Mommy, Xavier Dolan (2014)
Je ne croyais pas dire une telle chose à propos de Xavier Dolan dont j'ai vomi le premier essai, mais il m'a surpris ce coup-ci. Non pas dans ses thématiques d'amour/haine entre mère et fils qui n'ont pas changé d'un iota avec le ton passionné qu'on lui connaît lorsqu'il s'agit de faire exprimer ses personnages plein de bile mais aussi de soif d'amour mutuel, mais dans l'adoption d'une approche et d'une mise en scène beaucoup moins vindicative et tape à l'œil, laquelle se met ainsi au service d'un sujet, certes au fond tout simple, mais qui fonctionne à fond la caisse dans le sens de l'émotion et de la sincérité. Chose que les acteurs incarnent avec un certain brio, le jeunot en tête.
Par contre le choix du format 1:1 m'a bien saoulé. Sa justification est bien trop évidente pour que l'on passe à côté (produire un sentiment d'étouffement pour nous et les personnages), le genre de truc à te faire sortir du film tant ça paraît artificiel, ce qui détonne avec la sincérité recherchée. D'autant plus qu'on remet le format "normal" juste le temps d'une courte séquence. Ok l'effet produit est assez chouette, mais franchement "tout ça pour "ça". Bref, Mommy nous partage de beaux petits moments autour de cet ado à lourds problèmes comportementaux, alternant instants de grâces où les personnages prennent de belles respirations, et terribles crises de nerf où plus rien n'existe autour d'eux. Mais j'ai en fin de compte trouvé le temps un peu long pour ce que ça raconte, pas aidé par un schéma redondant et au final lassant "je t'aime moi non plus".
Par contre le choix du format 1:1 m'a bien saoulé. Sa justification est bien trop évidente pour que l'on passe à côté (produire un sentiment d'étouffement pour nous et les personnages), le genre de truc à te faire sortir du film tant ça paraît artificiel, ce qui détonne avec la sincérité recherchée. D'autant plus qu'on remet le format "normal" juste le temps d'une courte séquence. Ok l'effet produit est assez chouette, mais franchement "tout ça pour "ça". Bref, Mommy nous partage de beaux petits moments autour de cet ado à lourds problèmes comportementaux, alternant instants de grâces où les personnages prennent de belles respirations, et terribles crises de nerf où plus rien n'existe autour d'eux. Mais j'ai en fin de compte trouvé le temps un peu long pour ce que ça raconte, pas aidé par un schéma redondant et au final lassant "je t'aime moi non plus".
Note : 6/10