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THE PRODIGAL SON
Sammo Hung | 1981 | 8/10
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The prodigal son baigne dans une sincérité évidente, celle d’un cinéaste qui ne badine jamais avec son art dès lors qu'il est question de mettre en scène le spectaculaire. Quand la tatane corrige, elle sonne sourd, lorsqu’elle enseigne, elle continue de cingler avec violence, la souffrance est nécessaire à l’apprentissage d’une discipline d’autant plus exigeante qu’elle offre souvent la mort en guise de récompense. Où comment, en l’espace de deux séquences qui se juxtaposent, Sammo Hung joue avec les zygomatiques de son audience en composant des personnages amusants avant de les placer face au réel d’un monde qui n’est pas toujours tendre : une gorge s’entaille aussi facilement qu’elle a pu rire quelques minutes avant de rendre son dernier souffle.
C’est cette alliance subtile de comédie kung-fu à l’ancienne et de violence funeste qui fait la particularité de Sammo Hung. Si cela fonctionne autant ici, c’est parce que le bonhomme trouve le bon dosage entre drame radical et décontraction d’un sujet qui doit avant tout divertir. Il n’hésite d’ailleurs pas pour l’occasion à donner de sa personne pour offrir à son public un entracte familial particulier où il est question de calligraphie acrobatique, ni à faire de son jeune héro déterminé l’archétype du disciple pur qui se dédie entièrement à sa vocation, pour faire de son film un divertissement familial qui ne sombre pas dans le doucereux.
Emballé en 1h30 à peine, The prodigal son est une bobine généreuse à tous les niveaux. Ses combats, nombreux, sont d’une percussion à toute épreuve, sa mise en scène est souvent inspirée (on retiendra notamment l’infiltration d’un commando Ninja dans les coulisses d’un théâtre mutant en une énorme scène de crime) et surtout, il est envahi d’acteurs qui donnent sans cesse le meilleur, qu’il s’agisse de jouer les ingénus, de fendre l’air de leurs poings, de pousser la chansonnette ou de déboîter des tibias en hurlant comme des sourds.
Autant de douceurs qui font que la séance marque autant par son ambiance bon enfant que par ses combats rugueux. Qu’il est plaisant de se voir proposer pareil divertissement qui sait rassasier autant les amateurs de tatanes énervées que les amoureux de petites comédies faussement mièvres habitées de personnages décalées comme peuvent l’être ici le fiston préservé par son papa ou la fille un peu gauche de sieur Sammo. Un personnage déphasé à la fois amusant et touchant que seul le cinéma HK sait mettre en scène sans avoir l’air trop ridicule. Bref, n’hésitez plus si vous n’avez pas encore poussé la porte du temple, le kung-fu par Mr Hung, c’est à déguster sans modération.
C’est cette alliance subtile de comédie kung-fu à l’ancienne et de violence funeste qui fait la particularité de Sammo Hung. Si cela fonctionne autant ici, c’est parce que le bonhomme trouve le bon dosage entre drame radical et décontraction d’un sujet qui doit avant tout divertir. Il n’hésite d’ailleurs pas pour l’occasion à donner de sa personne pour offrir à son public un entracte familial particulier où il est question de calligraphie acrobatique, ni à faire de son jeune héro déterminé l’archétype du disciple pur qui se dédie entièrement à sa vocation, pour faire de son film un divertissement familial qui ne sombre pas dans le doucereux.
Emballé en 1h30 à peine, The prodigal son est une bobine généreuse à tous les niveaux. Ses combats, nombreux, sont d’une percussion à toute épreuve, sa mise en scène est souvent inspirée (on retiendra notamment l’infiltration d’un commando Ninja dans les coulisses d’un théâtre mutant en une énorme scène de crime) et surtout, il est envahi d’acteurs qui donnent sans cesse le meilleur, qu’il s’agisse de jouer les ingénus, de fendre l’air de leurs poings, de pousser la chansonnette ou de déboîter des tibias en hurlant comme des sourds.
Autant de douceurs qui font que la séance marque autant par son ambiance bon enfant que par ses combats rugueux. Qu’il est plaisant de se voir proposer pareil divertissement qui sait rassasier autant les amateurs de tatanes énervées que les amoureux de petites comédies faussement mièvres habitées de personnages décalées comme peuvent l’être ici le fiston préservé par son papa ou la fille un peu gauche de sieur Sammo. Un personnage déphasé à la fois amusant et touchant que seul le cinéma HK sait mettre en scène sans avoir l’air trop ridicule. Bref, n’hésitez plus si vous n’avez pas encore poussé la porte du temple, le kung-fu par Mr Hung, c’est à déguster sans modération.