Horner pompeur je veux bien, mais pas mal de morceaux de Williams sont pompés sur des musiques classiques donc encore une fois, comment faire la différence entre l’hommage et le plagiat ? Genre dans Krull on retrouve pas mal de Holst sur certaines tracks mais pour moi c'est juste un hommage. Willow bon là ok c'est du pompage mais je sais que c'est sujet à controverse son taff à Horner. Bien plus que certains. Zimmer est controversé aussi à cause de quelques histoires d'appositions de son nom sur des BO non composées par lui...Mais normalement il ne le fait plus et son excuse c'était que son nom était plus vendeur....
Dans le bouquin sur Williams, ils notent plusieurs morceaux dont Williams s'inspirait. Après, ils se répètent tous plus ou moins mais le pire je crois que c'est Horner et Zimmer (dans les plus connus). Ensuite, quand je parle de répétition je parle autant du style qui se repère rapidement que de certains motifs etc..
L'œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques (Serge Prokofiev2, Dmitri Chostakovitch) voire ses contemporains (Jerry Goldsmith, notamment au début de sa carrière, ce qui lui était d'ailleurs expressément demandé par les producteurs des films en question, influence dont il s'émancipa assez rapidement).
D'autres ne voient en lui qu'un compositeur répétant à l'infini les mêmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger, surnommé le Danger Motif (et que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le même ordre d'idée, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l'identique dans le film Commando ou Danger Immédiat.
La musique pour Willow en est un exemple à charge : Willow's Theme est ostensiblement similaire à l'ouverture du premier mouvement de la symphonie no 3 en mi bémol majeur de Robert Schumann. Introduit dans Escape from the Tavern, le thème est orchestré dans un style musical évoquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scènes d'action des films de cape et d'épée des années 1940. Le thème joué à la flute dans Elora Danan est emprunté à Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisé par le chœur Le Mystère des voix bulgares. Ces "emprunts" ne sont pas crédités au générique du film, ce sont pourtant ces deux thèmes que l'on retient de la musique du film.
Pour ses partisans et pour les amateurs qui souhaiteraient étudier son œuvre d'un peu plus près, il s'agit en effet de développer et parfaire des idées de composition. La différence notable avec ses confrères étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme en atteste le recours fréquent aux fameuses quatre notes (créées semble-t-il par Richard Wagner et reprises de nombreuses fois tout au long de l'histoire musicale par Rachmaninov, Johannes Brahms, Claude Debussy ou encore Miklos Rozsa) déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.
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