[Velvet] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

007 Spectre - 3/10

Messagepar Velvet » Lun 16 Nov 2015, 15:17

Spectre de Sam Mendes (2015) - 3/10


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Skyfall et Spectre. Pile ou face. Dernier James Bond en date qui a la lourde tâche de prendre la suite du ténébreux Skyfall, Spectre décide de s’inscrire dans la continuité. Continuité paranoïaque dans un monde à la technologie omniprésente, ce James Bond vieillissant et plein de stigmates mais à l’élégance inépuisable voit le futur des 00 s’assombrir et son passé resurgir avec toutes les questions que cela implique. L’équation en elle-même parait alléchante, surtout que Sam Mendes reprend du service derrière la caméra, malgré l’absence conséquente de Roger Deakins et de ses éclairages flamboyants. Et Spectre commence sous de bons auspices (excepté ce générique d’une laideur inexplicable), avec un plan séquence à Mexico parfaitement adroit dans sa construction qui précède une baston en hélicoptère un brin poussée mais exaltante.

L’ambiance visuelle est là, et Sam Mendes a presque la bonne idée de faire côtoyer Spectre avec les fantômes du film noir par la présence de la vénéneuse Monica Bellucci, incarnant une femme fatale veuve, menacée par une organisation secrète à la densité grandissante. Et on se dit que Spectre tient sur de bons rails. Sauf que, la suite de la démonstration sera d’un autre acabit. Au détriment du film, qui se délitera de minutes en minutes. Son manque d’incarnation palpable (mis à part Ralph Fiennes), son image monochromatique, ses problèmes de rythme pour une œuvre tirant trop en longueur (2h30 pour rien approfondir de concret, c’est du grand art), ce James Bond là peinera à briller, notamment à cause de la léthargie de ses scènes d’actions, faisant de Spectre un bien faible objet de divertissement quand on connait la concurrence (la bande à Tom Cruise). Exemple flagrant avec cette séquence de course poursuite à Rome à l’intensité presque dissoute, et qu’on le croirait tout droit sorti d’une pub pour Mercedes ou de la dernière bande annonce du dernier Gran Turismo.
Spectre s’est vu trop grand, a cru bon vouloir tirer ses cartouches de tous les côtés sans viser juste.

Spectre est une oeuvre malade, mais dans le mauvais sens du terme, et n’arrive jamais à prendre le pouls de ses objectifs et surtout, dans ses enjeux et motivations qui peuvent paraitre dérisoires (l’explication de Waltz vaut son pesant de cacahuètes). Chahuté, Sam Mendes s’emmêle les pinceaux dans cette quête du film monde (Tanger, Rome, Londres, Mexico, Autriche…), construisant un monstre au pied d’argile qui avance aveuglé, souffle le chaud et le froid et ne sait pas où se mettre à l’instar de son protagoniste principal. Que faire de Spectre : film suite ou one shot se suffisant de lui-même, ambiance suffocante ou humour détaché, hype de films de super héros ou James Bond old school, épure de l’action ou gadgets high Tech explosifs (scènes de tortures, aussi parodique qu’un sketch du Palmashow), passé contre futur, politique ou jeunesse, famille ou amour naissant, travail en équipe ou la jouer loup solitaire, Sam Mendes en perd son latin et ne sait pas quelle recette concoctée. Il accouche d’une œuvre creuse et d’une vanité désastreuse, succombant à un scénario sans panache et fourre-tout.

Cette profusion de pistes rendra l’ensemble ambigu, sans attache première, entre géopolitique de comptoir (malgré la triste actualité de ses thèmes sur l’ultra sécurité face à la démocratie et le conservatisme des systèmes des services secrets) et sentimentalisme écœurant (Léa Seydoux catastrophique), ne sachant pas s’il faut regarder dans le rétroviseur ou devant soi. Ce qui fera que le film ne trouvera malheureusement jamais sa personnalité propre, trop concentré à vouloir d’un côté, saisir l’essence sombre et souffrante de Skyfall (effet The Dark Knight) et de l’autre, s’amuser de la nostalgie de l’ironie cheap de la mythologie James Bond, rendant ce dernier un peu plus chaleureux et futile. Mais terne.
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Macbeth (2015) - 7/10

Messagepar Velvet » Jeu 19 Nov 2015, 15:10

Macbeth de Justin Kurzel (2015) - 7/10


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L’odeur putride de la mort envahit Macbeth dès sa première séquence. Mort à qui on couvre les yeux sous les ténèbres d’une Ecosse vide de cœur, à l’horizon de ces longues plaines neigeuses. Justin Kurzel prend position et son adaptation contemplative et surnaturelle de Shakespeare, sera une longue complainte d’un homme vers sa propre déchéance. S’attaquer à une pièce telle que Macbeth n’est pas chose facile et Justin Kurzel ne choisit pas la facilité. Pour ceux qui s’attendent à une sorte de Braveheart revisité, ils peuvent passer leur chemin, car l’action épique n’est pas le centre d’intérêt d’un long métrage dont la puissance sensitive se trouve sur d’autres chemins de traverses. Autant bourré de défauts que d’effets, l’œuvre du jeune australien n’en reste pas moins un geste radical, d’une modernité parfois tape à l’œil, et au parti pris largement casse gueule mais dont la force d’incarnation arrive à sortir le film de ses propres démons.

Macbeth est une œuvre malade, aussi brutale que déficiente, ponctuée d’ellipses narratives qui ne permettent pas au film de gagner en ampleur tant dans son espace que dans sa temporalité. Mais là où le film perd en épaisseur, il gagne en tragédie. Le regard de Justin Kurzel ne situe pas là, mais voit en Macbeth une quête vers la pénitence, un amour jusqu’au boutiste (ébouriffante et majestueuse Marion Cotillard), le trouble mental d’une couronne trop lourde à porter, la résonnance mortifère des « All Hail Macbeth! », une haine absurde de soi-même qui se propage comme une trainée de poudre. L’effet post traumatique, après avoir eu l’occasion de tuer par pure ambition. Justin Kurzel ne veut qu’une seule chose : mettre en image la folie intime de deux êtres nourris par un remord comme il le faisait avec les crimes de Snowtown. Pour se faire, Justin Kurzel s’entoure d’une esthétique et d’une narration aussi redoutables que néfastes, mais qui accentuent avec maestria sa dramaturgie.

Macbeth qui n’est pas sans rappeler l’exercice de style visuel pratiqué par Andrea Arnold sur les Hauts du Hurlevent, où le marasme des émotions s’engluait dans un environnement, boueux, crade et presque sans espérance à la ronde. Justin Kurzel prend le pouls de ses décors et les magnifie non sans mal grâce à la photographie monstrueuse et incroyable d’Adam Arkapaw. Elle se situe là, la magie de Macbeth, tout comme avec Cosmopolis de David Cronenberg et ses longs monologues sur la physique quantique du capitalisme. Justin Kurzel accouche de névroses viscérales, d’une explosion des doutes, de scènes à la maladie mystique et contagieuse, où l’absurdité d’un langage théâtrale et abscons se cohorte à une mise en scène moderne que ne renierait pas Zack Snyder ou Nicolas Winding Refn.

La comparaison avec le premier parait inévitable au vu de la bataille inaugurale et ses ralentis iconoclastes à la 300. Mais le rapprochement avec le Danois et Valhalla Rising parait une évidence : ces longs paysages montagnards, ses heurts sanguinaires, les filtres rouges, cette pulsion des sens grâce à l’énergie sonore omniprésente et le corps d’un acteur au charisme dépassant les frontières. Car Macbeth est Michael Fassbender, Un assemblage de dureté et de fêlures qui atteignent leur apogée durant la séquence du banquet ou du bucher. Ce Macbeth de Justin Kurzel a le don d’être habité, relatant le moral et l’immoral et catapulte la culpabilité vers des sphères d’une froideur palpable.
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Knight of Cups - 8,5/10

Messagepar Velvet » Jeu 26 Nov 2015, 09:37

Knight of Cups de Terrence (2015) - 8,5/10


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Knight of Cups raconte l’histoire d’un prince qui part à la recherche d’une perle. Malheureusement, sa jeune couronne vacille, son esprit se fissure et son identité disparait. C’est la dépression urbaine d’une caste starifiée, le vertige du néant comme cheval de Troie. Un thème éculé, vu et revu chez des auteurs tels que Bret Easton Ellis, Sofia Coppola (Somewhere) ou même chez David Cronenberg (Maps to the stars). Mais nouveau dans la logorrhée créatrice, d’un auteur tel que Terrence Malick, innervée par un flux sanguin visuel labyrinthique. Avec Knight of Cups, Terrence Malick dépasse les frontières de l’expérimentation, casse les barrières de la radicalité, et s’essaye presque à une forme d’abstraction filmique où le schéma narratif, évident et connu chez Malick depuis un ou deux longs métrages, perd pied pour se fondre dans une dématérialisation aussi fantastique que déroutante. Les images se superposent, les séquences se fracassent les unes contre les autres où l’horizon sans limite et apaisant de la nature chevauche le vide des « palais » gargantuesques de cet espace friqué et urbain.

C’est simple, Terrence Malick semble complétement libéré de ses chaines, crée une farandole hallucinatoire de séquences vives et furtives (scènes de GoPro, petites séquences arty en noir et blanc). Fascinant, le début du métrage étincelle par ce montage parcellaire dont la démarche se rapproche de celle d’un Jean Luc Godard. Knight of Cups est un peu à Terrence Malick, ce qu’est Inland Empire à David Lynch. L’expression la plus personnelle et inconsciente d’un auteur ne cherchant plus à se soumettre à de quelconques règles. Et c’est peut-être cela qui rend le film aussi beau : cette cohérence, ce mimétisme entre Rick et Malick dans ce monde du silence, cette même quête : vouloir trouver un chemin propre, se déviant de leur incompréhension des autres. Alors que la personnalité cinématographique de Terrence Malick ne fait plus aucun doute, Knight of Cups se mue en une quête d’identité - d’une vie et d’une œuvre - presque perdue d’avance d’un scénariste d’Hollywood qui va de conquête à conquête sans trouver ce qu’il cherche.

Être étranger d’un monde que l’on ne comprend pas, vivre la vie de quelqu’un qui n’est pas nous. Donner un sens à une existence aussi temporelle que temporaire. Avec Knight of Cups, Terrence Malick filme, aperçoit, dissèque, observe, jalonne le monde contemporain, son Amérique qui se dévisse, ces longues routes parsemées de bitume, les affolantes affiches publicitaires, ces salons divertissant et factices, les corps vociférant de sensualité de déesses immaculées, ces buildings phosphorescents qui illuminent cette monstrueuse ville qu’est Los Angeles. Alors que dans le même temps, Michael Mann s’intéresse à la numérisation et l’abstraction même de ses thématiques dans Hacker, Terrence Malick dépose les armes et scrute un monde peuplé de fantômes, où l’errance fait face à la superficialité d’êtres qui déambulent et se gargarisent sans raison dans un dédalle de vacuité omniprésente. Alors que les paillettes survolent les pensées, que l’alcool coule à flot, et que le ricanement fait rage, le rideau tombe. Là où Malick n’a rien perdu de sa superbe, c’est d’inscrire sa pensée à celle de ses décors, donner vie à un monde et sa faculté insignifiante,

Les conquêtes s’évaporent les unes après les autres par l’incapacité de son protagoniste à épouser leur démarche. De l’épouse à l’amante, jusqu’à la fille facile, Rick fait acte de présence mais sans attache. Comme le Brandon de Shame de Steeve Mcqueen, Rick fuit des émotions qui semblent le détacher d’autrui. Christian Bale, ne s’exprimant presqu’uniquement par le biais d’une voix off qui alimente sa dépression. Mais plus qu’un film, Knight of Cups est presque l’imagerie même d’un inconscient, d’un magma en fusion de la fragmentation presque cellulaire du cinéma de Terrence Malick et d’un homme qui veut se souvenir, apercevoir là où le bas blesse. Avec une seule question : Pourquoi ? Pour se faire, chez Malick, la science du montage devient un détachement du soubresaut d’une mémoire qui part en lambeau, qui permet de recoller les morceaux tant bien que mal comme le faisait Wong Kar Wai avec les « Anges déchus ». Prise de vue aussi instinctive qu’improvisée, Knight of Cups est un voyage mental fluctuant, qui émeut autant par sa capacité à capter la non adhésion d’un homme à son décor qu’à scruter la fragilité des relations humaines.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Nov 2015, 09:44

Knight of Cups est un peu à Terrence Malick, ce qu’est Inland Empire à David Lynch.


Oh putain :mady:

L’expression la plus personnelle et inconsciente d’un auteur ne cherchant plus à se soumettre à de quelconques règles.


Briser les règles, sans les remplacer par d'autres, c'est le meilleur moyen de partir en couilles et de faire n'importe quoi.

Je crois à l'inspiration par la contrainte.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Velvet » Jeu 26 Nov 2015, 09:54

:eheh: :eheh:

Bah dans l'idée un peu mais les deux films n'ont rien à voir. Déjà le Malick fait une heure de moins. :mrgreen:

Briser les règles, sans les remplacer par d'autres, c'est le meilleur moyen de partir en couilles et de faire n'importe quoi.

Je crois à l'inspiration par la contrainte.


Durant le film, je me suis demandé comment on pouvait encore donner du fric à un mec comme Malick, qui semble être parti très loin dans le délire. Mais c'est ça aussi qui est beau, le film en lui même: un partage sans borne, une mise à nue d'un auteur. Après le film, c'est pas du style Adieu au langage non plus. Il y a de réelles idées de cinéma, une histoire linéaire et compréhensible, un univers superbement bien retranscrit.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Jeu 26 Nov 2015, 09:55

Ouais donc comme le montre les notations vues jusqu'ici, ça passe ou ça casse.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Jeu 26 Nov 2015, 13:42

Belle critique Val :super: je te rejoins totalement sauf sur tes comparaison avec d'autres cinéaste qui n'ont pas lieu d'être tellement Malick fait sa propre sauce dans son coin, sans aucune influence.

Oui Alegas clairement le film c'est soi un rejet total soit tu es immergé dans le proposition de Malick.

Après honnêtement je trouve pas le projet plus radical que Tree Of Life ou To The Wonder. Au contraire je trouve même le propos/fond du film plus simple. Je trouve le tout se tient bien mieux que les dernier Lynch ou Cronenberg en perdition totale, qui sont des bouse infame sans inspiration torché à la va vite.

Contrairement à To The Wonder, là Malick n'improvise pas dans le vide total, il a un poème, Le Chant de la Perle, qui lui sert de fil rouge/narratif pour faire de son récit une sorte de conte moderne.

Il se base là dessus pour dupliquer des séquences toutes les 10 minutes avec des variations, en changeant d'actrice à chaque fois sauf que c'est pas suffisant pour tenir 2h. Perso j'aurais bien coupé 15 minutes (tous ce qui tourne autour de Isabel Lucas et du frère de Bale) pour en faire un film bien plus efficace.

Par contre au tout début, le passage noir & blanc avec la mannequin j'ai cru être dans un mauvais clip MTV poseur ou une mauvaise vidéo qui finirait dans une expo d'art contemporain :shock: ... j'ai eu peur.

Et les passages GoPro j'espère vraiment que c'était un one shoot sur ce film :evil: que ça se reproduira pas sur le prochain film, car dans To The Wonder on avait déjà de bref plan en basse résolution hideux qui font film amateur. Cela n'apporte strictement rien à son film à part pouvoir filmer ses acteurs encore de plus près. Mais bon filmer une nuque à 5 cm ou à 40cm quelle différence ?

La seule exception utile dans le film est le bref passage de descente en rappel dans les air à Vegas, le genre de plan que tu ne peut faire qu'avec une Gopro/mini caméra embarqué, tous les autres plan tu peux les faire avec une camera de taille normale.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Nov 2015, 13:53

Je trouve le tout se tient bien mieux que les dernier Lynch ou Cronenberg en perdition totale, qui sont des bouse infame sans inspiration torché à la va vite.


Des films torchés à la va vite comme les derniers Cronenberg, j'en veux plus souvent.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Jeu 26 Nov 2015, 14:05

Je parle de Cosmopolis/Map to The star, c'est quoi ces scénario tout bidon? Cosmopolis c'est un copié collé du bouquin fait 3 jour (dixit Cronenberg).

Après visuellement autant Cosmopolis il y a quelques plans sympa mais Map To The Star même formellement, il y a rien à sauver. Je trouve le film moche.

A Dangerous Method est son dernier bon film qui s'offre un bon cast et au moins il y avait des idées de mise en scène. Depuis j'ai l'impression que Cronenberg s'est totalement perdu ou fait dans la pure facilité.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Nov 2015, 14:16

Cosmopolis c'est un copié collé du bouquin fait 3 jour (dixit Cronenberg).


Et alors ? On peut écrire quelque chose de bon en trois jours. Même un classique de la littérature, alors un scénario adapté...

Pas besoin d'un gros travail sur la structure du scénario avec un roman aussi abstrait que le DeLillo.

Dire ça après avoir défendu Malick qui improvise sur un poème, c'est étrange.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 26 Nov 2015, 14:30

Surtout on peut écrire de sacrées merdes sur plusieurs années. :chut:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Jeu 26 Nov 2015, 14:45

Totalement d'accord avec vous, je dis pas le contraire mais il bien le bouquin de base de DeLillo ? Quand je vois le film je me pose la question.

Ou au moins est ce une bonne idée de filmer ce texte tel quel sans travail d'adaptation ?

On peut se poser la même question pour MacBeth qui a été à nouveau adapter à la lettre près/copier/coller sans se poser là question est-ce que ça va marcher en image en tant que film ?


Tout est une question de materiel/idées de base qui font ton histoire, si t'es inspiré tu peux torcher un bon scénario ou même un livre court super rapidement, de mémoire je crois que les derniers bouquin Cormac McCarthy il les a écrit très vite en peu de semaines.

Pour moi le poème sur lequel Malick improvise me semble vachement intéressant et un bon terrain pour l'interprétation qui permet de dupliquer beaucoup de séquences similaire sans que ça soit /paraise trop répétitif.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Val » Jeu 26 Nov 2015, 20:06

Milkshake a écrit:Belle critique Val :super:


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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 26 Nov 2015, 20:09

Rho l'epic fail. :eheh:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Jeu 26 Nov 2015, 20:18

Enorme je m'en suis même pas rendu compte, j'ai vu un V j'ai du écrire val mécaniquement. :eheh:
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