LES HUIT SALOPARDS de Quentin Tarantino

[caducia]

tu l'as vu où ?

[versus]

Hier a ELbeuf

[caducia]

mince alors, pas sur de les aimer ces 8 salopiauds.

[Heatmann]

bon , on sera 2 versus !! ( mais je pense que Mark aimera pas trop , mais jpeut me tromper ) , je voit personne d autre sur ce forum pour pas aimer ..

Sinon oui , comme toi , le gore et violence ici , pour le coup , au lieu de trouver que c'etait "figure de style" ou "Qt le sale gosse" , j ai surtout trouver que c'etait bcp gratuit , le switch de genre et ton j'ai trouver ca trop "self indulgent"

[versus]

Tu es a quelle note Heatmann ?

[Jed_Trigado]

Une itw intéressante du monteur : http://filmmakermagazine.com/96749-look ... oTk-lImvgl

[Milkshake]

Ce que je retiens surtout de cette interview très interessante :

Tarantino a apporté pas mal de modification depuis le draft qui a leaké il y a 2 ans, il a pas seulement changé que la fin.

My introduction to this script was different than any other I’ve ever received (and probably will in the future), as I attended the live read of the screenplay that was staged as a benefit for LACMA’s film program in April of 2014. So my introduction to the whole piece — and its rogues’ gallery of characters — was to see it performed live on stage by about 80% of its principal cast. The movie is broken down into six chapters, and Quentin warned the audience at the very beginning that he’d already completely rewritten the last chapter. So I knew going in that there were rough edges remaining to be worked out. Having said that, I thought the live read was a blast, and having Quentin read the stage directions was akin to having a narrator — one who injected a ton of his own personality into his narration. Given that the movie takes place in primarily two locations, it was perfectly appropriate for the stage, but there were clearly areas that were inherently cinematic in design.

When I received the shooting draft of the script, I learned that a lot more than just the last chapter had changed, and a couple of things came into very clear focus.

Ils ont coupé 40 minutes de bobine principalement des bout de scène dont Tarantino savait à l'avance que ça ne finirait pas dans le film.

There was approximately 40 minutes’ worth of material in my editor’s assembly that didn’t make it into the final cut of the film. Some of the scenes on the cutting room floor were things Quentin knew we weren’t going to use when he showed up in the editing room for the first time. (The screenplay, for example, featured a running gag about rats in the basement of Minnie’s Haberdashery — rats who made a meal out of one of the film’s characters in the last chapter — but Quentin was quite certain from the get-go that that particular gag could be excised without leaving a hint of its existence.) Beyond that, we went on the traditional hunt for scenes or moments that didn’t contribute to story, character or atmosphere, and we got rid of them.

[Ichi]

J'ai vu le film ce matin en 70mm.
Je n'aime vraiment pas Tarantino et ses films, et le début m'a très vite saoulé. J'ai trouvé le film interminable, redondant. Sauf qu'au retour de la pause, j'ai trouvé la deuxième partie vraiment plus intéressante. Et du coup je me suis trouvé intéressé parce qu'il y avait enfin du suspense. Les chapitres 4 et 5 sont vraiment bien. Bien amenés. Mais le dernier chapitre tombe dans le grand guignolesque.
Le film mériterait d'être amputé de 45 voir 60 minutes pour me satisfaire.
Car Tarantino n'a, comme d'habitude, rien à raconter.
Son film est simple et carré, et j'aime ça, mais ce genre d'intrigue mérite 90 minutes, 110, max.
J'ai beaucoup apprécié les cadres. Il a très bien utilisé son format, le blocking de chaque scène est excellent (j'ai même été bluffé par certains choix) mais j'ai vraiment trouvé la mise en scène paresseuse. Combien d'informations auraient pu être données visuellement, par un simple plan plutôt qu'un tunnel de dialogues? La voix off qui explique bien lourdement ce qui s'est passé et ce que l'on doit regarder, c'est juste anti cinématographique.
La musique est inintéressante et n'apporte rien au film.
La violence est tellement démesurée qu'elle dessert franchement le film.
C'est dans l'ensemble dommage car je trouve que derrière cet ''Assembly'' se trouve un fine cut qui aurait donné un film vraiment bon.
Mais comparé à Inglorious Bastards et Kill Bill, ce film vaut largement le visionnage.

[Milkshake]

Question pour Ichi ou Alegas : L'entracte en plein mileu de film est pas génant durant la projection ?

[Mark Chopper]

Tu verras bien.

[Milkshake]

Oui mais je demande quand même car Tarantino nous fait le coup de l'entracte comme dans les grandes fresque hollywoodienne de +3H des 50s/60s.

Me demande si ça a une justification ou c'est juste pour le plaisir que Tarantino nous fait ce coup là. Car pour les projections en numérique il y a pas d'entracte.

[Mark Chopper]

Tu donnes l'impression de toujours vouloir tout savoir sur le déroulement d'un film avant de le découvrir...

La surprise, ça a du bon aussi tu sais.

[Alegas]

Sans spoiler, ça a une justification vu que la coupure se déroule juste après une scène qui annonce la couleur de la suite. Et puis Tarantino joue même avec ça avec une voix-off ludique en début de deuxième partie.

[elpingos]

Perso, vus la durée et le déroulement, j'ai trouvé cet entracte plutôt bien vu. (Ca m'a notamment permis d'aller choper une bière)

[Ichi]

Moi ça m'a permis d'aller aux toilettes.
Et oui, je trouve l'entracte plutôt bien placée.
Mais je seconde Mark: vas y, tu verras. Tu sera peut être (sans doute) surpris par ou l'entracte arrive.