Urban Legend, de Jamie Blanks (1998) L'histoire : Une jeune femme se fait décapiter dans sa voiture par un inconnu qui s'était caché sur la banquette arrière. Quelques étudiants de son université commencent à croire qu'un tueur en série opère sur le campus et matérialise des légendes urbaines...Un film souvent considéré comme le plus regardable de la vague des néo-
slashers de la fin des années 1990, provoquée par le succès de
Scream... Voilà qui pose le niveau de l'ensemble. Il faut avouer qu'il présente certaines qualités : une interprète principale assez mignonne (Alicia Witt), des acteurs dignes de ce nom parmi les seconds rôles (Jared Leto, Robert Englund et Brad Dourif) et... c'est tout. Ah, voilà qui fait peu finalement. Surtout que le reste du casting, tout droit sorti de séries télévisées médiocres ou à deux doigts de se faire dépuceler par un sosie non officiel de Roy Scheider dans
American Pie, ne vaut pas tripette (Rebecca Gayheart, Michael Rosenbaum, Joshua Jackson, Tara Reid : au secours !). Bien entendu, les plaies habituelles des
slashers bisounours de cette époque répondent présent : des actrices qui restent habillées, des meurtres mis en scène sans inventivité et peu sanguinolents, des personnages aux réactions toutes plus stupides les unes que les autres et des quiproquos ridicules à la pelle (le
running gag du manteau du tueur que tout le monde semble posséder sur le campus et porte en toute occasion, même avant de faire quelques longueurs à la piscine)... Si l'on ajoute le cabotinage de Rebecca Gayheart qui rend le final encore plus insupportable que toutes les scènes qui l'ont précédé, on finit par joindre ses mains, fermer ses yeux et prier très fort pour que ce genre ne soit plus jamais remis au goût du jour.
Note : 0/10