[Hannibal] Mes critiques en 2016

[Hannibal]

- L'exercice de l'état : 7/10
- Layer cake : 8/10
- Elysium : 4,5/10
- Deux hommes dans la ville : 7/10
- Le grand silence : 9/10
- Flight : 6,5/10
- Cartel : 3,5/10
- Les 8 salopards : 8/10
- Broken Arrow : 4/10
- L'évadé d'Alcatraz : 7/10
- Mission : 7,5/10
- La planète des singes : 2/10
- Machete kills : 3,5/10
- L'armée des ombres : 7/10
- Avec Django ça va saigner : 5,5/10
- Flic ou voyou : 6/10
- Le trou : 9,5/10
- X-Men Apocalypse : 5,5/10
- Showgirls : 7/10
- Il était une fois la révolution : 9/10
- 60 secondes chrono : 5/10
- Insaisissables 2 : 2/10
- Jeux de pouvoir :
- Rambo II la mission : 6,5/10
- Dans la brume électrique : 6/10
- Ant-man :5,5/10
- Il était une fois un flic : 5/10
- Training day : 7/10
- Collateral : 7/10
- L'affaire SK1 : 6,5/10
- The revenant : 7,5/10
- Le livre d'Eli
- Copland

[Hannibal]

L’exercice de l’état

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Pierre Schoeller (2011) | 7/10
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Film français récent assez sympathique, chose suffisamment rare pour être signalée, « L‘exercice de l’état » nous plonge au cœur des rouages du pouvoir français à travers le parcours d’un homme incarné magistralement par Olivier Gourmet. Schoeller nous propose un bout de la vie du ministère des transports, avec ceux qui y travaillent et le font fonctionner (le ministre (Gourmet), le directeur de cabinet (Blanc tout en retenue), la responsable communication (excellente Breitman) et les conseillers) mais c’est surtout la vie d’un homme terriblement esseulé qui est dépeinte ici : le passage où il s’invite une soir chez son chauffeur est violemment pathétique pour un homme qui peut tout avoir ou acheter.
Tous les passages avec les relations interministérielles, le premier ministre (caustique à souhait) ou le Président sont assez savoureuses (en gros tout le début du film). Les dialogues sont fins et on sent bien les tensions et les enjeux de pouvoir entre les mecs qui « sont une cinquantaine à essayer de se tenir debout sur une tête d’épingle » pour citer le film.
Je suis un peu plus réservé sur les moments où le film délaisse un peu cette ambiance pour s’immerger dans la vie privée du ministre tant le reste est vraiment passionnant et toute la fin, après l’accident baisse un peu d’un cran selon moi même si on voit une réelle évolution du personnage; mais ça reste un bon film français et ça c’est déjà bien.

[pabelbaba]

Ouais, un peu pourris les moments où Gourmet est dans sa famille. Mais sinon, c'est vraiment original et bien foutu.

[Alegas]

Layer cake

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Matthew Vaughn (2004) | 8/10
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Alternant le sympa (X-Men, Kick Ass) avec le moyen (Kingsman, pas vu Stardust), Matthew Vaughn signe pour sa première réalisation un film qui fait indubitablement partie de la première catégorie. Très orienté film de truands anglais style Ritchie mais sans les côtés « m’as-tu vu » de la réalisation, Layer cake a l’intelligence de se focaliser sur le destin d’un personnage qui, d’une vie en apparence rangée de dealer de quartier va sombrer dans le chaos le plus total et devenir l’ennemi public numéro un de la pègre locale et internationale. A ce titre, l’introduction avec la mise en place du personnage de Craig et de son environnement est un vrai modèle du genre. En moins de 10 minutes, on est plongé dans son univers et j’ai adhéré à fond. A partir de là, tout part en cacahuètes avec une multiplication de storyline qui ramène toujours à Craig (« sans nom » dans le film, bien mené car j’avais pas du tout percuté sauf à la fin) qui n’en finit plus de se retrouver de plus en plus dans la merde jusqu’au cou.
Là où le film est bien monté, c’est qu’on comprend toujours qui est qui et ce qui se passe, ce qui n’était pas forcément gagné au départ avec une telle multitude de personnages secondaires, d’intrigues, de sous intrigues, de flashbacks et de twists. Bien évidemment, tout ce joyeux bordel se recoupe sur la fin pour offrir un dénouement relativement sympathique (énorme dernier plan). Quelques bémols sur certaines facilités de scénario (la saisie des pilules par les flics), le personnage de Sienna Miller un peu expédié mais globalement j’ai vraiment aimé. Un mot sur la réalisation qui gagne en sobriété par rapport à du Ritchie ce qui est appréciable et qui offre quelques plans très sympa (le meurtre commis par Craig). Pour finir, on peut signaler le performance de Daniel que j’ai, personnellement, trouvé excellent dans ce rôle.

[Mark Chopper]

Je serais un poil moins généreux, mais sinon entièrement d'accord sur ce film que j'ai découvert la semaine dernière.

Par contre, je me suis rappelé que Milkshake avait trouvé Sienna Miller "convaincante" alors que son rôle consiste à danser et à s'afficher en petite tenue

[Jed_Trigado]

Il est vraiment cool ce film.

[Milkshake]

Bai oui elle est convaincante Non mais pour avoir vu la miss dans pas mal de film elle dégage pas grand chose, je me souviens surtout d'un Edge of Love ou elle peine à exister face à Keira Knightley.

Par contre dans Burnt film hautement oubliable c'est la première fois ou je le trouve vraiment concerné par son rôle.

Donc c'est peut être pas mauvais signe pour le prochain James Gray ou elle aura un rôle mineur de la femme au foyer (comme American Sniper ou Foxcatcher), High rise, le prochain Ben Affleck.. là elle commence à se faire une filmo correcte.

[Alegas]

Elysium

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Neill Blomkamp (2013) | 4,5/10
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Quelle déception ! Après un « District 9 » sympathique, on était en droit d’attendre quelque chose de vraiment bien de la part de Neill Blomkamp pour son deuxième film. Hélas, c’est tout juste moyen et pourtant on sent qu’il y avait matière à faire mieux. En effet, visuellement, le film est très réussi et on reconnaît indéniablement la patte du réalisateur avec son monde très robotisé et ses vaisseaux qui s’intègrent parfaitement à des paysages plus contemporains. C’est ce qui fait la force du film. Sur fond de lutte des classes, le film dépeint l'opposition entre l’Elysium, paradis (extra) terrestre des plus riches qui ont tout, et le monde terrestre, sorte de bidon ville géant où chacun se démerde comme il peut pour s’en sortir et ne pas crever la gueule ouverte.
Suite à un concours malheureux de circonstances, Matt Damon, notre héros d’en bas, doit impérativement rejoindre le monde d’en haut pour sauver sa vie. Soit. Le problème est que le film traine vraiment en longueur dès le commencement et Matt n’arrive que tardivement sur l’Elysium. C’est cette confrontation qu’on nous promet dès le début et qui tarde trop à venir et quand elle arrive, elle déçoit (où est passée l’armée de robots rouges qu’on voit au début et qui doit protéger l’Elysium ? Mystère…). Au lieu de ça, on se farcit des péripéties sur Terre : Matt au boulot, Matt malade, Matt robotisé, Matt soigné (2 fois), etc…
L’entrée en scène de Copley en chasseur de prime badass, redynamise bien le film car il est bien iconisé et prend le pas sur un Damon fadasse. Quelques plans gores font également gagner quelques points mais le film cumule malheureusement trop de défauts pour atteindre la moyenne.

[Jack Spret]

Copley, ça me faisait plaisir quand je le voyais à l'écran. Il fait un bon bad guy et Dieu sait que les bons bad guys se font rare !

[Alegas]

Deux hommes dans la ville

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Jose Giovanni (1973) | 7/10
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Après 10 ans passés en prison pour braquages, Gino (Delon) est libéré grâce à un flic reconverti en éducateur (Gabin) devenu son ami et qui croit en sa réhabilitation. Le film retrace la sortie de prison de Gino et les problèmes liés à sa réintégration dans le monde libre : les interdits de séjour dans certaines villes, les aniciennes mauvaises connaissances qui reprennent contact, les soupçons d’un flic borné qui ne veut pas croire que Gino a lâché son ancienne vie…
« Deux hommes dans la ville » est avant tout un film d’acteurs avec les deux monstres du cinéma que sont Gabin et Delon. Et de ce point de vue, le spectateur est servi puisqu’ils offrent chacun une prestation de haut niveau : Gabin tout en retenue et en compassion pour Gino, avec son phrasé légendaire (il est d’ailleurs servi par des dialogues impeccables), et Delon qui s’est fixé une ligne de conduite irréprochable alors que le destin semble irrémédiablement vouloir le faire dévier du droit chemin. Pour le reste du casting, on peut noter Michel Bouquet dans un rôle de flic borné et méfiant assez antipathique, Giraudeau et Depardieu dans des petits rôles.
Le film est un vrai plaidoyer contre la peine de mort et les conditions d’incarcération, thèmes chers au réalisateur Jose Giovanni, lui-même ancien taulard et condamné à mort. Il est d’ailleurs intéressant de savoir ça quand on entend la défense de l’avocate de Gino tant on a l’impression que c’est Giovanni qui parle à la société qui l’a enfermée.
Le film en fait un peu trop par moments notamment les scènes de joie où Gino s’éclate avec les enfants de Gabin vers le milieu du film et qui laisse inévitablement présager d’une suite plus tragique mais il reste vraiment intéressant avec un final assez grandiose et un jeu d’acteurs tout en regard qui laissent passer beaucoup d’émotions.

[Milkshake]

A mon avis c'est de loin la collaboration la plus intéressante entre Delon et Gabin, le côté vielle école/nouvelle école fonctione bien ici.

Drôle de voir Depardieu dans un de ses premiers rôle, il apparait 2 min à peine mais il faut pas l'emmerder Sinon le truc le plus réussi du film est la trajectoire du personnage de Michel Bouquet.

Le reste est assez classique comme polar 70s sec plutot dramatique mais ça donne envie de découvrir le reste de la filmo de Giovanni même si c'est ce film là qui est souvent cité comme étant son meilleur.

[pabelbaba]

La trajectoire de Michel Bouquet? Mais c'est une horreur d'écriture son perso!!!

Sinon pour Depardieu, le meileur de ses début, ça reste son premier film, Le Cri du Cormoran le Soir au dessus des Jonques.

[Hannibal]

C'est vrai qu'il est assez marrant Depardieu, il reste 2 minutes mais t'as l'impression qu'il va envoyer un coup de tête à Delon

[Jed_Trigado]

Je l'ai trouvé assez décevant ce film, j'ai préféré de loin dans un registre similaire Le Récidiviste.

[pabelbaba]

Le problème du Récidiviste c'est de voir les restaurants mexican food.