les Vivants (6/10)
Moi, Daniel Blake (5/10)
La La Land (8/10)
Premier Contact (8/10)
Maman a tort (6/10)
Les Animaux Fantastiques (6/10)
Planétarium (6/10)
Le Client (5/10)
Le Petit Locataire (4/10)

Décembre
Tu ne Tueras point (6/10)
Sully (6/10)
La Fille de Brest (5/10)
Papa ou Maman 2 (6/10)
Tour de France (5/10)
Cigarettes et Chocolat Chaud (4/10)
Rogue One (8/10)
Baccalauréat (5/10)
Ballerina (5/10)
Personal Shopper (5/10)
A Fond (4/10)
Manchester by the Sea (7/10)
Souvenir (3/10)
Passengers (6/10)

[Alegas]

Je me permet de t'informer sur le fonctionnement précis de la partie critique : en gros tu as ton propre topic sur lequel tu peux poster tes avis. Le premier post sert généralement comme récapitulatif des critiques faites ou des films vus, toi qui vois pour le coup. Après pour le reste, si tu veux que ton avis sur un film soit référencé dans la Base, il faut faire une critique par post, avec un nombre minimum de lignes (on est pas trop regardant mais bon 5-6 lignes c'est généralement ce qu'on demande, tu peux regarder les autres topics pour voir quelques exemples), une note sur 10, et si possible une affiche ou image du film pour égayer le tout.
Là en l’occurrence, si tu veux que tes avis deviennent des critiques, il faudrait en rajouter un peu, et surtout faire un post par film.

[viclaurent]

Une fois passée la rigolade avec les moumoutes des acteurs (mentions à Ryan Gosling et Steve Carrell), je suis content d'avoir enfin compris (un peu) la crise des subprimes.
Quand c'est expliqué par Margot Robbie dans son bain et Selena Gomez au casino, c'est + simple...
Le montage est trop hystérique à mon goût.
Margin Call sur un thème proche est plus "sobre" et plus ramassé (à la fois dans le temps de l'action et dans la durée du film). Là on sent que ça fait 2 heures et un montage plus court aurait été plus à mon goût.

[viclaurent]

La fine équipe de Silver Lining's Playbook ne renouvèle pas son succès.
Jennifer Lawrence porte le film toute seule. Bon c'est vrai qu'elle est seule sur l'affiche et que le film porte le nom de son personnage.
Mais j'ai trouvé Bradley Cooper très en retrait (il n'arrive qu'à la moitié du film) et Bob de Niro ne m'a pas emballé sur ce film.
Celui-ci baigne parfois un peu trop dans l'hystérie à mon goût avec la famille de Joy composée de bras cassés.

[viclaurent]

☆☆ Arrête ton cinéma - Diane Kurys (2016) ☆☆

Synopsis : C’est dans l’enthousiasme que Sybille démarre l’écriture de son premier film. Actrice reconnue, elle va passer pour la première fois de l’autre côté de la caméra. Tout semble lui sourire. Ses productrices Brigitte et Ingrid sont deux personnages loufoques mais attachants et Sybille se jette avec elles dans l’aventure, mettant de côté sa vie familiale. Mais, du choix improbable des actrices, aux réécritures successives du scénario, en passant par les refus des financiers, le rêve merveilleux va se transformer en cauchemar. Incorrigible optimiste, Sybille réalisera trop tard que ses productrices fantasques et totalement déjantées vont l’entraîner dans leur folie…

Le principal atout de ce film est pour moi l'autodérision affirmée. Le film est tiré du livre quasi-autobiographique de Sylvie Testud, qui raconte la mésaventure d'une actrice reconnue qui souhaite réaliser un nouveau film. Évidemment tous les éléments (essentiellement les productrices qui se proposent de l'aider) vont se conjuguer pour aboutir à un échec magnifique.
Diane Kurys et Sylvie Testud, qui se retrouvent pour la troisième fois après Sagan et Pour Une Femme, ont utilisé leur propre expérience de réalisatrices pour construire le film ensemble et l'alimenter de multiples anecdotes sur le milieu du cinéma.

Un atout important de ce film est l'abattage des actrices qui se sont visiblement bien amusées: Josiane Balasko et Zabou Breitman sont les productrices tout en outrance et en décalage complet avec l'actrice-réalisatrice, rôle que Sylvie Testud s'est réservée. Claire Keim, Hélène de Fougerolles et Virginie Hocq jouent avec leur statut d'actrices en se moquant d'elles-mêmes.
Pour un film français, l'angle satirique sur les coulisses du cinéma est inédit puisque l'accent est mis sur les multiples réécritures du scénario, la recherche des fonds pour monter le film, le casting des actrices principales, le choix de l'équipe technique... On est dans la satire et le film assure très bien ce parti pris.

Fred Testot, qui joue le compagnon de Sylvie Testud, assure le lien avec la vie "réelle" (en dehors du milieu du cinéma), autre source de comique de situation.
Et puis le dernier atout du film est François-Xavier Demaison qui joue le rôle de l'agent de l'actrice-réalisatrice avec une sympathique férocité.

☆ Note : 6/10 ☆

[viclaurent]

Je me permet de t'informer sur le fonctionnement précis de la partie critique : en gros tu as ton propre topic sur lequel tu peux poster tes avis. Le premier post sert généralement comme récapitulatif des critiques faites ou des films vus, toi qui vois pour le coup. Après pour le reste, si tu veux que ton avis sur un film soit référencé dans la Base, il faut faire une critique par post, avec un nombre minimum de lignes (on est pas trop regardant mais bon 5-6 lignes c'est généralement ce qu'on demande, tu peux regarder les autres topics pour voir quelques exemples), une note sur 10, et si possible une affiche ou image du film pour égayer le tout.
Là en l’occurrence, si tu veux que tes avis deviennent des critiques, il faudrait en rajouter un peu, et surtout faire un post par film.

Merci pour les conseils!

[viclaurent]

LA TOUR 2 CONTROLE INFERNALE

Synopsis : Octobre 1981. Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk sont deux brillants pilotes de l’armée française. Suite à une malencontreuse erreur au cours d’un test de centrifugeuse, ils perdent une partie de leur potentiel intellectuel. L’armée voulant les garder dans l’aviation, on leur trouve un poste de bagagistes à Orly Ouest. Et là ...
La genèse des aventures de nos deux laveurs de carreaux de La Tour Montparnasse Infernale.

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui adorent le duo Eric et Ramzy et les autres. Ce nouveau film ne va pas changer l'état du monde et ceux qui se gondolent de voir les deux gus faire les gogols sont à la fête. Eric et Ramzy ne sont pas ici dans de l'humour absurde et ce n'est jamais vulgaire mais on ne retrouve pas la recette de "Seuls Two", le meilleur film du duo.

Ici, on retrouve donc en grande partie l'esprit de "La Tour Montparnasse Infernale" non pas dans une suite de leur premier succès mais dans un prequel qui parodie allègrement aussi bien "58 minutes pour vivre", le second opus de la série "Die Hard" qui se déroule dans un aéroport, que "V pour Vendetta" pour le masque des "Moustachious" (qui remplacent ici les "Anonymous").

L'humour très premier degré du duo leur permet de délivrer des répliques tantôt navrantes tantôt hilarantes. Le film passe donc constamment d'une séquence où l'on se tord de rire à une autre où l'on se secoue la tête d'un air affligé.

Les 2 acteurs principaux jouant des gogols, la situation comique vient souvent du décalage avec les seconds rôles avec une mention toute particulière à Grégoire Oestermann (dans le rôle du Ministre de l'Intérieur très à côté de ses pompes) et surtout de Philippe Katerine qui joue suavement le chef des Moustachious extrêmement susceptible.

[viclaurent]

LES SAISONS

Synopsis : L’hiver durait depuis 80 000 ans lorsque, en un temps très bref, une forêt immense recouvre tout le continent. Une nouvelle configuration planétaire et tout est bouleversé. Le cycle des saisons se met en place, le paysage se métamorphose, la faune et la flore évoluent. L’histoire commence… À un interminable âge de glace succède une forêt profonde et riche puis, sous l’impulsion d’hommes nouveaux, une campagne riante.

On retrouve dans ce nouveau documentaire co-réalisé par Jacques Perrin toute la magie de ces précédents films, de Microcosmos à Le Peuple Migrateur et Océans. Mais ici, le propos est différent. Il ne s'agit plus seulement de faire découvrir et d'éblouir le spectateur mais aussi de le rendre militant. A travers 20000 ans d'histoire, le film interroge sur la place de l'homme sur la planète et de l'impact sur les autres habitants que sont les animaux et les plantes et nous incite à leur accorder beaucoup plus d'attention.

L'impact de l'homme apparait dans deux phases : la première marque la fin de la forêt primaire avec le défrichage pour créer des espaces agricoles. La seconde est à l'œuvre depuis deux siècles avec la Révolution Industrielle et elle met à mal le délicat équilibre entre les habitants de la planète. La forêt est mise à mal par les activités humaines et par le réchauffement climatique. L'habitat naturel des animaux est de plus en plus restreint à cause de l'espace grandissant que prend l'espèce humaine qui tend à refaçonner le visage de notre planète.

L'œuvre pédagogique voulue par l'équipe du film passe par l'émerveillement face aux beautés de la nature. Les images sont souvent marquantes et les stars de ce film sont le cincle plongeur (aussi appelé merle d'eau), qui plonge la tête la première dans les rivières et sera le chouchou des enfants, le lynx, qui est inapprochable à l'état sauvage, les oiseaux, filmés avec le même procédé que Le Peuple Migrateur et le scarabée Lucarne Cerf-volant, filmé en plein vol. le plan-séquence le plus remarquable du film reste la cavalcade en pleine forêt entre une meute de loups et un troupeau de chevaux Konik Polski.

Mélangeant des prises de vues d'animaux sauvages et d'animaux imprégnés (c'est-à-dire nés en captivité et habitués à la présence humaine), le film a été tourné dans de nombreux endroits en France comme dans le reste de l'Europe (Norvège et Pologne notamment).
Les Saisons est un grand film familial avec une conscience et atteint parfaitement son but.

[caducia]

ça donne envie , même si je ne suis pas trop documentaire.

[Dunandan]

Tes critiques sont bien, mais du coup, en mettant l'accent que sur le positif, on ne comprend pas tes 6 (le Ramzy ça va encore, je pense surtout aux deux autres, quand je mets un 6 c'est que j'ai été mitigé quelque part ^^)

[viclaurent]

Faut que je règle la mire dans mes notes.
6/10 pour moi c'est un bon film.
Pour donner un exemple et expliquer la note, le côté négatif pour moi dans les Saisons c'est la faiblesse du "scénario".
Les 10 premières minutes et les 10 dernières minutes te racontent une histoire mais au milieu c'est un alignement de magnifiques images qui ne semblent pas ordonnées de façon thématique.

[viclaurent]

BELGICA

Synopsis : Jo et Frank sont frères, et comme souvent dans les familles, ces deux-là sont très différents. Jo, célibataire et passionné de musique, vient d’ouvrir son propre bar à Gand, le Belgica. Frank, père de famille à la vie bien rangée et sans surprise, propose à Jo de le rejoindre pour l’aider à faire tourner son bar. Sous l'impulsion de ce duo de choc, le Belgica devient en quelques semaines the place to be…

Après les multi-primés La Merditude des Choses et Alabama Monroe (César 2014 du film étranger notamment), voici le nouveau film du flamand Felix Van Groeningen. Belgica arrive sur nos écrans auréolé d'un nouveau prix : meilleur réalisateur au festival de Sundance. Belgica c'est le nom d'un café, au départ un simple lieu de vie promouvant le lien social, qui se transforme en un lieu branché avec concerts et performances, sous l'impulsion de deux frères un peu marginaux. Le changement de statut du café va bien sûr modifier le lien entre les deux frères ainsi que les relations avec leur entourage.

Le scénario foisonne autour de ce duo et le film est à la fois une trame classique ascension/déchéance/rédemption, une chronique sociale (à la mode de Soul Kitchen de Fatih Akin), une chronique familiale et amoureuse, une interrogation sur la paternité, une immersion dans le milieu de la nuit (sexe, drogue et violence), etc... Cette profusion de thèmes vaut quelques longueurs mais globalement le film n'en pâtit pas.

Les gros points forts du film sont la mise en scène (avec par exemple une très belle scène quasi-onirique devant le café pour la réconciliation des frères et de magnifiques séquences de fêtes dans le café) et la musique. Cette dernière a été entièrement composée par le duo belge Soulwax (aussi connu sous le nom de 2 Many DJ's) et toutes les parties musicales (rock, électro, etc...) sont jouées en live avec une énergie formidablement restituée.

[Alegas]

KUNG FU PANDA 3

Synopsis

Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas !

Voici la troisième aventure du panda gaffeur mais spécialiste de kung fu et de son équipe (tigresse, grue, singe, vipère et mante). Cette fois le panda Po retrouve son (vrai) père et un village entier de pandas et doit faire face à la menace d'un buffle indestructible et revanchard contre ses mentors et qui retourne ses adversaires pour les mettre à son service.

Le film fonctionne très bien pour les enfants, notamment avec les nombreuses facéties de Po et les figures réussies d'une tribu de pandas facétieux mais le scénario déçoit les plus grands par son classicisme et son absence de double lecture, comme savent si bien le faire des studios concurrents. Le seul élément intéressant concerne les racines du personnage principal, qui se retrouve affublé de deux pères (sans compter deux figures de père spirituel).

Par contre le rendu graphique est bluffant, notamment pour les fourrures des pandas, les expressions des personnages et les scènes de combat, notamment au milieu d'éléments flottants dans les airs. La 3D est soignée et amène un vrai plus. Surtout, quelques incursions dans le graphisme traditionnel chinois sont une vraie réussite.

Au final, allez-y avec vos enfants! Ils vont une nouvelle fois adorer!

[Alegas]

INSTINCT DE SURVIE (THE SHALLOWS)

Un film avec un grand requin blanc mais aussi avec Blake Lively

L'ambition du film n'est pas de revisiter le chef d’œuvre de Spielberg qu'est Les Dents de la Mer.
A part pour quelques scènes d'introduction et de conclusion, c'est en effet un huis-clos dans une baie paradisiaque.
L'actrice principale Blake Lively apparait à l'image dans 95% des plans du film et le film suit son personnage de surfeuse qui essaie de sortir vivante d'une confrontation avec un grand requin blanc.
L'esprit du film est ainsi comparable au huis-clos Buried avec Ryan Reynolds, le mari de Blake Lively.
Les autres personnages humains sont seulement esquissés et la jeune surfeuse est accompagnée d'un "sidekick" inattendu qui est une mouette blessée (de façon similaire au ballon Wilson de Seul au Monde) qui permet d'amener un peu d'humour à plusieurs scènes.

Le réalisateur fait preuve d'une bonne maitrise du suspense avec la montée progressive de l'action et des choix successifs que fait l’héroïne pour essayer de s'en sortir.
Avant le début de la confrontation avec le requin, le film nous offre un passage avec de très belles images de surf, le film ayant été tourné sur une île australienne paradisiaque (avec des filets anti-requins pour éviter la visite des vrais requins).

Plusieurs effets spéciaux déçoivent notamment pour certains personnages secondaires comme des dauphins et des méduses ainsi que la scène avec le feu qui passe mal en numérique.
Mais le "méchant" du film le requin 100% numérique est plutôt réussi et les attaques semblent réalistes.
Le film n'a pas l'esprit pas d'un slasher classique mais semble plus proche d'un Open Water où le suspense prend le pas sur le gore.
De plus, les attaques du requin ne sont pas gratuites mais correspondent au fait qu'il défend sa zone de chasse contre des intrus que sont les surfeurs.

Au final, un film aux ambitions limitées, aux effets spéciaux pas toujours réussis mais qui se montre distrayant

[dagokhiouma]

combien de points de bonus pour Blake ?