[Alegas] Mes Critiques en 2015

[Mark Chopper]

(soit dit en passant c'est grâce à certains sacrifices d'animaux qu'on a évolué en science, je ne dis pas que c'est bien de le faire, je dis que le résultat est là et qu'il faut bien tester un produit, tu préférerais qu'on l'utilise sur ta mère ?).

Bah non, plutôt sur la tienne.

[Jed_Trigado]

[lvri]

Et Ivri rassure-moi, tu es végétarien au moins pour dire ce que tu dis ?

Yes.

@ Way : Tu sais pas faire court ? Quand je dis que la viande n'est pas nécessaire à nos besoins, je parle en général. Après, bien évidemment, tous les territoires n'ont pas accès aux mêmes sources (fallait-il vraiment le souligner ?).
Pour le reste, tu interprètes complètement les pensées des autres...... Ça devient vite un gros sac de noeud. Apprends à faire court

[Jed_Trigado]

Tout s'explique, là au moins tu as le mérite d'être cohérent jusqu'au bout contrairement a beaucoup d'autres et donc je comprends ta position.

[Mark Chopper]

Sur ce, je vais me faire cuire un bon gros steak.

[Jed_Trigado]

Tu m'en laisses un de côté, j'arrive !

[Scalp]

Le Deodato mort de tortues ou pas ça reste une bonne grosse merde. Après ouais filmer des tortues tuées à la machette c'est juste honteux et trouver des circonstances atténuantes c'est lolilol.

Scalp, l'ami des bêtes.

Et Ivri rassure-moi, tu es végétarien au moins pour dire ce que tu dis ?

Ah mais moi j'ai rien contre le massacre industriel hein, je le veux mon steak mais se servir d'une caution artistique pour buter des animaux en liberté bof quoi, et si il crevait de faim il avait qu'a emmener des sacs de riz.

[Heatmann]

grave

Cannibal machin , deja c est un bon film de merde , mais ouai filmer ca , de cette facon la , pour apres dire "non mais on a donner les cadavres au indigenes pour manger , c est pas a cause des camera que ca a ete exagerer" c est encore plus putassier et honteux .

[lvri]

Sur ce, je vais me faire cuire un bon gros steak.

Tu m'en laisses un de côté, j'arrive !

[Alegas]

The Towering Inferno (La Tour infernale) de John Guillermin & Irwin Allen
(1974)

Vraiment sympa cette grosse production qui marquera à jamais l'histoire du film catastrophe au point d'en devenir une référence évidence. Si le film est un classique indéniable, ce n'est pas pour autant un chef-d’œuvre, notamment à cause de son plus gros défaut qui réside dans sa durée hyper excessive. Faire un film de 2H40, pourquoi pas, surtout quand on a autant de personnages, mais on n'évite pas la répétition de certaines situations et du coup le film perd clairement en impact dans sa seconde moitié. Mais c'est bien là le seul défaut majeur que je pourrais souligner, car pour le reste c'est vraiment du tout bon. The Towering Inferno est vraiment sur de nombreux points un modèle de divertissement. On s'y ennuie rarement, le casting est juste extra (Steve McQueen et Paul Newman face à face, ça n'a pas de prix) et à ma grande surprise ça joue à fond la carte du réalisme psychologique, quitte à tuer plein de personnages innocents pour renforcer l'aspect dramatique. Alors forcément, il y a quelques scènes abusées (le sauvetage de l’ascenseur par hélicoptère ) et l'écriture est pas toujours ce qu'il y a de plus subtil (Steve McQueen en héros plus héroïque tu meurs, et puis le coup du couple adultère qui crève de la pire des façon , quand bien même ils sont sympathiques, ça fait vraiment moralisateur à deux balles), mais le spectacle est bien présent, renforcé par des trucages qui font toujours autant illusion aujourd'hui et où les acteurs y donnent de leur personnes (le passage avec Newman dans la cage d'escaliers détruite). Côté mise en scène, ce n'est pas ouf mais ça fait le job, par contre plutôt déçu de la composition de John Williams, très oubliable à mon sens.

6/10

[Heatmann]

tient jme le reprendrais bien en blu , jvais voir si c est dispos

[Alegas]

La Classe Américaine : le grand détournement de Michel Hazanavicius & Dominique Mézerette
(1993)

Un peu difficile d'aborder en critique comme un film véritable dans le sens où il n'a jamais été tourné, mais c'est un peu la démonstration même de la magie du cinéma : un film peut naître de n'importe quoi, et donc peut se créer uniquement sur une table de montage avec des films déjà existants. La pratique ne séduira peut-être pas tout le monde, mais le fait est que La Classe Américaine aura fait sa petite impression, puisque le film a grandement aidé à populariser tout un mouvement vidéaste : le mashup, depuis réutilisé en masse sur le support web. Un film novateur sur bien des points donc, et qui a pourtant l'apparence d'un gigantesque délire entre potes. On sent à la fois le profond respect cinéphilique (il fallait forcément des connaisseurs pour monter un truc pareil où les mêmes acteurs se répondent entre des films totalement différents) et la grosse blague parfois potache qui fonctionne à mort (le plan-séquence des Hommes du Président utilisé pour parler d'une panne de WC ) et c'est vraiment dans cette opposition totale que le film trouve son intérêt, arrivant à devenir un film très appréciable de la communauté des amoureux du 7ème Art. Inutile de lister les séquences et répliques cultes (mon passage préféré restant le court moment où Orson Welles apparaît ) tant cela prendrait trop de temps, mais il est juste dommage de constater que le film perd un peu de son intérêt dans le dernier tiers du film au point de lasser quelque peu. Rien de grave cependant vu qu'une blague bien placée est toujours là pour relancer l'intérêt, mais le script prétexte est loin d'être ce qu'il y a de plus convaincant. Dommage par contre que ce film ne soit jamais sorti sur support vidéo, il le mériterait bien (malgré l'énorme problème de droits que cela suppose).

7,5/10

[Olrik]

"mais il est juste dommage de constater que le film perd un peu de son intérêt dans le dernier tiers du film au point de lasser quelque peu. "
C'est tout le problème de ce type de projet : très dense, avec plein de vannes à la minute, au bout d'un moment on sature.

"Dommage par contre que ce film ne soit jamais sorti sur support vidéo, il le mériterait bien"
A défaut il y a l'entreprise de ce malade qui fait circuler des versions d'excellentes factures :
http://cyclim.se/projet/

[Alegas]

Brave (Rebelle) de Mark Andrews, Brenda Chapman & Steve Purcell
(2012)

Après plus d'une décennie de domination à la fois sur le plan technique et qualitatif, le studio Pixar connaissait son premier véritable échec avec ce film. Le rachat par Disney devait forcément conclure à quelques mauvaises surprises, et c'est hélas sur Brave, qui devait être la plus grosse prise de risques du studio jusqu'ici, que le couperet est tombé. Le film, censé être un film d'animation très premier degré dans l'univers des Highlands, le tout mené par Brenda Chapman (à qui l'on devait le sous-estimé Prince of Egypt) prit un violent revers en cours de production, ce qui amena un changement de réalisateur ainsi qu'une nouvelle vision du film. Il en découle une œuvre aussi intéressant que frustrant. Un film intéressant puisque malgré ces problèmes, on trouve en partie le propos et la vision que Chapman souhaitait apporter à la base. L'univers, bien documenté, est parfaitement bien retranscrit, les ajouts fantastiques inspirés par les contes de fées et les films d'Hayao Miyazaki fonctionnent à merveille, et le propos du film sur la condition féminine et le relation entre une mère et sa fille débouchent sur la plupart des plus jolies séquences du métrage, en particulier un climax final particulièrement efficace côté émotion.

Malheureusement, c'est aussi une œuvre absolument frustrante de par la direction souhaitée par Disney. Si le résultat global est loin d'être un mauvais film en soi, on sent bien évidemment la confrontation artistique entre la vision premier degré de Chapman et les ajouts comiques de Disney qui s'intègrent très mal au récit. Certains personnages deviennent à fonction humoristique unique pendant que d'autres existent à peine (le père, personnage riche en potentiel mais totalement sacrifié), le tout sur un character design des plus douteux (de loin les humains les plus ratés de l'histoire de Pixar). Oui, le film est visuellement magnifique, oui le score de Patrick Doyle est de qualité, mais cela ne rattrape pas ce film prometteur (qui aurait pu devenir aisément un grand tournant pour Pixar) qui s'avère être, hélas, un énième long-métrage sacrifié pour plaire à un plus large public.

5,5/10

[Alegas]

American Pie 2 de James B. Rogers
(2001)

Autant la découverte d'American Pie a été une véritable surprise en soi, étant donné que j'attendais une comédie vulgaire pour me retrouver finalement devant un portrait très drôle du passage à l'âge adulte à travers la sexualité, autant la vision de ce second opus me refroidit quelque peu. Donner une suite à American Pie n'était pas forcément une évidence, mais vu le succès du film on se doute qu'il ne pouvait en être autrement. A la limite, pourquoi pas, à condition évidemment de livrer un film qui, thématiquement parlant, soit digne du prédécesseur et continue donc de faire évoluer ses personnages. C'est malheureusement là où American Pie 2 se plante un peu trop : l'impression de voir un décalque du premier film avec des gags et un environnement différent domine. Alors oui, en soi le film est drôle, et possède quelques passages mémorables bien que prévisibles (le coup de la super-glu, qui se voit arriver comme le nez au milieu de la figure) mais les personnages, centre d'intérêt total du premier film, font du surplace en répétant des choses qui étaient pourtant déjà acquises. L'exemple parfait étant le traitement de Jim, qui recommence le cycle de la recherche du cul et qui découvrira finalement l'amour, autant dire que le sentiment de répétition est inévitable, aussi drôles les péripéties soient-elles.

5,5/10