Spy - Paul Feig - 2015
Clairement, Spy ne vaut pas tant d'égards. Mais j'étais tellement décontracté du slip lorsque je l'ai vu (posé tranquille sur la terrasse de mon lieu de vacances avec les massifs de l'arrière pays varois en toile de fond) que je vais lui mettre la moyenne afin de rester honnête avec moi-même. Le bulbe parfaitement conditionné après quelques jours passés loin des soucis du quotidien, je me suis laissé porté par la virée pachydermique de Melissa McCarthy en territoire hostile (une bureaucrate de la CIA propulsée sur le terrain). Qu'on s'entende bien, cette dernière n'est pas drôle. A part vociférer comme une poissonnière, son registre de jeu est très limité. Mais tout ce qui gravite autour d'elle (les autres acteurs et la portée très bondienne de l'intrigue, époque Roger Moore) est suffisamment divertissant pour passer un relatif bon moment.
A commencer par Jason Statham et Rose Byrne dans une moindre mesure. Leurs personnages très premier degré sont plutôt savoureux et pourvoyeurs de quelques séquences franchement drôles. Concernant le premier, il confirme ici qu'il a un vrai sens de la déconne (cf ses premiers films chez Ritchie ou le dyptique WTF Hyper Tension). Il vole toutes les scènes dans lesquelles il apparaît. Pour le reste, c'est évidemment très con, mais ça passe le temps puisque plutôt bien rythmé. Il y a bien quelques passages douloureux (50 cent, l'espion rital...) mais pas de quoi ternir la bonne humeur générale. Vu dans un autre contexte, la pilule aurait sûrement été plus difficile à avaler mais pour le coup, je dois avouer que j'étais conditionné à ne pas me prendre la tête (les vacances toussa). On est loin de la comédie modèle, mais Spy a le mérite de véhiculer une bonne humeur plutôt communicative. Un film calibré pour l'été, embelli par les quelques cocktails que je me suis sifflé en le visionnant. Et qui sait? A l'heure de faire le bilan de cette année, Spy fera peut être la nique au dernier Bond au rayon espionnage (je n'en peux plus des campagnes d'affichage Giorgio Armani de Spectre, sans compter le côté homme sandwich et l'exploitation du personnage à des fins publicitaires, ce qui me donne de moins en moins d'espoir...)
A commencer par Jason Statham et Rose Byrne dans une moindre mesure. Leurs personnages très premier degré sont plutôt savoureux et pourvoyeurs de quelques séquences franchement drôles. Concernant le premier, il confirme ici qu'il a un vrai sens de la déconne (cf ses premiers films chez Ritchie ou le dyptique WTF Hyper Tension). Il vole toutes les scènes dans lesquelles il apparaît. Pour le reste, c'est évidemment très con, mais ça passe le temps puisque plutôt bien rythmé. Il y a bien quelques passages douloureux (50 cent, l'espion rital...) mais pas de quoi ternir la bonne humeur générale. Vu dans un autre contexte, la pilule aurait sûrement été plus difficile à avaler mais pour le coup, je dois avouer que j'étais conditionné à ne pas me prendre la tête (les vacances toussa). On est loin de la comédie modèle, mais Spy a le mérite de véhiculer une bonne humeur plutôt communicative. Un film calibré pour l'été, embelli par les quelques cocktails que je me suis sifflé en le visionnant. Et qui sait? A l'heure de faire le bilan de cette année, Spy fera peut être la nique au dernier Bond au rayon espionnage (je n'en peux plus des campagnes d'affichage Giorgio Armani de Spectre, sans compter le côté homme sandwich et l'exploitation du personnage à des fins publicitaires, ce qui me donne de moins en moins d'espoir...)
5/10