[Caducia] Mes critiques en 2015

[caducia]

j'adore les anti-héros badass mais pas ce perso monolithique.

J'imagine que dans les camps tout n'était pas tout blanc ou tout noir, donc le réal avait la possibilité de doser entre les 2 mais là c'est assez linéaire sans surprise, tous les autres persos se ressemblent, aucun de se détache vraiment.

[Mark Chopper]

Un anti-héros badass dans un camp de concentration, tu tiens un concept.

Steven Seagal dans Piège à Auschwitz ?

[Jed_Trigado]

Avec sa surcharge pondérale, il serait top crédible en plus.

[caducia]

Un anti-héros badass dans un camp de concentration, tu tiens un concept.

Steven Seagal dans Piège à Auschwitz ?

tu n'as pas vu le film de Bruce Willis dans un camp ?

non, mais le mec du fils de Saul il est juste à baffer du début à la fin.
Quelqu'un a vu le film au fait ?

[Olrik]

Steven Seagal dans Piège à Auschwitz

Ou alors Jet Li dans Fist of Auschwitz.
Chuck Norris dans Walker Birkenau Ranger.
Schwarzie dans Sondercomminator.

Ouais, le concept me plaît en fait.

[Mark Chopper]

Relancer la nazisploitation en 2015, ça s'annonce compliqué.

Ou faut que Tarantino s'y colle, en faisant passer ça pour une parabole sur les violences policières.

[Jed_Trigado]

Je peux toujours le faire au pire, vu ma germanophilie.

(pardon)

[Jack Spret]

Relancer la nazisploitation en 2015, ça s'annonce compliqué.

Faut juste limiter les séances au Nord-Pas-De-Calais Picardie et à la région PACA.

[Alegas]

Le Docteur Jivago

Réalisé par David Lean Omar Sharif, Julie Christie Long-métrage USA Genre : drame Durée : 03h17min 1965

8.75/10

Synopsis

Le docteur Jivago est enrôlé de force dans l'armée au début de la révolution d'Octobre. Commence un long exode qui le sépare de la femme qu'il aime. Ce médecin russe idéaliste sera ballotté dans les remous de l'Histoire, entre une vie conformiste auprès de son épouse et une passion aventureuse avec sa maîtresse.

Critique

Un grand classique qui ne souffre d'aucun vieillissement malgré les années avec un film d'une extrême richesse en tous sens, à la fois visuellement mais aussi par le destin de Yuri qui est bouleversé par les événements historiques russes qui a la fois l'éloigne de sa famille mais le rapproche par moments de sa maîtresse. Une épopée de plus de 3 heures qui n’ennuie jamais grâce à l'excellente maîtrise du rythme permettant de renouveler l’intérêt narratif.
Malgré le contexte historique indéniable et en toile de fond, Le Dr Jivago a l'intelligence de ne pas mettre en avant trop de personnages, pour se concentrer sur un triangle amoureux et quelques personnages secondaires qui font basculer le récit.

Le métrage repose sur Yuri qui comme on aime nous le répéter est un homme Bien et qui est trop gentil pour survivre dans ces conditions. Il est vrai que le Docteur est d'une bonté extrême mais contrairement aux apparences David Lean n'est fait pas un héros parfait car ce n'est qu'un homme qui va succomber aux charmes de Julie Christie malgré avoir tenté d'y résister à plusieurs reprises.

Cette histoire d'amour est aussi traitée habilement et reste totalement crédible aux yeux du spectateur et encore plus magnifiée par les décors emplis de symboles romantiques sans jamais sombrer dans l’excès de guimauve.
Un des points forts du film est que le lien entre Yuri et sa femme "officielle" demeure aussi puissant que cet adultère et que son personnage est constamment tiraillé entre la morale et son instinct. Omar Sharif tient surement ici un de ses meilleurs rôles avec un regard magnétique et un jeu intense.

Le Dr Jivago c'est aussi le destin d'une famille idéale et aisée qui se voit détruite et démantelée par les différents systèmes politiques successifs qui s'approprie les biens et les personnes pour servir les camarades. On voit ainsi la vertigineuse descente aux enfers des riches sous le régime totalitaire qui doivent se plier à ces nouvelles règles absurdes. David Lean ne sombre jamais dans le misérabilisme mais arrive à trouver l'équilibre parfait entre malheur et espoir.

Une fresque romanesque fascinante qui alterne des séquences dramatiques efficaces et d'autres plus intimes mais tout autant réussies servie par une mise en scène soignée, dommage que le thème principal soit un peu trop utilisé.

[angel.heart]

Un putain de grand film !

[caducia]

il pourrait peut être entrer dans le TOP 200 avec d'autres critiques.

[Alegas]

Je l'ai en BR depuis facile 2 ans, faut juste que je trouve le temps de le faire, car la motivation est bien là.

[Dunandan]

Tout pareil, cela fait bien un an que je n'ai pas vu de films excédant les 2h00 .

[Alegas]

Ceci dit, vu qu'il y a eu une restauration 4K récente, je serais pas étonné qu'il passe aux Fauvettes, dans ce cas je me ferais un plaisir de le voir en salle (Lean sur grand écran ça doit en jeter un max).

[Heatmann]

plus beau classic du monde un ouragant d'emotion surpuissante , un lean au souffle epique et dramatique comme jamais et pis pour rester terre a terre , une lecon de mise en scene de montage , ah oui PS : la narration est la perfection meme