Un film une fois de plus totalement atypique nous venant de l'animation Japonaise. Mamoru Hosoda pour ce qui n'était pas son coup d'essai s'empare donc de gros moyens pour livrer un seinen informatique un peu ado mais aussi traiter pêle-mêle de tout un tas de petites histoires.
On y retrouve les thèmes classiques de la SF japonaise, monde virtuel, jeux vidéos, le tout dans un registre pour autant bien contemporain (cyber attaque et nucléaire). Mais le film, en prétextant cette réunion de famille s'avère tout autant très bon enfant, abordant aussi ce registre familial et nippon de culture des traditions et du respect des anciens. C'est d'ailleurs ici que Summer Wars trouve sa belle identité dramatique. Dans le personnage de la grand-mère notamment, la figure tutélaire du film et centre de connexion d'un cercle familial réuni autour d'elle. Et presque en un huis clos sur fond d'été, les péripéties de cette équipe de personnages vont dynamis(t)er le film. Et leur union aussi bien en vrai ou en tant qu'avatars de trouver une résonance à la fois humaine et sociale, et techno-fun.
Hosoda s'amuse énormément et s'autorise beaucoup; et il nous projette comme son héros dans cette chorale familiale en ébullition et ce monde un peu parallèle. Forcément son scénario part un peu dans tous les sens, assumant le fun, l'action, l'humour, le psychédélisme même parfois avec cette réalité virtuelle d'Oz et son IA démoniaque (et fan de "Koi Koi" (sic)). Ce mélange des genres un peu foufou oblige parfois quelques raccourcis.
Mais Hosoda réussit avec tout ça à dresser une fable parfois touchante, en tout cas extrêmement divertissante, avec des références sympathiques en pagaille. Surtout que tout est finalement traité avec justesse et de belles intentions. Et avec un sens du rythme et un univers qui fait mouche, Summer Wars fait de Hosoda l'une des têtes de file de cette nouvelle garde appliquée et inventive des auteurs d'anime.
On y retrouve les thèmes classiques de la SF japonaise, monde virtuel, jeux vidéos, le tout dans un registre pour autant bien contemporain (cyber attaque et nucléaire). Mais le film, en prétextant cette réunion de famille s'avère tout autant très bon enfant, abordant aussi ce registre familial et nippon de culture des traditions et du respect des anciens. C'est d'ailleurs ici que Summer Wars trouve sa belle identité dramatique. Dans le personnage de la grand-mère notamment, la figure tutélaire du film et centre de connexion d'un cercle familial réuni autour d'elle. Et presque en un huis clos sur fond d'été, les péripéties de cette équipe de personnages vont dynamis(t)er le film. Et leur union aussi bien en vrai ou en tant qu'avatars de trouver une résonance à la fois humaine et sociale, et techno-fun.
Hosoda s'amuse énormément et s'autorise beaucoup; et il nous projette comme son héros dans cette chorale familiale en ébullition et ce monde un peu parallèle. Forcément son scénario part un peu dans tous les sens, assumant le fun, l'action, l'humour, le psychédélisme même parfois avec cette réalité virtuelle d'Oz et son IA démoniaque (et fan de "Koi Koi" (sic)). Ce mélange des genres un peu foufou oblige parfois quelques raccourcis.
Mais Hosoda réussit avec tout ça à dresser une fable parfois touchante, en tout cas extrêmement divertissante, avec des références sympathiques en pagaille. Surtout que tout est finalement traité avec justesse et de belles intentions. Et avec un sens du rythme et un univers qui fait mouche, Summer Wars fait de Hosoda l'une des têtes de file de cette nouvelle garde appliquée et inventive des auteurs d'anime.