[Pabelbaba] Mes critiques en 2016

[Mark Chopper]

Du Chow sans Ng Man-tat, ce n'est pas vraiment du Chow

[pabelbaba]

Anthony Chan ne s'en sort pas trop mal.

Mais c'est vrai qu'il lui manque le brin de folie supplémentaire.

[pabelbaba]

Dragon Blade de Daniel Lee - 2015 (version cut)

Avec un casting pareil, il était impossible de passer à côté de ce WXP moderne.

Pourtant tout y fait peur, avec justement ce casting improbable rassemblant John Cusack, Adrien Brody, Jackie et notre Lorie nationale. Une sorte de melting-pot quasi parfait d'acteurs hors du coup. Idem pour le réalisateur, dont j'avais stoppé net la découverte de sa filmo après les maux de crâne subis devant le catastrophique Dragon Squad. Et enfin, ce pitch qui s'annonçait joyeusement foireux avec ces légionnaires romains perdus au milieu de la route de la soie.

Mais finalement, le film est loin d'être désagréable à regarder. En premier lieu parce que la reconstitution historique a une vraie gueule. Même les décors sur fond vert ressemblent à quelque chose. Exit donc les habituelles cités façon Age of Empires que l'on nous sert habituellement dans ce genre de prod chinoise. Et la grosse surprise vient des combats, ultra-lisibles, avec des séquences de coups de plusieurs secondes en plan large ou moyen. Et ça, c'est un putain de bonheur!!! En plus, avec une épée et des doublures maquillées correctement, Cusack et Brody ne sont pas ridicules, loin de là!

Les phases d'action de mêlées sont en revanche moins folichonnes, avec un bordel pas terrible à l'écran. Cependant avec quelques petits idées sympathiques, notamment dans l'utilisation des arcs et des flèches (ce double throat/head-shot ) on arrive à y trouver un intérêt. D'ailleurs, elles sont finalement assez peu nombreuses puisque la majorité des combats se déroule en 1 Vs 1.

En revanche le scénario pue un peu du cul. Les pompages sur Gladiator sont carrément gênant par moment. A croire que c'était la seule référence de l'empire romain pour les scénaristes. Plus tous les petits trucs casse-couille comme le mioche et son valet, les aigles, Lorie en deus ex machina et le discours nian-nian sur la paix et l'amour des peuples. Enfin, cette version cut n'est pas des plus heureuses, parce qu'il manque pas mal d'explications quant au comportement et retournements de veste de certains persos.

Au final, ça donne quand même un film sympa à suivre avec un Jackie fidèle à lui même malgré les années.

6/10

[angel.heart]

Ouais bah tout pareil.

[Jed_Trigado]

"En revanche le scénario pue un peu du cul."

Mouais enfin on dirait que tu débarques là, tu croyais vraiment que ça allait voler haut ? Perso, j'ai pas trouvé ça plus con dans son approche naïve de l'Histoire qu'un OUATIC.

[pabelbaba]

Je pensais déjà que visuellement ça serait horrible, du coup on aurait pu aussi avoir un truc écrit correctement.

Sinon pour ta référence à OUATIC, ta phrase s'est auto-détruite de honte, je ne peux donc pas y répondre.

[Jed_Trigado]

Fanboy va.

Et je maintiens ce que je dis concernant le scénario, trouve-moi un exemple de film HK parfaitement écrit, mais vraiment du genre inattaquable (et me sort pas Infernal Affairs ).

[pabelbaba]

Je ne cherche pas forcément un truc parfait, mais au moins sans éléments vraiment gênants.

Sinon côté perfection :
- Election 2
- Prison on Fire
- Le Sabre Infernal
- et bien évidemment Black Mask 2

Et en creusant, on peut encore en trouver des pelletés.

[Mark Chopper]

Le diptyque Election.

EDIT : grillé par Pabel (mais j'ai dû réfléchir longtemps avant de trouver un exemple )

[Jed_Trigado]

Merci de ton honnêteté Mark.

(Black Mask 2, t'as fumé pabel. )

[pabelbaba]

(Black Mask 2, t'as fumé pabel. )

Un fucking mix de film de super-héros avec du sentaï et du catch, c'est pas de l'écriture carrée et panée comme à la cantine?

Bordel, mais il vous faut quoi??????????

[pabelbaba]

L'Addition de Denis Amar - 1984

C'est l'histoire d'un mec qui finit en taule pour avoir poussé un caddy sur un vigile de supermarché.

A partir de là, tout est possible.

Sans surprise l'écriture atteint des sommets avec une haine Berry/Bohringer complètement surréaliste, faisant passer les motivations de Michel Bouquet dans Deux Hommes dans la Ville pour du Dostoïevski. Comme c'est le ressort scénaristique principal du film, ben ça donne une kyrielle de scènes pourries, hautement improbables mais pas tout à fait nanardes.

Parce que c'est bien là le problème, l'histoire est débile, mais pas pour autant drôle malgré elle. C'est juste affreusement con. Comme l'histoire d'amour entre Berry et Avril, passionnée au point de commettre les actes les plus fous, alors qu'ils ne se connaissent pas. Mais à côté de ça, on a quelques petits trucs sympas, comme le bizutage de Berry à son arrivée dans la prison hi-tech, ou son retournement de situation en imitant la voix de Bohringer. Parce que notre Pacino d'opérette est finalement un acteur correct. Et puis les films de prison avec des matons vicieux, ça peut être intéressant.

Mais pas ici, où trop d'éléments laissent entrevoir des scénaristes fainéants et/ou demeurés, ne laissant aucune place à la tension ni au suspens. Un beau navet en somme.

2/10

[Val]

C'est l'histoire d'un mec qui finit en taule pour avoir poussé un caddy sur un vigile de supermarché.

[Alegas]

Le pire c'est que ça donne envie.

[pabelbaba]

Je viens de voir que Bohringer a eu un césar pour ce film.