Modérateur: Dunandan
Dionycos a écrit:Bref, ça permet de dynamiser ce secteur.
Mark Chopper a écrit:Dionycos a écrit:Bref, ça permet de dynamiser ce secteur.
D'autres pays fonctionnent différemment et proposent un cinéma dynamique.
Comme pour l'Inde, on est là sur un marché un peu à part qui s'exporte assez peu.
Dionycos a écrit:Milkshake a écrit:
L'Astragale de Brigitte Sy (aka Miss Garrel) : 2/10
Le petit film français qui fait bien plus fauché que son budget (1,7 million) et qui se la joue arty en noir & blanc dans toute sa splendeur.
J’adore quand le cinéma français se réduit à Maman qui se filme et qui fait faire des caméo à ses enfants, le tout financé avec l'argent de nos impôts. Magnifique le système de production français bien cloisonné.
1,7 million, on peut appeler ça un film fauché hein.
Quant aux impôts, faut arrêter avec les raccourcis hein. Il s'agit avant tout d'une taxe prélevée sur les billets de cinéma. Ça change rien pour nous. Éventuellement, il y a une partie de la redevance Tv qui part dans le ciné français. T'as pas du lâcher plus de 1 centime dans ce film, t'en fais pas va.
Produit par Paulo Branco pour Alfama Films Production, L'astragale bénéficie d'une coproduction de France 3 Cinéma et d'une avance sur recettes du CNC. Le tournage se déroulera à Paris et en Ile-de-France du 28 avril au 6 juin. La distribution France et les ventes internationales seront pilotées par Alfama Films.
«Les films sont financés à 80 % par d'autres intervenants que les producteurs, dont la part dépasse rarement 30 % du devis», écrivent-ils. Et cette part «ne correspond pas, pour l'essentiel, à une prise de risque sur fonds propres». L'IGF estime que pour les producteurs indépendants et hors grosses productions, «l'aide publique vient en lieu et place du capital». Grâce au système d'avance sur trésorerie, «le producteur voit dans la très grande majorité des cas le film financé en intégralité avant sa sortie en salle».
« Je me suis indigné à l’époque de The Artist du fait que le système d’avance sur recette du CNC, symbole de l’exception culturelle française, soit devenu un comité de copinage. Formé de trois collèges, les choix de l’avance sur recettes restent entièrement à la discrétion de ces commissions. » (Le producteur Thomas Langmann au Figaro du 4 janvier 2013)
Waylander a écrit:Oui d'ailleurs je suis choqué par ça :La première de ces taxes, créée en 1948, porte sur les entrées en salles. Elle correspond à 10,7 % du prix de chaque entrée (majorée de 50 % pour les œuvres pornographiques ou incitant à la violence). Cela signifie que les films hollywoodiens diffusés en France financent également le fond du CNC.Les chaînes de télévision ont également été assujetties à la taxe en 1986, puis la vidéo (en 1993, à hauteur de 2 % du prix de vente, 10 % pour le « hard » et la violence), la vidéo à la demande en 2003, et enfin, Internet depuis 2007. Ces opérateurs sont soumis à une taxe proportionnelle à leur chiffre d'affaires, avec des taux différenciés selon leur usage de l'image et la TVA qui leur est applicable.
La taxe sur les éditeurs et distributeurs de la télévision est celle qui rapporte le plus au CNC : 532 millions d'euros en 2013. Elle est suivie de la taxe sur les salles de cinéma (130 millions) et de la taxe vidéo (près de 26 millions).L'an dernier, il a financé 57 films avant réalisation, dont 21 premiers films, pour un montant maximum de 700 000 euros par film. Facture totale : 23,7 millions d'euros. A ces films s'ajoutent 25 autres, choisis après réalisation, pour un montant maximum de 152 000 euros (2,5 millions au total). Selon les nouvelles règles du CNC, le montant de ces avances sera connu plus rapidement, afin de faciliter les plans de financement.
Le secteur bénéficie cependant d'aides publiques
+ 680 % En plus des aides que lui apportent le CNC et les chaînes de télévision, le cinéma français est bien soutenu par des fonds publics. La Cour des comptes note que le soutien fiscal dans le secteur est passé de 18,6 millions d'euros en 2002 à 145 millions d'euros en 2012. Cette hausse majeure (+ 680 %) est due à la création de trois crédits d'impôt entre 2004 et 2009 et au renchérissement du coût des Sofica (sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle), sociétés de collecte de fonds privés créées en 1985.
De plus, le cinéma bénéficie d'aides des collectivités territoriales. Celles-ci s'élevaient à 47 millions d'euros en 2012, contre 7 millions dix ans plus tôt. Enfin, le cinéma bénéfice de soutiens indirects de l'Etat, à travers le régime des intermittents du spectacle et divers dispositifs fiscaux.
Aides "publiques" c'est pas notre fric ? Et les soutiens indirects de l'Etat (dispositifs fiscaux ) ? Et les collectivités territoriales ?
Dionycos a écrit:Si on raisonne comme ça, alors on arrête tout. Un pays qui ne soutient par sa création, ce serait bien triste.
Je vais jouer le coup de la citation un peu con-con, mais il me semble que pendant la guerre, quand on lui avait proposé de passer tout le budget de la culture dans la défense, Churchill avait répondu : "mais alors, pour quoi on se bat ?"
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