[Alegas] Mes Critiques en 2015

[maltese]

Ah ben j’en ai pas parlé, mais la gueule hallucinée de Wallach durant sa course fait très bien passer aussi l’émotion du personnage je trouve.

[Alegas]

The Green Inferno de Eli Roth
(2013)

Il est fort ce Eli Roth quand même. Auparavant, sans pour autant le considérer comme un génie, je trouvais qu'il incarnait plutôt bien le cinéma d'horreur jeune et sincère, qui puisait ses inspirations majeures dans des pellicules hors-normes du film d'épouvante/gore. Mais ça, c'était avant. En l'espace de deux films qui, ironiquement, sortent coup sur coup dans nos contrées, Roth s'impose clairement comme quelqu'un qui se perd en cours de route et qui est incapable de réitérer les qualités de films comme Cabin Fever et Hostel, à savoir des films qui assumaient leurs délires respectifs jusqu'au bout. The Green Inferno part pourtant avec une très belle intention, celle de ressusciter le film de cannibales qui avait fait la joie et la popularité du cinéma d'horreur rital. En proclamant Cannibal Holocaust comme influence directe, on aurait pu s'attendre à quelque chose de dérangeant et de profondément gore, il n'en est rien malheureusement.

The Green Inferno est d'abord un film qui commence très lentement avant de se précipiter trop vite. L'introduction des personnages, qui prend plus d'un tiers du métrage, est quasiment inutile tant ces derniers se résument à des clichés archi-connus. Une introduction qui laisse place à ce qu'on attend le plus : les héros lâchés dans la jungle amazonienne, mais là où Roth aurait pu justifier son titre en créant un crescendo d'horreur via la faune, flore pour finalement conclure sur les cannibales, il décide de lâcher la population locale moins de cinq minutes après le crash de l'avion. Du coup, le film devient sacrément prévisible, puisqu'il consiste en un schéma de film d'évasion où le nombre de prisonniers se fait de plus en plus limité. Là encore, grosse déception, puisque le métrage se révèle très avare en gore, la mort la plus marquante restant la première victime des cannibales, marquante mais peu originale pour autant, un comble pour un film qui pouvait largement se faire plaisir sur ce point. Mais le pire arrive quand il s'agit d'évoquer l'écriture du film. Si Roth n'a jamais été bon scénariste, il se surpasse ici en accumulant les idées idiotes, que ce soit des morts incompréhensibles (le coup du survivant qui fonce dans une hélice qui tourne encore) ou surtout les situations WTF (le plan qui consiste à faire rentrer de l'herbe dans un cadavre pour droguer les cannibales) voire carrément celles qui relèvent du mauvais goût (le mec qui se branle devant tout le monde pour évacuer le stress et surtout, surtout la séquence de la nana qui souffre de diarrhée et qui doit chier au milieu d'une cage remplie de survivants).

The Green Inferno devient alors ce qui peut arriver de pire à un film de ce genre, à savoir un film bête et méchant, qui ne se rattrape même pas par une mise en scène transparente. Le coup de grâce arrive évidemment sur le final, quand le spectateur se rend compte que l'hommage à Cannibal Holocaust se transforme d'un coup en film activiste, alors qu'une demi-heure plus tôt l'activisme en question était gentiment moquée à la façon d'un épisode de South Park (globalement, le film fait penser à une mauvaise adaptation live de Tropicale schtropicale), on se dit que Eli Roth a vraiment très mal traité son sujet. D'un film qui méritait une approche premier degré, on débouche sur un film dont l'humour raté est censé dédramatiser des séquences gores oubliables, tout ça pour déboucher sur une conclusion qui laisse croire que le film possède un véritable propos. Bref, chapeau à Eli Roth qui signe donc deux des pires films de l'année, ce n'est pas donné à tout le monde.

1/10

[Waylander]

Pour revenir sur le Leone, je suis d'accord avec Alegas. Pour moi le meilleur c'est carrément le second film , le Bon la Brute je kiffe mais je trouve ça long pour pas grand chose. Et le propos, j'ai du mal à le percevoir. Ce qui n'est pas le cas du second, même du premier et de Il était une fois dans l'Ouest. Mais ça reste culte tout ça. Sauf que bone Leone c'est le mec il toujours fait la même chose quoi.

[angel.heart]

La scène du cimetière, c’est l’aboutissement du personnage de Tuco. Après des jours et des jours de recherche, après avoir frôlé la mort 50 fois, il parvient enfin au but. La manière dont c’est filmé, l’accélération progressive de la course, de la musique, du montage, la caméra qui tourne à fond ; on ne pouvait pas mieux symboliser « l’extase » provoquée par la recherche de ce trésor pour ce personnage. Limite, ça ne dure pas assez. Et là-dessus, paf, Leone te balance la scène du triel. 25 minutes historiques, ce final.

Amen.

[Jed_Trigado]

surtout les situations WTF (le plan qui consiste à faire rentrer de l'herbe dans un cadavre pour droguer les cannibales) voire carrément celles qui relèvent du mauvais goût (le mec qui se branle devant tout le monde pour évacuer le stress et surtout, surtout la séquence de la nana qui souffre de diarrhée et qui doit chier au milieu d'une cage remplie de survivants).

En tout cas, je commence vraiment a croire qu'Hostel 2 est un incident de parcours dans la filmo de Roth, sa tendance au potache gratuit plombe l'aspect sincère de ses films.

[angel.heart]

surtout les situations WTF (le plan qui consiste à faire rentrer de l'herbe dans un cadavre pour droguer les cannibales) voire carrément celles qui relèvent du mauvais goût (le mec qui se branle devant tout le monde pour évacuer le stress et surtout, surtout la séquence de la nana qui souffre de diarrhée et qui doit chier au milieu d'une cage remplie de survivants).

En tout cas, je commence vraiment a croire qu'Hostel 2 est un incident de parcours dans la filmo de Roth, sa tendance au potache gratuit plombe l'aspect sincère de ses films.

Moi j'aime bien.

[Milkshake]

surtout les situations WTF (le plan qui consiste à faire rentrer de l'herbe dans un cadavre pour droguer les cannibales) voire carrément celles qui relèvent du mauvais goût (le mec qui se branle devant tout le monde pour évacuer le stress et surtout, surtout la séquence de la nana qui souffre de diarrhée et qui doit chier au milieu d'une cage remplie de survivants).

En tout cas, je commence vraiment a croire qu'Hostel 2 est un incident de parcours dans la filmo de Roth, sa tendance au potache gratuit plombe l'aspect sincère de ses films.

Surtout comment on peut lui filer du fric pour filmer ce genre de séquence (ça m'évoque Jauja le western avec Viggo ou le mec se branle aussi devant le spectateur), même si le film a pas du couter grand chose.


Après j'ai du mal à comprendre comment on peut prendre du plaisir de spectateur devant un film comme Hostel qui annonçait déjà l'aspect racoleur du cinéma du réal. Il faut m'expliquer. Parce que du gore pour du gore moi perso ça me dégoute, je peux pas regarder ça en entier.

[Mark Chopper]

Après j'ai du mal à comprendre comment on peut prendre du plaisir de spectateur devant un film comme Hostel qui annonçait déjà l'aspect racoleur du cinéma du réal. Il faut m'expliquer.

Lis le script.

[Alegas]

Legends of the Fall (Légendes d'automne) de Edward Zwick
(1994)

Un poil déçu, vu la réputation du film je m'attendais à du Zwick épique façon The Last Samuraï et finalement pas du tout. Alors ça reste clairement un bon film (bien que d'après ce que je lis un peu partout, le bouquin est d'un tout autre niveau) mais il faut reconnaître que certains défauts empêchent l'ensemble d'atteindre le statut de grand film auquel il aurait pu aisément prétendre. La première heure est pourtant bien prometteuse, avec les prémices d'une grande tragédie familiale et une plongée dans l'enfer de la Première Guerre Mondiale, mais c'est malheureusement la seconde partie du métrage qui crée un sentiment beaucoup plus mitigé. Si jusque là, le film se tenait, l'écriture tombe dans une facilité presque grossière pour créer du mélodrame, avec une accumulation des poncifs du genre accentuée par un rythme trop rapide (on sent bien que l'ensemble aurait beaucoup mieux marché sur une grande fresque de trois heures). En soi, cela ne transforme pas le film en quelque chose de détestable, mais il est juste dommage de constater que ce qui aurait pu être un très grand film cède aussi facilement au mélodrame facile et à l'écriture manichéenne (sur ce point, le frère est un personnage franchement peu subtil).

Reste que malgré ces réserves, Legends of the Fall se tient très bien d'un point de vue visuel. La mise en scène de Zwick est au service de son sujet, et la photographie de John Toll sublime des paysages qui donnent envie de tout quitter et de vivre dans le Montana (le tout sur la très belle composition d'Horner bien évidemment). Même la partie guerre est convaincante malgré des moyens que l'on devine limité, Zwick jouant sur ça pour donner un aspect minimaliste mais efficace. Enfin, si Brad Pitt est convaincant tout le long du film, c'est finalement Hopkins qui s'en sort le mieux avec un personnage qui annonçait déjà celui de Cruise dans le futur grand film de Zwick, dommage seulement que ce même personnage se transforme en milieu de métrage en cabotin total sans grand intérêt. Du mélodrame d'aventure sincère et honnête qui, toutefois, laissait présager un film autrement plus marquant.

7/10

[Heatmann]

bah il a pas specialement une "reput" fou fou non plus , en general ouai les gens "aiment bien" , dans le genre 7/10 justement ...

[Alegas]

Bah j'ai l'impression que quand on parle d'aventure by Zwick c'est celui qui ressort le plus avec le Cruise, plus qu'un Blood Diamond ou Glory par exemple.
Je sais que faut pas faire toujours confiance à IMDB, mais la moyenne des deux films est quasiment la même. Après, c'est peut-être le Cruise qui est un peu trop sous-estimé du coup, mais je n'y mettrais pas ma main à couper.

[Heatmann]

ah bah le cruise je trouve pas non plus qu il est une "super reput de fou" , il est souvent apprecier , mais en effet , je le trouve TRES sous estimer . Legends of the fall il est aussi tres apprecier on average , mais c'est loin de GLORY tout ca , qui lui se tape une reput de classic quasis instantaner , il etait pendant longtemp longtemp dans les plus haut film sur IMDB , et un film qui a une cote d amour et critique enorme au states .

[Alegas]

Et il peut me plaire celui là ? Je trouve souvent le BR à pas cher en plus.

[Heatmann]

mouai , tu va pas trouver nul c'est certain , mais tu va tiquer sur quelque truc , c est pas un message , ecriture , ou stylz qui va te faire kiffer plus que ca, je penche sur un 7.5 , tu va aimer plus que legends , mais jte vois bien grimacer sur plein pts

[Mark Chopper]

D'accord avec Heatmann. 7,5/10, ça me paraît bien vu...

Le Dernier samouraï est clairement sous-estimé.