Je fous ici mais je suis sur un livre qui traite des musiques de films mais en fait ça parle aussi pas mal du cinéma et de ses débuts. J'y apprends des choses sympas comme par exemple que les débuts du ciné parlant a empêché certains acteurs du muet de continuer leur carrière et que pleins de grands noms de l'époque sont morts à ce moment-là. Et que beaucoup chiaient sur l'apparition du son, de la musique direct dans le film et de la couleur car c'était un sacrilège selon eux , en plus de signer la fin de pleins de métiers (dont ceux qui jouaient de la musique en direct sous l'écran ou les acteurs du muet (pas tous heureusement) incapables de bien parler par exemple ou avec des voix merdiques).
Chaque évolution (qualitative pas forcément parce que la couleur ça change pas la mise en scène ni le jeu d'acteurs ni le scénario ; et au final tout dépend des intentions artistiques. Pas pour rien que certains ont continué le noir et blanc et/ou le muet) se tape sa controverse avec un lot de mecs qui ne veulent jamais que les choses changent et les autres, qui l'acceptent.
La base, c'est les studios qui se foutent de l'avis des gens : s'ils considèrent que c'est mieux, ils le font et sans penser à l'argent au départ puisqu'un film couleur coûtait bien plus cher qu'un NetB et le succès n'était pas certain du tout. Sympa aussi de voir que les artistes taffaient avec des ingénieurs embauchés par les studios pour contribuer à l'évolution du ciné. Aujourd'hui rien n'a changé , ça gueule contre la 3D , contre le 48 imag/s et j'en passe. Ca gueulait déjà quand on est passé au tournage numérique et à la projection numérique. Je relance pas le débat puisque je suis le premier à gueuler parfois bêtement contre certains gagdets certes, mais gadgets qui peuvent contribuer artistiquement à un film, à une vision de cinéaste tout comme le muet, le noir et blanc, la couleur etc...
Au début du cinéma, les musiques étaient souvent jouées sur des Wurlitzer.
En gros, les premières vraies musiques de films (pas enregistrées) datent d’environ 1908 avec l'Assassinat du Duc de Guise par Camille Saint-Saëns . 1934 le premier oscar pour la musique.
Grosse influence de la musique classique forcément (les premiers répertoires n'étaient composés que de ça). Les commentaires sur le script de The magic valley indiquaient par exemple :
Générique : diffuser le Ménuet n°2 pendant 90 sec.