[Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

[Dunandan]

Je devais être amoureux de Nakadai, c'est ma seule explication . Mais ouais à la révision c'est quand même un peu léger le fil que nous propose ce film, bien que ce ne soit pas déplaisant à revoir.

[Dunandan]

Zebraman, Takashi Miike (2004)

Un peu déçu quand même par le résultat de ce film. Alors sur le papier ça promettait quelque chose de vraiment rigolo et décomplexé, avec ce loser complet moqué autant des gamins de la maternelle dont il est prof que de sa famille dont il a bien du mal à se faire respecter, qui, la nuit, endosse un costume à la Bioman confectionné par ses soins pour fuir le quotidien. Cela fait allusion pendant une bonne heure malgré un rythme paresseux (surtout au tout début), d'autant plus que c'est très premier degré dans le ton, alors du coup les incursions du super-héros zédard sont bien jouissives. Mais dès qu'on nous ressort l'invasion extra-terrestre, les problèmes de rythme s'accentuent en jouant poussivement la carte de la crise existentielle du super-héros, et du coup les combats se font bien plus rares, et aussi moins fun (les CGI s'en mêlent, et on ne va pas se cacher que c'est plus marrant de voir des gars en costume se maraver maladroitement la gueule).

Pourtant il y a bien quelques passages à sauver comme le moment où vient dans une conférence top-secret l'arrivée incongrue d'un habitué du sauna, une scène bien WTF qui arrive comme si de rien n'était, sans oublier dans le même sens la pirouette scénaristique qu'on nous mitonne depuis le début, mais si les idées sont là, leur mise en oeuvre est vraiment à compter sur les doigts d'une main alors que ce ne sont pas dans les habitudes de ce réalisateur de faire ainsi son avare. Par contre, je salue la conviction des acteurs qui sont pour beaucoup pour l'affection qu'on peut porter pour Zebraman, alors que ce dernier est excessivement ridicule. Et la relation qui se tisse entre le gamin en fauteuil roulant et ce dernier possède également un caractère assez touchant. Mais bon, j'aurais aimé qu'il lâche aussi un peu la bride à son film, le Miike, à commencer par couper dans le gras pour en améliorer le rythme. Bref, sympathique mais sans plus, alors que le potentiel était là, partiellement transformé.

Note : 5.5/10

[Jed_Trigado]

Ne mate JAMAIS la suite.

[angel.heart]

Je me répète, mais : Ce film est cool et sa suite aussi.

[Dunandan]

Mouais il a un gros problème de rythme . Une bonne demie heure en moins ne lui aurait pas fait de mal...

(dans le même genre, de mémoire, même si on ne tombe pas complètement dans le même genre de super-héros, je préfère le premier Matsumoto)

[Mark Chopper]

La suite j'ai tenu une heure... ça n'a plus grand-chose à voir dans l'esprit.

Mouais il a un gros problème de rythme . Une bonne demie heure en moins ne lui aurait pas fait de mal...

Le problème c'est qu'on peut dire ça de 95 % de sa filmo.

[Dunandan]

Ah mince... . Bon du coup c'est quoi les 5% ?

(Sinon je retenterai peut-être avec des potes avertis, ça me gênera peut-être moins ces coups de mou ^^)

[Jed_Trigado]

Fudoh, Visitor Q et Dead or Alive 2.

[Mark Chopper]

Fudoh c'est essentiel. J'aime bien Audition aussi, mais niveau rythme ce n'est pas vraiment ça

Sinon mes préférés en vrac : Dead or Alive 2, Visitor Q, Ichi the Killer, Gozu, Lesson of the Evil et As the Gods Will.

Tu auras toujours un ventre mou plus ou moins gros, mais ceux-là valent vraiment le déplacement tellement ils sont fous.

Sinon, dans le genre Zebraman bis par un autre réal, il y a :

HK : Forbidden Super Hero

[Dunandan]

Et puis j'ai aussi Ichi the killer et Lesson of the Evil en stock. Un peu peur pour le premier mais bon...

(Bon Mark m'a grillé... roh tu me le vends bien ce film )

[Dunandan]

Whatever Works, Woody Allen (2009)

Un chouette film qui repose avant tout sur son duo d'acteurs principaux, Larry David et Evan Rachel Wood, qui nous livrent une composition jouant de l'opposition de leurs caractères. L'un est un génie de la physique quantique, mais aussi un vieux grincheux misanthrope et un hypocondriaque compulsif, et l'autre, une jeune gourde provinciale, naïve mais optimiste. Lui nous conduit, salves sur salves verbales vers tous les sujets possibles et imaginables (de la politique à l'art en passant par l'amour et la métaphysique), elle nous touche par sa fraîcheur et son innocence.

Une bande de clichés que Woody Allen s'amuse à faire rencontrer et à tourner en dérision, jusqu'à nous y convier, face caméra, par son protagoniste principal. Et il ne s'arrête pas là, avec un nouveau choc de cultures (incarnées par les beaux-parents) qui s'en vient perturber le déjà fragile équilibre mis en place, et continue à tordre le coup et à contaminer les figures conservatrices de l'Amérique ainsi conviées. Influencées par le vent libertaire de New-York, elles subissent alors un radical changement. Un second mouvement que j'ai trouvé moins puissant que le premier, peut-être un peu trop rapide en besogne, et l'éclosion de la vérité se tapissant derrière chaque cliché s'avérant aussi un poil déprimant pour le spectateur. Un sentiment qui heureusement ne dure pas. Car Allen a beau être cynique dans son propos, il ne l'est jamais, en fin de compte, avec ses personnages, comme en témoigne cette belle touche libératrice finale : même si le monde ne tourne pas toujours rond ou comme on le voudrait, tout parasite d'un univers infini nous sommes, Whatever works.

Bref, un bon petit Feel good movie que voilà à déguster sans modération, à voir surtout pour l'acteur de Curb your enthousiasm qui ne faillit pas à sa réputation en crachant sur tout et n'importe quoi avec un plaisir communicatif (gamins, juifs, idéologies de tout bord, tout le monde y passe !). Visiblement projeté en fin d'année, ce film m'a encore plus conquis lorsque ce personnage a balancé sa vision rabat-joie (mais tellement vraie) des fêtes.

Note : 7.5/10

[Scalp]

Fudoh c'est essentiel. J'aime bien Audition aussi, mais niveau rythme ce n'est pas vraiment ça

Sinon mes préférés en vrac : Dead or Alive 2, Visitor Q, Ichi the Killer, Gozu, Lesson of the Evil et As the Gods Will.

Tu auras toujours un ventre mou plus ou moins gros, mais ceux-là valent vraiment le déplacement tellement ils sont fous.

Sinon, dans le genre Zebraman bis par un autre réal, il y a :


I

HK : Forbidden Super Hero

Que des trucs à quoi je met 0

[Dunandan]

Petit topo sur la suite de ma rétro Gosha. Bon alors depuis Samouraï sans honneur, mes notes n'ont quasiment pas changé.

Hitokiri a subi une légère hausse (8.5 => 9), vraiment géante cette confrontation dominant/dominé entre le perso de Zatoïchi et Nakadai, et cette dernière demie heure . Et puis Quartier violent, une légère baisse (8 => 7.5), j'étais moins passionné par cette seconde vision.

Sinon Les loups, c'est toujours aussi beau mais chiant, mais lent, mais contemplatif... (tous ces acteurs qui tirent la gueule, pfff)

Par contre j'ai été surpris par Bandits contre samouraïs, que j'aime toujours autant. Je n'ai pas compris l'implication du quart des personnages, et c'est trop long quoi (2h40 ), mais c'est le genre de film (polar/chambara/fresque historique ) dont le plaisir vient petit à petit. Et il a du charisme à revendre. Bref je maintiens mon 7.5 même si je n'ai pas tout compris. Surtout la première heure. Par exemple y avait deux nanas agréablement dénudées qui se sont mises sur la gueule dans un sauna - ou une prison, je sais plus-, impossible de savoir pourquoi .

[pabelbaba]

Je me referais bien Hitokiri. Je l'avais maté à sa sortie DVD et j'avais trouvé ça tout pété. Enfin bon, ça reste du Gosha.

[Jed_Trigado]

Pabel, tu resteras toujours une énigme pour moi.